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14/11/2008

Lettre à Ralph

Cher Ralph,

Grâce à Amanda, que je remercie au passage, j'ai pu dévorer la suite de tes  aventures  commencées ici. Sept ans ont passé et une  fois encore Stoney Calhoun va se trouver aux prises avec des cadavres. Mais dans  Casco Bay, il  ne mène  plus l'enquête en franc  tireur car le Sherif Dickman va l'enrôler comme adjoint , ce qui nous vaut une hilarante improvisation de serment :
"-Moi, Stonewall Jackson Calhoun, je jure solennellement de  faire  respecter toutes les lois  de l'Etat du Maine qui me semblent sensées, dit Calhoun. Je  jure de faire ce que tu me demandes de faire, pourvu que  ce  ne soit pas trop stupide. je  jure que si, à tout moment, tu veux que je démissionne,je donnerai ma  démission sans faire  d'histoires. Je jure que pour l'essentiel je te dirai la vérité. Je jure de ne pas être  d'accord avec toi quand  je  te trouverai stupide. je  jure que si tu me demandes mon opinion , je  te  la donnerai , même si je  pense que ç apeut te  blesser. (Il haussa les  épaules) Bon, j'ai tout dit, hein  ? "414A+iVRDeL._SL500_AA240_.jpg
L'enquête, il faut bien l'avouer est menée de manière assez paresseuse et le  meurtrier vient quasiment  de  jeter dans les  bras de  Calhoun,  bras qu'il a fort musclés car il fend régulièrement du bois de chauffage, autant dans un but utilitaire que pour se vider la tête. Heureusement qu'en bon chien , tu  es là pour relancer l'action, Ralph, je dois dire que j'ai tourné fébrilement les pages au moment de ta disparition ! c'est bien aussi l'un  ses  rares moments où Calhoun a  perdu de son flegme, autrement il est d'une sérénité exemplaire, même quand il ne comprend pas  sa chérie qui le malmène. Elle ferait bien de faire  attention d'ailleurs, car je ne suis pas  la seule à juger Calhoun éminemment  sexy,( quoi qu'en pense  certaine Dame qui se gausse :)). J'ai  beaucoup apprécié aussi  ta manière à la fois ferme et efficace, mais sans hargne , de mâchouiller les coucougnettes du meurtrier. A croire  que la sérénité de Calhoun t'a  été transmise par osmose.  Serait-ce  l'influence de Ralph Waldo  Emerson, en  l'honneur de qui tu  as  été nommé? celle de Thoreau? Ou bien un autre effet du coup  de foudre auquel  ton maître  a  survécu mais en perdant la  mémoire ? Quoi qu'il en soit, cela le rend  fichtrement  intéressant comme  homme  et comme apparemmment il a  terminé  sa lecture de l'anthologie littéraire ,pas  de problème, je peux glisser ma  Pal dans une ou  deux valises et aller le  rejoindre. Un homme  qui  aime parler de pêche ou  de chiens et qui  vit dans une maison au fond des bois ne peut pas être  totalement  mauvais.

L'avis de  Laure

 

Casco bay William  G. Tapply. Gallmeister.  291 pages

13/11/2008

"Un bon rire vaut un biftek."

Les "perles" et autres recueils d'histoire drôles collectées par un "mystérieux" Jean-Charles ne  sont plus d'actualité mais Le petit livre des meilleures  histoires drôles  pour les enfants vous permettra  de retrouver le même humour bon  enfant , même si, et ce n'est pas pour me déplaire, un chapitre est intitulé "La vie est cruelle". J'y ai d'ailleurs trouvé mon histoire préférée , je vous la  livre in extenso :41a+cG91BrL._SL500_AA240_.jpg

"Un homme maigrichon, l'air ennuyé entre dans un bar et demande à qui appartient  le pitbull devant la porte.
Un gros costaud lui répond : "C'est MON chien ! Il  te pose un problème ? 
- Oh, non, certainement pas  .  Seulement, je crois que mon chien l'a  tué."
Le costaud bondit sur  ses pieds:
"Mais  c'est quoi votre chien ? !
- Un caniche nain
- Vous vous fichez de moi? hurle le type.  Un caniche nain qui tue un pitbull ?
- En fait je crois que votre pitbull s'est étouffé  avec..."

