17/05/2008
rattrapage 2
Vos désirs sont des ordres, Dame Cuné ! Alors voici une deuxième fournée de sorties en poche !
Pour la fête des mères ? ! :Kate Long, Manuel de la mauvaise mère
Pour faire un tour gourmand en Inde :Kalpana Swaminathan Saveurs assassines
Pour se détendre les neurones :Gail Parent Sheila Levine est morte et vit à New-York
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Made in Normandy
Des vaches normandes dans ma BAL ? Envoyées par Dame Cuné, bien sûr ! Meuhhhrci encore !
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16/05/2008
Les femmes et les enfants d'abord
Quel est le point commun entre Lettre à mon chien de François Nourissier, Bleu comme l'enfer de pHilippe Djian et Deux jours à tuer de François d'Epenoux ?
Réponse: j'ai failli tous les balancer par la fenêtre. Le seul mérite du dernier ayant été de me faire mettre le doigt sur ce qui me dérangeait dans chacun d'entre eux : la complaisance. Complaisance dans le chouchoutage de son nombril pour le premier, complaisance dans la violence pour les deux autres.
Mais revenons au roman de D'Epenoux.
Dans un premier temps, j'ai trouvé l'intrigue astucieuse: cet homme qui "pète les plombs" le week-end de son anniversaire a finalement un raison plutôt originale de le faire mais peu crédible à mon avis. Se faire haïr pour, salto arrière,se faire d'autant plus aimer, très peu pour moi. d'autant que,si au début j'ai apprécié l'humour caustique du narrateur, j'ai détesté la spirale de violence qui se met bientôt en place, violence dont les principales victimes sont les femmes et les enfants. Certes l'auteur prend la peine de souligner que ça lui fend le coeur au narrateur ,mais faut pas exagérer.Le coup de pied dans le berceau de la petite dernière qui fait rouler à terre le bébé et le fait hurler de terreur, non là ça suffit.
"Roman dérangeant"est-il écrit sur la 4 ème de couv'.Certes. Mais quel est l'objectif de l'auteur ? Nous faire admirer sa virtuosité narrative ou se complaire dans la violence physique infligée aux femmes et aux enfants ?
(Tiens cette nuit m'est revenu le titre d'un livre noir (très noir) paru il y a quelques années et qui est la réponsede la bergère aux bergers : une femme qui se rebelle contre la violence faite aux femmes : Dirty week-end...d'Helen Zahavi.)
Anne avait eu un énorme coup de coeur pour le livre et pour le film.
06:02 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (18)
15/05/2008
Séance de rattrapage
Grâce à Solenn, j'ai appris la sortie en poche aujourd'hui d'un roman que j'ai relu plusieurs fois ponctuellement pour le plaisir de retrouver les personnages...
Pas de coups de théâtres fracassants, tout est feutré dans Jours de juin
de Julia Glass. Ce roman se divise en trois étés qui vont bouleverser
la vie d'une famille écossaise.Des décès vont entraîner des
réajustements entre les personnages, réajustement des places de chacun
au sein de la famille et aussi de la vision , forcément parcellaire et
myope, que chacun a des autres.
Ce très beau texte aurait aussi pu reprendre le titre de Sylvie Doizelet Chercher sa demeure
car chacun dans le roman de julia Glass peine à trouver le pays
(Ecosse, Grèce, Etats-Unis, France) qui lui donnera la sérénité.
Si
vous aimez l'atmosphère des vielles demeures écossaises, les chiens de
berger, la musique et les livres,vous trouverez votre bonheur dans ce
livre qui n'est ni triste ni mélancolique. On y trouve même des pointes
d'humour quasiment anglais .
Julia Glass est américaine mais elle
mériterait presque qu'on lui accorde l'étiquette de romancière
anglaise, c'est dire si j'ai aimé...
06:02 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (14)
14/05/2008
"on dirait que l'hôpital psychiatrique est le lieu de toutes les émotions."
