17/08/2006
Trois frères, trois soirs d'été.
(titre éhonteusement copié sur Trois femmes un soir d'été ,
la saga de l'été dernier sur France 2 qu'un programmateur fou a repassé
le mois derniersur France 4, à l'heure de la sieste ,dans le
désordre, puis dans l'ordre, pour voir si on suivait...).
Pas de coups de théâtres fracassants, tout est feutré dans Jours de juin
de Julia Glass. Ce roman se divise en trois étés qui vont bouleverser
la vie d'une famille écossaise.Des décès vont entraîner des
réajustements entre les personnages, réajustement des places de chacun
au sein de la famille et aussi de la vision , forcément parcellaire et
myope, que chacun a des autres.
Ce très beau texte aurait aussi pu reprendre le titre de Sylvie Doizelet Chercher sa demeure
car chacun dans le roman de julia Glass peine à trouver le pays
(Ecosse, Grèce, Etats-Unis, France) qui lui donnera la sérénité.
Si
vous aimez l'atmosphère des vielles demeures écossaises, les chiens de
berger, la musique et les livres,vous trouverez votre bonheur dans ce
livre qui n'est ni triste ni mélancolique. On y trouve même des pointes
d'humour quasiment anglais .
Julia Glass est américaine mais elle
mériterait presque qu'on lui accorde l'étiquette de romancière
anglaise, c'est dire si j'ai aimé...
08:27 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (3)
12/08/2006
J'ai craqué !
Merci d'abord pour vos témoignages de sympathie, ça fait chaud au
coeur surtout qu'ici, l'été est bien fini (Non, non, nous n'avons pas
rallumé le chauffage ! De toutes façons, vu les travaux , c'est
impossible...).
Je peux bien recevoir vos messages mais pas en envoyer...ça progresse...
Ce
n'est donc pas mon modem qui m'a fait craquer (il est bien moche mais
on s'en fiche) mais 1/le temps pourri et 2/la fermeture de la
médiathèque depuis trois longues semaines (je sais tout le monde a le
droit de prendre des vacances, Laure (j'en profite pour te souhaiter
une bonne fête en retard, désolée !) mais mes réserves ont vite fondu
au soleil de la canicule (c'était quand déjà ?)).
Entre deux
"draches" (averses soudaines et de grande intensité), on se croirait
presque en Afrique, Silo, si ce n'est les températures qui ne
sont pas à la hauteur, j'ai donc fait une orgie de magazines sous le
prétexte de voir ce qu'allait donner la rentrée littéraire.
Bof,
rien de bien passionnant, mon banquier peut se rassurer.J'attendrai
peut être la sortie en poche du nouvel Agnès Desarthe même si ces
précédents romans ne m'avaient pas totalement convaincue.Je vais gArder
mes petits sous pour le nouveau Atkinson , dont personne ne parle dans
les critiques que j'ai lues et dont rien que le titre me réjouit: Les choses s'arrangent mais ça ne va pas mieux. C'est bizarre, ça me rappelle quelque chose...
07:33 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (4)
10/08/2006
"Chère Madeleine Wickam,
Grâce aux promotions estivales, j'ai enfin pu mettre la main ,sans
dépenser un centime d'euro supplémentaire, sur votre premier
ouvrage: Martine acheteuse compulsive , je veux dire Confessions d'une accro du shopping.
Je
m'étais enfin décidée car, en me promenant sur la Toile, j'avais
découvert que ,sous le pseudonyme de Sophie Kinsella, se cachait
l'auteure de délicieux romans* (tous parus en format poche), où vous
égratigniez allègrement la société des Grands Bretons.
Je dois
avouer que j'ai largement passé la trentaine et que ceci explique peut
être les bâillements intempestifs qui se sont déclenchés à la lecture
de ce roman. J'ai même failli abandonner tant l'intrigue m'a paru mince
et convenue.
J'ai quand même souri quand votre héroïne,
en voulant suivre les conseils d'un bouquin pour dépenser moins,
se retrouve à grever son budget...Cela m'a fait penser à L'art de la simplicité
(qui vient de sortir en poche)et où l'auteure nous conseille d'acheter
simple et durable (et donc il vaut mieux au départ avoir de
confortables économies...).La seule différence , c'est que Dominique
Loreau ne cite aucune marque, elle ne fait que les suggérer.
J'espère,
chère Madeleine, que maintenant que vous avez trouvé la poule (tte) aux
oeufs d'or, vous pouvez dépenser sans compter dans tous les magasins
que vous citez (peut être vous accordent-ils même une remise, ce ne
serait que justice), mais que vous trouverez quand même un peu de temps
pour nous écrire de vrais romans, légers et drôles.
Sincèrement vôtre
Cathulu
*Des vacances inoubliables, Drôle de mariage, La madonne des enterrements.