" Bon courage, les profs" (merci !:)), "Si les aninaux pouvaient parler, qu'est ce qu'il diraient  comme âneries !, "Supporter son enfant mode  d''emploi", "Ceux de l'asile et ceux qui le font exprès", "Deci, de là" constituent  les joyeux chapitres de ce petit livre qui, pour 4 euros, vous fera  rire en famille.

Ferdinand en a fait ses délices !

Le petit livre des meilleures histoires drôles. Le cherche Midi.127 pages.

12/11/2008

"Moi,c'est Gus."

"Y a intérêt à ce qu'elle soit sous le sapin demain matin, parce que si le Père  Noël ne m'a  rien apporté qu'une orange et une gastro-entérite, c'est vraiment qu'une ordure."Ah il ne mâche pas ses mots Le Petit Gus ! Même s'il cache à sa mère pour ne pas l'effrayer,  que Ryan, 13 ans, 80 kg, en CM2, "traverse la cour de récré comme  un taureau sans regarder en dessous de lui si  un humain traverse sa route. Et souvent, ya collision."
Il se  moque  de son grand frère , dix-sept  ans, des notes à un chiffre et une allure de" grenouille malade qui a tellement la diarrhée qu'elle est obligée  de  mettre un pantalon très serré sur les  chevilles  pour pas qu'on la suive à la trace", comprendre un jean slim , mais il apprécie  de  pouvoir encore jouer avec lui. Pareil pour sa soeur de  quinze ans qui vit des écouteurs vissés aux oreilles mais qui  le console encore  quand  il est triste...51-3NVDyAQL._SL160_AA115_.jpg
La société a changé,nous ne sommes plus dans les "Trente Glorieuses" confortables du Petit Nicolas, référence assumée. Le réchauffement climatique, les SDF, le problème des retraites sont autant à l'ordre du jour dans la famille du petit Gus que les chatons de Monica qu'il va falloir  placer ou supprimer. Nous ne sommes  plus au temps des francs , "la monnaie des dinosaures" et le petit Gus sait que le père Noël n'existe pas et qu'il vaut mieux dire la vérité aux enfants, mais l'humour et la tendresse sont toujours aussi présents.
Le processus d'identification fonctionne parfaitement (où est cachée la caméra qui nous a filmés ? !) et l'on se prend déjà à attendre  la suite des aventures du Petit Gus.
Un vrai document  sociologique mine de rien !

Le petit Gus. Claudine Desmarteaux. Panama. 155 pages.

Commentaire  de Ferdinand qui a beaucoup aimé: "C'est cool, y a même des gros mots !"

Un gros merci à Cuné !

l'avis de  Laure.

11/11/2008

Enfants cabossés

Jean-Louis Fournier, j'ai d'abord fait sa connaissance  par personnages interposés : ceux que je guettais dans l'émission "L'île  aux  enfants" (voilà qui  ne me rajeunit pas), à  savoir  Antivol, l'oiseau au sol (il a le vertige) et La  Noiraude, la vache qui rêve d'être une biche et téléphone à son vétérinaire pour lui exposer ses runinations ou ses  rêves...images.jpeg
Toujours sans savoir qu'il était aux manettes (en tant que réalisateur) , je n'aurais manqué pour rien au monde "La  minute nécessaire de  Monsieur Cyclopède", où dès l'apparition de la  bouille souriante du regretté Pierre Desproges oscillant au rythme du balancier d'une horloge comtoise,en un réflexe quasi pavlovien,  j'avais déjà le sourire aux lèvres...
J'ai enfin pu faire le lien entre tous ces éléments quand je me  suis jetée comme la vérole  sur le bas clergé sur ses manuels à la  fois drôles et impertinents où je piochais sans vergogne des exemples pour mes exercices de français,  provoquant ainsi soit l'icrédulité de mes élèves, soit leur hilarité...
Jean-Louis Fournier et moi c'est donc une longue histoire car je suis  une fan absolue de  son humour à la fois tendre, absurde  et noircissime, de sa grosse baronne et de ses voitures ,pratiques car on peut y loger un cercueil,  en abaissant le siège arrière , bien sûr .