Anna , 8 ans, Paula (la narratrice dont on apprendra le prénom fort tard...),6. Une chute dans l'escalier.Anna qui a voulu protéger sa quasi jumelle devient aphasique:"Anna a perdu l'équilibre et notre famille a basculé dans l'escalier".
A l'adolescence, la situation s'inverse: pour protéger sa soeur, Paula va endosser son identité et aller passer un court séjour en hôpital psychiatrique."J'essayais de rentrer dans la langue d'Anna, de penser comme elle[...]Je voulais tout essayer, regarder par ses yeux, entrer vraiment dans son monde."
Quête de l'identité, réajustement des places dans une famille où la cadette a l'impression que toute l'attention est tournée ver sa soeur, difficulté à admettre que l'enfant, même handicapée a grandi et n'a plus besoin de ses parents, Eva Kavian traite ses thèmes avec une langue rare et qui sonne juste. Pas de pitié malséante, elle se glisse avec aisance et humour dans la peau d'une ado qui doit faire face à l'euthanasie d'un grand-père mais est aussi dévorée par l'envie de sa première sortie en boîte...
Eva kavian nous propose également une vision décapante de l' H P , de ses soignants parfois débordés et de la solidarité qui peut s'établir entre malades. Un livre lumineux.
Une auteure belge francophone dont j'avais déjà lu deux romans mais qui à chaque fois sait renouveler son écriture pour mieux nous surprendre.
L'avis de Laure
06:01 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (15)
13/05/2008
Lunatic Princess
Point n'est besoin d'avoir lu récemment Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos pour apprécier le roman épistolaire de Camille de Peretti ,Nous sommes cruels.
Deux jeunes gens,Julien et Camille (de Peretti, tiens, tiens), fervents admirateurs du classique précédemment cité, vont se donner le projet de séduire puis d'abandonner des "proies", le but du jeu étant d'obtenir des trophées écrits :courriels, lettres ,textos...qui seront bien évidemment produits comme preuves de leur réussite.
Entre-temps,nous aurons droit à d'autres correspondances qui révèleront au passage que Julien ne joue pas toujours franc-jeu, d'où de subtils rebondissements ,et qui dévoileront en outre d'autres aspects moins noirs de Camille.
Pour se dédouaner de cette cruauté, Camille écrit à une amie : "Il faut bien se faire les griffes quand on n'a pas eu la chance de naître avec ta bonté." La jeunesse est en effet la seule excuse qu'on peut leur trouver, mais le jeu deviendra vite dangereux...
Traversé de références classiques, "Le jeu de l'amour et du hasard", "Belle du seigneur", mais aussi Marguerite Yourcenar et Colette que sa grand-mère Nini conseille à Camille de lire"ça t'apprendrait les choses", Nous sommes cruels est aussi un livre sur la beauté et le pouvoir des lettres:"Rien ne remplacera une lettre avec du vrai papier qui a voyagé et qui peut se froisser et se plier et se mettre sous un oreiller et dans sa poche ou sur son coeur...".
Franchement, je ne m'attendais pas à être aussi séduite par ce livre mais j'y ai trouvé des personnages pas du tout caricaturaux, flirtant avec le désespoir parfois, mais avec panache, "Je sourirai quoiqu'il advienne , après tout on dit que c'est la plus belle manière de montrer ses dents à son adversaire."Un récit qui s'il emprunte la forme et le fond du roman de Choderlos de Laclos (qu'au passage je n'avais jamais apprécié) sait très vite s'en affranchir et montre une réelle maîtrise de l'intrigue et de la psychologie des personnages. L'humour et la tendresse y sont bien présents, en particulier dans la correspondance décousue, tendre sans être cucul entre Camille et sa grand-mère et cela fait du bien de pouvoir lire des phrases telles que celle-ci : "Je pense que la prochaine fois que je chercherai un boulot, je l'écrirai sur mon CV: "grande expérience des fous en tous genres". C'est un atout non négligeable." Bref une très agréable surprise, j'attends déjà avec impatience la sortie en poche du nouveau roman de Camille de Peretti qui s'est cette fois inspirée du roman de Perec,Les choses.