07:55 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (6)
07/08/2006
Le demi-frère (suite et fin)
Dans un roman, l'auteur peut nous indiquer, en passant, mine de de
rien, à la trentième page que le personnage principal est noir ou que le
docteur dont on suit les aventures est une femme. Lars Saabye
Christensen ne se prive pas de ce procédé et je m'en voudrai de vous
priver des surprises que recèle Le demi-frère.
De la même
manière, beaucoup de révélations seront différées car les personnages
entretiennent un rapport particulier au temps, à l'attente et aux
souvenirs. Très peu de dates dans ces 918 pages mais une "chronologie poétique" qui ne nuit en aucune façon à la lecture.
Tout
repose sur l'histoire d'une lignée de femmes: La Vieille, ex star
du cinéma muet, sa fille Boletta , elle même mère de Véra. Ces trois
femmes ne connaîtront que des "hommes de la nuit ", des hommes
disparus en leur laissant comme unique trace de leur passage un enfant.
Ce lignage féminin, sera rompu avec la naissance de Fred, premier fils
de Vera.
Cet enfant farouche , dont la naissance est doublement
dramatique, manifeste son mal être (dû au poids des secrets qui
l'entourent) par un comportement agressif ou mutique; il deviendra lui
aussi un "homme de la nuit"
Son demi-frère, lui, aura la
chance d'avoir un père mais un père "pigeon voyageur" qui exerce on ne
sait quelle profession, qui vient et repart au gré de ses envies. Il
apprendra à son fils que l'important n'est pas ce qu'on voit mais ce
que l'on veut voir. Fort de cette leçon, le narrateur rêvera tout
éveillé des rêves "en négatif" qui parfois se réaliseront...
Le
narrateur, contrairement à son demi-frère, est du côté du langage et il
deviendra scénariste, aidé en cela par son ami Peder. Mais il est lui
aussi englué dans les non-dits et parfois il ne maîtrise pas ce
qu'il dit...
ou ce qu'il fait.
Tout est en demi-teintes dans de roman qui contourne les écueils de
toute saga : peu de personnages (on ne se perd pas dans les méandres
d'une famille nombreuse, loin s'en faut), mais ils sont tous très
attachants et pittoresques; rien n'est dilué, l'auteur ne "tire pas à
la ligne" , pas plus qu'il ne nous abreuve de descriptions
interminables, même si les lieux sont très importants pour le narrateur.
Beaucoup
d'émotion dans ce roman ,mais par petites touches, et les moments
dramatiques sont contrebalancés par des instants cocasses (la leçon de
danse où le narrateur rencontrera ses premiers amis) ou lumineux (les
vacances avec Peder et Vivian).
Le demi-frère est un roman
riche de réflexions et de thèmes qui parlent à tous ( et de manière
simple) ; peut être est-ce pour cela qu'il mérite bien l'appellation de
chef d'oeuvre...
08:08 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (2)
05/08/2006
LA SAGA ...
Non, Ch'ti 31 , ce
n'est pas celle de Yannick Noah (Ah, quel bel homme! les plaquettes de
chocolat couleur chocolat...). Ce n'est pas non plus celle de France 2
(pour qui l'été commence fin août) et dont la pub ressemble à celle
d'une eau minérale (espérons qu'elle sera moins insipide).
Non, c'est celle de Lars Saabye Christensen , Le demi-frère.
918 pages de pur bonheur (je ne fais pas dans la demi-mesure) et comme
je ne veux pas écrire de demi-critique (j'en suis à la page 661), je ne
vous en donne qu'un tout petit aperçu: "...elle souriait jusqu'aux
oreilles, ce qui me rendit nerveux (car je sais qu'un tel sourire
n'apporte rien de bon la plupart du temps: avec les méchants, on sait
toujours à quoi s'en tenir, alors que les gentils, ils sont capables
d'inventer n'importe quoi).Faites-en votre miel en cette fin de semaine frisquette
PS:
C'est sorti en édition de poche (c'était mon troisième livre acheté
lundi, pour ceux qui suivent), et ça ne vous fera pas mal aux poignets.
08:36 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (9)
03/08/2006
Tanguy, reviens, j'ai les mêmes à la maison !
A quoi reconnaît-on un bon livre ?
Si un livre prêté n'est
jamais rendu, on peut supposer que c'est un bon livre. Donc tous les
livres de Joanna Trollope sont des bons livres car ma voisine d'en face
les conserve précieusement et m'en a dit le plus grand bien.
Elle devra pourtant se débrouiller par ses propres moyens pour lire le dernier en date, La deuxième lune de miel (je
sais , le titre est sirupeux au possible, mais au moins il est
explicite). Je compte en effet le relire quand je me sentirai
triplement et directement concernée , c'est à dire dans quelques années.