Alors, quand Jean-Louis Fournier dans Où on va papa? prend le risque d'évoquer un thème " casse-gueule",au possible, nous présentant  dans de courtes vignettes des instantanés de sa vie avec ses deux enfants pas comme les autres, on le suit en confiance, certains d'échapper au récit convenu, à la guimauve des bons  sentiments.  Il ne se donne pas  le beau rôle , Jean-Louis, loin s'en faut, et il préfère rappeler que grâce à ses enfants il a  pu être  exempté de vignette automobile  et ainsi rouler dans  de  somptueuses voitures étrangères où il promenait ses petits princes cabossés...Qui d'autre que lui pouvait nous faire rire avec un Noël dans un institut où les parents doivent  se mettre à l'abri sous les  tables pour éviter les boules de pétanque, cadeau qu'un père a eu la " bonne" idée d'offrir  à son fils ? Qui d'autre que lui pouvait écrire41dtawSUt4L._SL500_AA240_.jpg
"Si vous aviez  été comme les autres , j'aurais peut être  eu moins peur de l'avenir.
Mais si vous aviez été comme les autres, vous auriez été comme tout le monde.
Peut être que vous n'auriez rien foutu en classe.
Vous seriez devenus délinquants.
Vous auriez bricolé le pot  d'échappement de votre scooter pour faire plus de bruit.
Vous auriez été chômeurs.
Vous auriez aimé Jean-Michel Jarre.
Vous vous seriez marié avec une conne.
Vous auriez divorcé.
Et peut être quevous auriez eu des enfants handicapés.
On l'a échappé belle."

Carapace de l'humour pour affronter la loterie génétique.

 

Où on va, papa? Jean-Louis Fournier . Stock. 155 pages bourrées de  tendresse et d'humour souvent  très noir.

Le billet de Solenn qui vous emmènera vers  plein de liens.

Celui de Joëlle.

10/11/2008

"...il n'y a rien de plus précieux que d'être l'ami d'un ami."

Il  est des livres qui tombent au bon moment : vous errez dans une  librairie, ne trouvant aucun des livres  figurant dans votre  carnet et soudain, vous ne voyez que lui. Une couverture joliment désuète, rose églantine, mettant en scène des tableaux gentiment décalés. Intrigué, vous lisez la  quatrième de couv' et aussitôt une question vous saute aux yeux : "Comment aider un enfant plongé dans le chagrin ? " suit la  promesse  d'un  roman fourre-tout comme vous les aimez . Vous feuilletez le livre en question et là, surprise, vous découvre  en images la recette du gâteau sans-peur et constatez avec amusement  que des  traces  de pattes de chien se sont glissées par-ci , qu'on aperçoit par là la queue du même canidé  et vous commencez  sérieusemnt à  douter de la classification du roman de Gila Lustiger Un bonheur  insoupçonnable.
Peu importe, vous glissez le livre sous votre bras et vous dirigez vers la caisse...618bvQbxXGL._SL500_AA240_.jpg
Bien vous en a pris  car ce  roman philosophique est un vrai bonheur. Un de ceux que l'on lit  le sourire aux lèvres et qu'on ouvre au hasard pour la plaisir  de retrouver une phrase ou une  illustration de  Emma Tissier.  De quoi s'agit-il ?   D'un homme plus tout jeune qui,  comme dans la chanson de Joe  Dassin, "les p'tits pains au chocolat" ne  se rend  pas compte que l'amour est tout près de lui, d'un homme  -le même- qui ne prend  pas le temps de regarder vraiment les enfants qui vivent  autour  de lui, d'une chienne qui  ne  se pose  pas de questions , sauf celle de l 'heure de son repas,  d'un livre  de questions justement, mais pas de réponses.  Il est aussi question  d'une grand-mère qui triche avec aplomb , enfin qui trichait , car elle est morte et Paul ne peut pas supporter d'être heureux sans  elle. On apprend  dans  ce  livre  que  "Les cailloux  ont  droit eux aussi à une  belle vue. que l'oncle Hubert vivait chez lui à l'étranger. Que les mères remarquent  toujours que quelque chose  cloche justement quand on est pressé  de sortir. Et qu'il ya des gens qui ne sont  pas faits pour comprendre l'écriture  fractionnaire."
Doté de  titres de chapitres hétéroclites, de notes en pagaille , défiant toute logique car "dans  ce roman, c'est le  coeur qui décide",Un bonheur insoupçonnable est un roman enjoué et hirsute dont on sort le  sourire aux lèvres qui soulève  mine de rien des problèmes auxquels sont  confrontés grands et petits. Réconfortant  !

