13/03/2020
En attendant le jour...en poche
Bosch , son enquêteur fétiche étant parti à la retraite, Michael Connelly entame ici une nouvelle série avec une héroïne plus jeune, Renée Ballard, inspectrice affectée au quart de nuit du commissariat.
Situation frustrante car ne pouvant déboucher en principe sur le suivi, et donc la résolution d'aucune enquête. Mais on peut compter sur l'obstination et la volonté de s'affranchir du poids de la hiérarchie des héros de Connelly pour qu'évidemment cet obstacle soit contourné, fût ce au péril de sa santé.
Nous voici donc lancés sur la piste d'un agresseur de prostitué trans et sur celle de l 'assassin d'une jeune serveuse dans un ba, victime collatérale d'un règlement de compte dans un bar.
Dûment documenté, le roman démarre plutôt lentement mais ne nous épargne pas quelques scènes propres à susciter des sueurs froides, scènes où il ne ménage pas son héroïne. Une héroïne attachante,et pas seulement parce qu'elle a adopté un chien des rues.
Michael Connelly ne retrouve pas ici le niveau atteint avec ce qui reste pour moi son meilleur texte, à savoir le Poète, mais en excellent faiseur, remplit sa mission : nous divertir avec talent et c'est avec plaisir que je lirai le prochain tome de cette série.
06:04 Publié dans le bon plan de fin de semaine, romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : michael connelly
05/05/2012
Les neuf dragons...en poche
"S'il ne la revoyait plus, il ne pourrait plus y avoir de rédemption."
Meurtre dans le quartier chinois; Harry Bosch soupçonne vite des acitvités de racket des Triades chinois. la routine, quoi. Mais le récit va s'emballer quand Bosch découvre que sa fille, Madeline, vient d'être enlevée à Hong-Kong, où elle réside avec sa mère.
Commence alors une journée de 39 heures qui verra Bosch aux prises avec les Triades dans une course haletante et sans temps morts.
Connelly choisit clairement (voir le texte en postface) de creuser la faille que représente sa fille pour Harry Bosch et il redonne ainsi du souffle à une série qui en manquait cruellement. J'ai néanmoins eu l'impression à plusieurs reprises que ce roman avait été écrit en prévision d'une adaptation cinématographique et ce côté un tantinet formaté a un peu gâché mon plaisir.
404 pages à lire d'une traite pour éviter tout manque ou risquer la nuit blanche.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : michael connelly
10/08/2011
Les neuf dragons
"S'il ne la revoyait plus, il ne pourrait plus y avoir de rédemption."
Meurtre dans le quartier chinois; Harry Bosch soupçonne vite des acitvités de racket des Triades chinois. la routine, quoi. Mais le récit va s'emballer quand Bosch découvre que sa fille, Madeline, vient d'être enlevée à Hong-Kong, où elle réside avec sa mère.
Commence alors une journée de 39 heures qui verra Bosch aux prises avec les Triades dans une course haletante et sans temps morts.
Connelly choisit clairement (voir le texte en postface) de creuser la faille que représente sa fille pour Harry Bosch et il redonne ainsi du souffle à une série qui en manquait cruellement. J'ai néanmoins eu l'impression à plusieurs reprises que ce roman avait été écrit en prévision d'une adaptation cinématographique et ce côté un tantinet formaté a un peu gâché mon plaisir.
404 pages à lire d'une traite pour éviter tout manque ou risquer la nuit blanche. à attendre tranquillement en poche ...
Les neuf dragons, Michael Connelly, traduit comme d'ha' par Robert Pépin, Seuil 2011.
Merci àCath et Laurent pour le prêt !
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : michael connelly
04/08/2010
L'épouvantail
"Ce que je savais du monde était bien déprimant."
"Archaïque et obsolète" car non totalement rompu aux techiques modernes, le journaliste Jack Mc Evoy vient de se faire licencier du L.A. Times, économie oblige.
Décidé à frapper fort avant de partir, il se lance dans la rédaction d'un article qui le mènera à débusquer par ricochet un tueur en série féru d'informatique.
C'est avec plaisir que l'on retrouve Jack et sa copine du FBI, Rachel Walling, déjà rencontrés dans Le Poète (le meilleur Connelly à ce jour pour moi).
Si la description du fonctionnement d'un journal est intéressante, jamais on ne s'inquiète vraiment pour Jack car on se doute bien que , telle Zorro, Rachel viendra à son secours et réciproquement.
Un roman un chouïa trop prévisible et un tantinet compliqué pour la quiche en informatique que je suis.En outre la psychologie du serial killer demeure des plus nébuleuses, juste évoquée à la fin du roman comme une obligation qu'il fallait à toutes forces remplir. Pas très convaincant donc.
L'épouvantail, Michael Connelly, traduit de l'anglais (E-U) par Robert Pépin, 495 pages bien huilées.
Merci Cath et Laurent ! :)
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : michael connelly
30/08/2009
Le verdict du plomb
Avec Le verdict du plomb, nous retrouvons Mickey Haller que nous avions laissé blessé à la fin de La défense Lincoln.clic.
Après deux ans de soins, il se retrouve propulsé bien malgré lui dans un énorme procès où il devra assurer la défense d'un magnat du cinéma , accusé d'avoir tué son épouse et l'amant de celle-ci.
Très rapidement Haller va comprendre qu'il est en danger et sera contraint de pactiser avec un Harry Bosch qui joue ici un peu en retrait, le premier rôle étant laissé à l'avocat. Mais qui titre vraiment les ficelles? Dans un monde où tout le monde ment, où chaque mot prononcé peut faire pencher la balance, tout est bon pour gagner un procès et très accessoirement faire triompher la vérité.
Pour qui aime se balader dans les coulisses d'un métier, ce nouveau Michael Connelly est un régal ! Les arguties bizantines du système judiciaire états-uniens deviennent ici presque pittoresques-qui aurait cru qu'une joueuse de poker pouvait s'y révéler fort utile? -et l'on suit avec un intérêt toujours croissant les interrogations d'un héros qui cavale à toute allure mais trouve nénamoins le temps de s'interroger sur sa vie et ses valeurs. Un bon cru !
Un grand merci à Cath et Ch'ti 31 !
Le verdict du plomb, Michael Connelly, seuil policier, 458 pages à lire d'une traite !
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : michael connelly, policier, procès, justice états-unienne