De
quoi ça cause ? D'un agent de théâtre et de sa femme ,dont les enfants
ont quitté le nid familial ,et qui s'embarque dans un malentendu:
Monsieur espère donner à son couple, un nouveau souffle (d'où le
titre); Madame, même si elle a l'occasion de redémarrer sa carrière de
comédienne , mise entre parenthèses pour élever ses trois enfants, ne
demanderait pas mieux que les trois lascars reviennent se nicher dans
ses bras...Et bien sûr, pour des raisons économiques ou sentimentales,
le retour au foyer des grands enfants va être envisagé...
Bon, nous
ne sommes pas chez les Groseille et même si les problèmes économiques
des jeunes qui travaillent mais ne gagnent pas assez pour subvenir à
leurs besoins sont envisagés, tout cela baigne quand même dans une
ambiance très "bobo"(cf Ch'ti 31 pour l'explication...), il ne faut pas plomber l'ambiance.
Il
n'en reste pas moins que Joanna Trollope a le chic pour "croquer" ses
personnages et un grand sens de la psychologie.Même si je ne le "prête"
pas à Marilou, c'est quand même un bon livre.
Il n'est pas encore
sorti en édition de poche (mais le fera sans aucun doute), ce n'est
donc pas le 3ème ouvrage acheté lundi , qui compte 900 pages et
que je déguste. Un vrai bonheur par ce temps pluvieux!
PS: Allez voir chez Mariaba, c'est très chouette et elle a eu la gentillesse de répondre à mon questionnaire...
07:51 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (4)
02/08/2006
Exercice périlleux...
Lundi après-midi, j'ai acheté trois livres (de poche, mon banquier
sera content de l'apprendre). Je vous ai déjà parlé du premier hier, au
risque de passer pour une malpolie.
Le second est d'un genre très
différent et d'aucuns pourraient croire qu'après avoir déversé ma bile
hier, je tente de me racheter. Que nenni. Quand j'ai aimé, je le dis
mais quand j'ai éprouvé une déception, je tâche toujours de vous
glisser en douce les références d'un autre titre...Ainsi votre cabas ne
reste pas vide.
Un seul titre donc aujourd'hui pour un roman que
j'ai dévoré d'une traite. Sauf le dernier chapitre que j'ai
volontairement lu après avoir fait une coupure et le repas du soir
accessoirement (hé oui, je ne fais pas que lire...).
Tout dans ce
livre aurait pourtant dû me déplaire : un thème qui broie le coeur de
tout parent, des personnages pas reluisants (la mère se décrit ainsi : "Cindy pensait qu'elle était une plouc, une ivrogne, une cul-terreux" ) , malmenés par la vie , une région hostile, définie comme l'antithèse de Los Angeles...
Le
Bourdon assuré au mois d'août, sortez les violons et la boîte de
mouchoirs en papier pour affronter la litanie de clichés. Hé bien, pas
du tout.
La disparition d'un enfant agit comme un catalyseur sur
chacun des personnages et va leur donner l'occasion de revenir sur
leurs propres pertes, les choix qu'ils ont faits et qui ont fait
basculer leur vie sans qu'il s'en rendent immédiatement compte.
Leslie
Schwartz ne juge pas à l'emporte-pièce, elle éprouve et nous fait
éprouver de la compassion pour ses personnages . Ils pourraient tous
être des stéréotypes (le prêtre, la propriétaire du bar-restaurant, les
lesbiennes apicultrices...), mais chacun d'eux nous devient proche car
il nous est montré avec ses contradictions , ses échecs, ses bonheurs
tout simples. Aucun d'entre eux n'est parfait ni dans le mal , ni dans
le bien. Ils essaient tous de se débrouiller le moins mal possible,
comme nous tous.
Perdu dans les bois est donc un beau moment de lecture .
08:18 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (3)
31/07/2006
Conservons nos listes de courses !
Qui n' a jamais trouvé dans son chariot de supermarché, une liste de
courses plus ou moins constellée de fautes d'orthographe, parfois
banale, parfois inquiétante:
-Anniversaire de B.
-oeufs
-farine
-chocolat
-mort-aux-rats
- chrysanthèmes
Pour peu qu'un collectionneur de listes de courses (si, si ça existe), tombe dessus, vous êtes mal.
Pour
peu qu'un écrivain en mal d'inspiration passe par là, vous êtes mal
aussi car la liste est très à la mode en ce moment en littérature et il
se fera un plaisir de glisser votre billet de commissions(un fragment
du réel) dans son prochain ouvrage.
