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11/10/2010

La vie rêvée des plantes

"Le corps est plus franc, il fait savoir exactement ce qu'il veut."

Entrer dans La vie rêvée des plantes c'est pénétrer dans une réalité pétrie à la fois de violence crue et de délicatesse.51s3vSl2rvL._SL500_AA300_.jpg
Cette famille coréenne où les parents ne s'adressent quasiment pas la parole, où les deux frères se déchirent,et où chacun vit claquemuré sur ses secrets ne donne guère envie. Surtout quand on apprend que le frère cadet espionne sa mère pour un mystérieux commanditaire. Et pourtant passé le choc de la scène initiale, on suit le narrateur dans ses pérégrinations apparemment erratiques( mais qui vont le mener à découvrir un secret de famille) et on découvre de véritables oasis de paix , des brèches où l'amour et la poésie se donnent libre cours et où les plantes sont les métaphores des souhaits des hommes.
Amours entravées , amours qui se vivent de multiples façons, le tout sur un arrière plan de violence politique, la délicatesse côtoie la bestialité mais le lecteur, même chahuté, conservera longtemps en mémoire certaines évocations de moments précieux, des parenthèses magiques dans le temps. A tenter absolument.

 

La vie rêvée des plantes, Lee Seung-U, traduit du coréen par Choi Mykyung et Jean-Noël Juttet, Folio2009.

L'a vis de Kathel qui vous mènera vers plein d'autres !