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30/05/2025

#Petitephilosophiedelasieste #NetGalleyFrance !

" La société moderne se moque de ces préceptes. Elle a fait tomber les murs d’Épicure . Elle se gave de faux besoins et redoute le temps mort, le vide. "

En une série de courts chapitres, l'auteur aborde le thème de la sieste de multiples façons (scientifique, politique, philosophique...) pour souligner sa nécessité urgente dans notre monde moderne. sebastien spitzer
L'écriture est fluide, parfois espiègle (quand l'auteur souligne , par exemple, la nécessité de la sieste pour que les parents de jeunes enfants puissent souffler un peu...) et la fin, un peu abrupte, nous prend de court.
Il ne reste plus qu'à espérer que les pratiquants de la sieste sur les lieux de travail n'aient plus à se cacher car, loin d'être synonyme de paresse, la sieste permet en fait de renouveler la force de travail.

 Editions de la Martinière 2025.

06:00 Publié dans Essai | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sebastien spitzer

20/11/2017

Ces rêves qu'on piétine

"Elle n'a jamais blessé personne. Elle n'a jamais haussé la voix. Elle a été à la hauteur. Elle s'est battue. Elle a menti. Elle a collé au personnage qu'on avait voulu faire d'elle. Digne de son rôle."

 Montage alterné pour ce roman mettant en scène la fin de la Seconde Guerre mondiale: tandis que sont engagées les marches de la mort, Martha Goebbels et six de ses enfants se terrent avec quelques dignitaires nazis dans le bunker berlinois d'Hitler.

sébastien spitzer


L'occasion de revenir sur le parcours de cette femme qui a bâti sa vie sur un mensonge (son père était juif) et a embrassé sans barguigner les thèses du nazisme pour livrer cours à ses ambitions.
L'occasion aussi de brosser un portrait saisissant et puissant des derniers massacres, tant par les soldats que par les populations civiles, des survivants des camps de la mort.
Faisant le lien entre les deux, les lettres (imaginées par l'auteur) qu’un père a adressées à la fille qui n'a rien fait pour le sauver.
Si le style de l'auteur est à la fois très évocateur mais sans pathos, je suis malheureusement restée à distance de ce texte, un peu pour me préserver et aussi parce que j'avais déjà lu plusieurs romans sur cette période historique .Ce dernier en a sans doute pâti.

Lu dans le cadre du grand prix des Lectrices de Elle.