Gila Lustiger. un bonheur insoupçonnable.Stock.190 pages.

09/11/2008

comment fait-elle ?

Sur son blog, elle nous régale de recettes de jardinage, de beauté et de cuisine (entre autres !). Et comme elle est un peu sorcière, elle a tapé en plein dans le mille avec ce livre-objet , Jardin de sorcière, cette crème pour les mains, home made ,et cette marmelade maison (succulente la courge et les épices !). Sans oublier une très belle carte pour ma galerie des vaches ! Un grand merci, N-talo pour ce colis plein de saveurs et de senteurs arrivé le jour d'halloween !

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08/11/2008

Une bonne soupe pour se réchauffer ...

Sorti en poche ...

Comment concilier érudition et gourmandise, goûtez-moi ça !

Au menu, 16 recettes (2 de plus que dans l'édition originale, veinardes que nous sommes!) écrites chacune à la manière d'un(e) grand(e) écrivain(e) de la littérature mondiale.9782080690401
Nous pourrons ainsi déguster la soupe de Kafka qui donne son titre au recueil, enchaîner avec l'agneau à la sauce à l'aneth de Raymond Chandler et terminer par le clafoutis grand-mère à la Virginia Woolf.
Chacun de ses pastiches se tient à la limite de l'exercice d'admiration mais ne tourne jamais au jeu de massacre. L'auteur, Marck Crick, avec un humour tout britannique, a su se glisser dans la peau de chacun de ces écrivains et nous en donne ainsi un aperçu plus apéritif qu'indigeste.
Point n'est besoin de connaître chacun des auteurs présentés, au contraire, comme dans un mezze, libre à nous d'aller ensuite découvrir plus à fond l'auteur "picoré".
Il faut noter que chacun des texte a été traduit en français par des spécialistes français des auteurs imités (Geneviève brisac a ainsi traduit le texte "de" Jane Austen), ce qui garantit la fidélité à l'esprit et au style.
J'ai eu le sourire au lèvres en piochant dans ce recueil par ailleurs illustré par Marck Crick, auteur multitalentueux qui n'hésite pas à citer les auteurs imités donnant sur leur avis en 4 ème de couv' sur La soupe de Kafka : "Qu'il pourrisse en enfer !" Graham Greene.
Nous avons même droit à la photo d'un Marck Crick, qui sans doute pour accentuer la ressemblance avec les tops modèles dont il a le physique, fait la tronche.
Dernière précision, les recettes sont tout à fait réalisables, si l'on se donne la peine de les "dégraisser" de leur littérature...41RaFq8F+gL._SL500_AA240_.jpg