L'avis d'Antigone
06:02 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (14)
12/05/2008
Bridget mène l''enquête
Une couverture attrayante, une 4 ème de couv' où j'ai pêché "enquêtrice au foyer façon Desperate Housewife", une allusion à "Millénium" (en termes de chiffres de vente, il est vrai), et j'étais cuite : La princesse des Glaces était pour moi.
"Princesse des glaces", Alex l'est à plus d'un titre : par sa beauté et sa froideur soudaine et parce qu'on la retrouve suicidée dans une baignoire d'eau gelée...
Son amie d'enfance , Erica,la découvre et va être chargée par la famille de rédiger un texte à la mémoire de la défunte, bon prétexte pour mener l'enquête sur le passé d'Alex.
Camilla Lackberg tresse avec habileté trois intrigues: la policière, de facture classique mais riche en rebondissements ,même si Erica fait souvent fi des règles en vigueur dans la police ; la sentimentale avec une héroïne clairement donnée comme écho de Briget Jones:la trentaine bien entamée, célibataire, des kilos en trop...et un amoureux d'enfance qui a eu la bonne idée de devenir policier; une intrigue familiale enfin car Erica vient de perdre ses parents et refuse de vendre la maison familiale, contre la volonté de sa soeur,manipulée par un mari pas si bien sous tous rapports que cela (il est même carrément ignoble). Le tout traité avec pertinence, alternant émotion et humour.
La traduction est parfois lourde, on se demande si les deux traducteurs ont travaillé en harmonie, mais l'ensemble se lit avec plaisir. Une fois encore les auteurs nordiques se montrent moins frileux (je sais c'est facile!) que leurs confrères français et ne rechignent pas à évoquer des thèmes tels que la violence conjugale dans les milieux apparemment sans histoires.
J'avais deviné rapidement quel avait été le problème d'Erica mais l'auteure a su injecter une dose de noirceur supplémentaire et traiter ce thème ,devenu hélas courant,avec sensibilité .
Nous sommes loin de la réussite de Millénium mais il ne faut pas bouder son plaisir.
En prime, un conseil précieux pour ne pas attraper de cystite quand on doit s'asseoir quelque part par temps froid : glisser ses gants sous ses fesses. On ne sait pas ce qu'on doit faire pour les doigts gelés par contre...Avoir deux paires de gants ?
06:02 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (23)
11/05/2008
Surprise !
20:05 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (17)
Enfer et damnation !
Normalement ,j'aurais dû frimer et vous montrer la photo de l'exemplaire (triplement) dédicacé de "Matin brun " que m'ont très amicalement envoyé Mary et Alain Dollinger. Normalement. Mais suite à un problème technique, blablabla...je ne peux que vous renvoyer ici ! En prime vous verrez la photo de l'auteur de Déneiger le ciel.
Sorry et encore merci à Mary et Alain !
06:55 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (5)
10/05/2008
Index
A la demande générale d'une visiteuse qui se reconnaîtra, à
défaut de mettre de l'ordre dans mes piles de livres, j'en mets(un peu)
dans mon blog. Il était temps !
Je commence par les livres de 2008
et je complèterai au fil du temps avec les lectures
antérieures, ce qui me permettra de ne surtout pas compter combien de
livres j'ai lus !
Abasiyanik Sait Faik : Une histoire pour deux
anthologie:Mes 66 plus belles poésies
Beauchemin jean-françois:Le jour des corneilles
Behar Tonie :Coup bas et talons hauts
Beninca Lise :Balayer fermer partir.
Benni stefano :Margherita Dolcevita
Bienvenu Sophie : Lucie le chien
Bonotaux Gilles :Les la délégation norvégienne
Boyer frédéric : Far-Ouest
Bruen ken:Delirium Tremens
Cachin nathalie : Les trophées de Constance
Cayre Hannelore: Toiles de maître
Célarié Clémentine : Mes ailes
Chosson Martine : Parlez-vous la langue de bois ?