Il n'est que de voir Meg Cabot qui, dans Embrouilles à Manhattan,
nous gratifie de telles listes (très chics, bien sûr), de recettes de
cuisine, voire carrément d'addition de restaurant en fac similé. C'est
rigolo, ça fait son petit effet mais ça sent surtout le cabotinage (je
sais, c'est facile vu le nom de l'auteur), tous ces gens qui ne vivent
que par les étiquettes (de marques bien sûr) qu'ils portent ou
achètent, ça devient lassant.
Presque aussi décevant, le texte
d'Anna Gavalda, que Laure m'a si gentiment envoyé.Dans cette nouvelle
inédite "Ma douce France", elle commence par énumérer toute une liste
de clichés fleurant bon la France stéréotypée, rurale et
franchouillarde. Pour mieux la pulvériser ensuite. Mouais. Au moins
j'aurai appris qu'il existe un magazine "Sabots", "le magazine des
ânes, chevaux de traits et autres animaux du terroir".
Plus
intéressant (mais je vous préviens, plus difficile à se procurer), le
fascicule de Sarah d'Hayer et Domique Gilliot (Editions RitaGada): Inventaires à bascule, pour mémoire.
A
travers 46 listes très diverses et pleines d'humour ( qui existaient avant le projet) se
dessinent deux personnalités attachantes et originales, ne serait ce
que pour cette notation appartenant à la liste 6 intitulée Prix(pour comparatif ultérieur) : un pantalon Emmaüs Dunkerque: 1 euro 50. Toutes les fashion victims peuvent aller se rhabiller.
C'est un livre qui donne envie de dresser des listes, je vous aurai prévenues !
07:53 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (5)
28/07/2006
Couleurs douces amères
Il fait (un peu) plus frais, le niveau culturel de ce blog peut donc remonter un peu.
Hier, je me promenais sur Fneu.com et j'ai vu que Couleurs
de Clare Morrall allait sortir en édition de poche (avec la même
couverture, je précise) en septembre. Double bonne nouvelle: pour les
porte-monnaie, et pour ceux et celles qui ne l'auraient pas encore lu.
Kitty
a perdu un bébé (mort-né) et, petit à petit, elle sombre, sous le
poids non seulement de cette tragédie mais surtout des lourds
secrets familiaux. Comment pourrait-elle s'en sortir alors qu'autour
d'elle tout le monde lui ment, pour son bien , prétendent-ils.
C'est une histoire poignante mais sans trémolos ni violons pour vous
signaler là où vous devez laisser tomber une t'ite larme. L'auteur nous
fait découvrir peu à peu le monde si particulier de son héroïne, elle
manipule doucement le lecteur (le genre de manipulation pas perverse du
tout) pour nous amener à comprendre les émotions que Kitty traduit en
couleurs et vit avec une intensité extrême.
Une histoire lumineuse.
07:22 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (4)
13/07/2006
Chaussure à son pied / quatre soeurs
Hermione (il va falloir que j'apprenne vite à intégrer les adresses des blogeuses dont je parle, (comment qu'on fait ?) ) aime les livres avec une romance sans qu'on ait à se triturer les neurones. Pas de problème, j'ai ça en magasin. J'ai même trouvé un thème commun à ces bouquins: les soeurs (quand on n'en a pas , forcément, on s'y intéresse...).Commençons par un roman de Jennifer Weiner,Chaussure à son pied qui vient de sortir en format poche avec une couverture à laquelle je décerne sans hésiter le prix de la couverture la plus moche, la plus sexiste et la plus trompeuse du mois. Faute de photo (toujours le même problème) je vous décris l'horreur: une trentenaire vêtue d'un jean brodé, d'un petit haut à impression panthère (chaussures assorties) est nochalamment assise sur...une boîte géante (taille rottweiller) destinée au transport des animaux;dans la cage , un homme, dubitatif. on le serait à moins. A voir cette couverture, on a l'impression que les trentenaires sont vraiment prêtes à tout pour capturer un homme ! Certes, il ya des histoires d'amour dans ce livre, mais la principale unit ces deux soeurs que tout oppose. Un grand classique mais qui fonctionne toujours, voir le roman de Katherine Pancol, Les yeux jaunes des crocodiles, dont les héroïnes sont un peu plus âgées mais qui est tout aussi agréable à lire, en plus comme il est gros, on peut le déguster un peu à la fois, un vrai bonheur de lecture !
Une dernière série: celle des 4 soeurs de Malika Ferdjoukh, (chaque titre porte le prénom d'une des soeurs). En principe, c'est destiné aux ados mais l'alarme ne s'est pas déclenchée à la médiathèque quand je les ai empruntés et la frontière est de plus en plus floue entre les auteurs pour adultes et ados, alors. Là aussi, je me suis régalée car il ya une véritable atmosphère et les portraits des héroînes sont très réussis et attachants.
N'hésitez pas à me suggérer des livres pour l'été !
14:41 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jennifer weiner, malika ferdjoukh