07/11/2008

balade islandaise

Un chasseur poursuit une renarde très très futée dans un tourbillon de neige.La scène se déroule en Islande, nous sommes  en 1883.
De même que "la renarde consignait son journal de voyage sur l'étendue enneigée, au fur et à mesure qu'il se déroulait", 'l'auteur, nous fait remonter le temps pour nous relater les différents événements, en apparence  fort disparates, qui ont abouti à cette traque qui prendra bientôt une dimension fantastique.417SsW-YLlL._SL500_AA240_.jpg
Croisant avec habileté les fils de son récit, Sjon* nous entraîne à sa suite dans Le moindre des mondes, conte  cruel où  se croisent un botaniste  humaniste,une handicapée mentale et un révérend furieux qui civilise ses ouailles à grands coups  de gifles. Un monde rude mais où l'humanisme saura trouver sa place en faisant appel au merveilleux.
D'abord un peu interloquée par ce récit, je me suis laissée enchanter par ce très court texte où poésie et humour font bon ménage, contrebalançant ainsi une réalité souvent rude.  Un conte malicieux plein d'humanisme ,à lire bien au chaud sous la couette.

*romancier, poète et parolier des Sugarcubes (groupe dont est issue Björk).

Le moindre des mondes, Sjon, rivages poche. 123 pages

06/11/2008

"Je suis un homme seul, un homme ivre, un homme qui marche."

La gunite :  mélange de ciment et d'eau  qui fait vivre et mourir tout à la fois ces ouvriers du bâtiment  dont nous suivons les  pérégrinations dans San Francisco et ses environs. Sorte  de cow-boys urbains , à la  fois flegmatiques, économes de leurs mots et de leurs gestes, ils vivent gunite, ils respirent gunite et anesthésient leur douleur à coup de poings ou de rasades d'alcool.
L'équipe formée par Broadstreet, Rex, Juan et Don Gordo  va voir sa vie  transformée  par l'arrivée d'un contremaître improbable, sorte de prédicateur fou dont la religion serait la gunite :  "J'aime  la  gunite, dit Root. Parce que la gunite, c'est la tâche qui révèle,la  propension à l'honneu  de cette créature,  par ailleurs méprisable, connue sous le nom d'homme. La gunite, c'est l'honneur, et l'honneur, c'est tout." Il  est prêt à tout pour la gunite, y compris à faire plier le temps  devant sa volonté dictatoriale: "-Il est huit heures , dit le  gosse.
-Non, dit Root. Il n'est pas  plus de huit heures.  c'est un ordre catégorique."41ctydldMvL._SL500_AA240_.jpg
Là où  un Zola aurait mis de l'excès, de la flamboyance pour peindre les conditions  de vie et de  travail de ces hommes qui peuvent en un clin d'oeil être promus et l'instant d'après rétrogradés ou virés,  Eric Miles Williamson use d'une sobriété sans pareille. Il éclaire la noirceur de ses propos par de brefs  moments de tendresse et de poésie qui sont autant de goulées d'air, tant pour ses personnages que pour ses lecteurs.
Noir béton est un roman rare, une sorte de diamant noir qui brille d'un éclat singulier.  Envoûtant .

Noir Béton. Eric Miles  Williamson Fayard noir.353 pages intenses.

05/11/2008

Le lion est mort ce soir...

Ah ils sont contents chez moi que j'aie emprunté et non acheté Le grand bestiaire des animaux ! ça leur évitera de subir encore longtemps la lecture à haute voix des  textes de ce magnifique album. Parce qu'il faut bien l'avouer ma voix ne ressemble pas à celle de Claude Piéplu et que je n'ai pas de talent de comédienne, loin s'en faut , mais  je me régale à les lire ces textes pleins d'humour et d'un aspect pseudo-scientifique des plus réussis (et pas seulement celui consacré à la vache, mauvaises langues que vous êtes :)). Ils sont tous très bien, ! Mes chouchous ? Bon, celui de la vache '(on ne se refait pas) mais  aussi celui  de la tortue qui  a  raccroché ses crampons lejour où elle a été battue à la course par le  dindon...41WAEVq7PgL._SL500_AA240_.jpg

Quant aux illustrations, elles donnent envie d'exposer cet album sur un lutrin et d'en tourner chaque jour une page...Une totale réussite !

Ps: Ferdi a  aussi beaucoup aimé !

Editions Autrement . 40 pages. Frédéric Kessler et Olivier Charpentier.

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