Clewlow carol :pas de mari, pas d'ennuis
Colwin Laurie : Accidents
Corenblit Rachel : shalom, salam, maintenant
Cusset Catherine:La haine de la famille
Delachair Lou: Boris Vian et moi
De peretti : nous sommes cruels
de Vigan delphine : No et moi
Desouches Thierry :Quand les poules auront des dents
Desplechin marie :Pome
Dessaint Pascal :Cruelles natures
Diwan Audrey :La fabrication d'un mensonge
Drabble Margaret :La mer toujours recommencée
El Ayachi Samira :La vie rêvée de Mademoiselle S.
Extebarria Lucia : Cosmofobia,
Eyre Ward Amanda :A perte de vue
Fougeray karine : Kerr Violette
Friot Bernard : agenda du (presque) poète
Gallay Claudie : dans l'or du temps
Gavalda anna : la consolante
Goby Valentine:le cahier de Leïla, de l'Algérie à Billancourt.
Indridason Arnaldur : la voix
Janicot Stéphanie : le privilège des rêveurs
Jeanney Christine :Charlémoi
Johnson pete :Croyez-moi, je suis un rebelle
July Miranda : Un bref instant de romantisme
Kavian Eva: la dernière licorne
Kérilis hélène : la magisorcière et le tamafumoir
Kurayanagami Tetsuko: Totto-Chan
Kuipers alice : Ne t'inquiète pas pour moi
Lackberg Camilla :La princesse des Glaces
Lafon Marie-Hélène: maison Santoire
Lesbre Michèle : le canapé rouge
Lewycka marina :Une brève histoire du tracteur en Ukraine
loe Erlend :Autant en emporte la femme
Malineau,jean-Luc :Proverbes et dictons farfelus
Marietta Agnès : N'attendez pas trop longtemps
Mazetti Katarina : entre le chaperon rouge et le loup c'est fini
Montero Rosa : la fille du cannibale
Moore Christopher: Le lézard lubrique de Melancholy Cove
Nessmann Philippe :Toutes les réponse aux questions que vous ne vous êtes jamais posées
mainard Doninique : Ma vie en dix-sept pieds
Manto Saadat Hasan : Viande froide
Minervudottir Gudrùn Eva :Pendant qu'il te regarde tu es la Vierge Marie
Mopurgo,Michaël :L'histoire de la licorne.
Morton brian : une fenêtre sur l'Husdson
Morton Kate : Les brumes de Riverton
Neruda Pablo : le livre des questions
O'riordan Kate :Le garçon dans la lune
O'Farrell Maggie : L'étrange disparition d'Esme Lennox,
Pancol Katherine : la valse lente des tortues
Pélegrin Dominique Louise : Ciel! Ma prairie
Pelot Pierre : La croque buissonnière
Perkins Gilman charlotte : la séquestrée
PetitJean -Cerf Cypora :le musée de la sirène
Petitjean-Cerf :le corps de Liane
Pulsatilla :La cellulite, c'est comme la mafia, ça n'existe pas.
Phillips Marie : Les dieux ne valent pas mieux
Potter Ellen : Olivia Kidney
Olivia Kidney et l'étrange maison de l'au-delà
Pullman : les royaumes du Nord
Rey Georges-François : Sauter du coq à l'âne
Reyboz cécile : Chanson pour bestioles
Reysset karine :Comme une mère.
Romer Knud: Cochon d'Allemand
Roza Bruno:Leçons de choses
Rubin Gabrielle : pourquoi on en veut aux gens qui nous font du bien
Saumont Annie : Vous descendrez à l'arrêt Roussillon
Schneider Michel :Marilyn dernières séances
Sebbar Leïla : Louisa
Sheridan Peter : la guerre des légumes
Ternynck catherine: Chambre à part
Thibert Colin :Tirez sur l'ambulance .
Trollope Joanna : les vendredi d'Eleanor
Vanyda : l'immeuble d'en face
Varley Jane Elisabeth :les femmes et les amants
Vaude Mary-Gérard : Fous de vaches
Wharton Edith: Xingu
Watara Risa : appel du pied
Watara Risa: Install
Zalberg Carole : La mère horizontale
Zariâb Spôjmaï : Dessine-moi un coq
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