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06/03/2008

Assise une fesse au bord du

Canapé rouge de Michèle Lesbre. Pas  plus. Même si  je  suis allée au bout de  ce roman  dont j'ai apprécié l'écriture,  je me suis tenue à la lisière de ce texte, y cherchant en vain la lumière promise par la  quatrième  de  couverture. 414Gwwv43GL
Trop peu d'émotions dans ces relations justes esquissées, seul compte le voyage et non pas les lieux visités  ou la personne à atteindre. Idée banale en vérité, déjà maintes fois traitée.
Même si l'auteure évite les clichés, je  suis  restée sur le quai et n'ai pas embarqué à sa suite... Il  ne me  reste plus qu'à relire  ce bon vieux Blaise Cendrars pour retrouver la magie du Transsibérien...

L'avis de Clarabel

Celui d'Amanda

celui de  Bellesahi

et plein d'autres...que vous trouverez chez Amanda !

05/03/2008

Un enfant qui a perdu sa mère, une mère qui a perdu son enfant

Plus que la thématique "penchons-nous sur le sort des jeunes SDf ", c'est davantage l'histoire croisée  d'une enfant sans mère et d'une mère qui a perdu un enfant que j'ai perçue dans le roman  de Delphine de Vigan,No et moi.
Franchement, je m'attendais au pire avec la rencontre de cette surdouée de 13 ans et de cette jeune Nolwenn,jeune SDF qui va entrer dans la vie de Lou, à l'occasion d'un exposé. Mais finalement,j'ai  trouvé beaucoup de délicatesse dans la manière d'aborder la  problématique par l'intermédiaire de  Lou qui aime la grammaire car elle structure la langue, elle qui voudrait tant que la vie  soit cadrée ...: "Dans les livres,  il  y a des chapitres pour bien séparer les moments, pour montrer que le  temps passe ou que la situation évolue, et même  parfois des parties avec des titres chargés de promesses, la  rencontre, l'espoir,  la chute, comme els tableaux. mais dans le vie, il n'y a rien, pas de titre, pas de panneau, rien qui indique attention danger, éboulements fréquents ou désillusions imminentes. Dans la vie on est tout seul avec son costume , et tant pis  s'il est tout déchiré."41DothrH_WL
En aidant, No, c'est finalement eux que les  parents de Lou aident ,thème déjà abordé par exemple par Marie Desplechin dans son roman Sans moi.
Finalement  ce que j'ai préféré, c'est le portrait de ces deux jeunes filles que tout semble opposer mais qui,  chacune à sa façon, sont en décalage par rapport au monde dans lequel elles évoluent.

L'avis de Laure

qui vous enverra chez plein d'autres lecteurs,(désolée,je  suis à la bourre !)

04/03/2008

Roméo et Marilyn

Roméo, tel est le vrai prénom  du docteur Greenson, le dernier psychanalyste de Marilyn ,Monroe, bien sûr.  Michel Schneider explore dans Marilyn dernières séances, les liens pour le moins bizarres qui s'étaient établis entre la psychanlyster et sa  célèbre patiente. ce faisant, il envisage églement les liens qui se sont tisssés  dans les  années 60 aux Etats-Unis entre cinéma  et la science mise au point par Freud,( Freud dont la fille ,Anna aura comme patiente épisodiquement la star hollywoodienne): "Chacun avait partagé la folie de l'autre"...41gkNBofWEL
Mêlant dialogues réels et inventés, chahutant la chronologie , c'est un portrait sensible et d'une intelligence  aiguë qui se donne à lire ici.
Même si comme moi on n'est pas spécialement fan de l'actrice, on ne peut qu'être touché par l'intelligence et la fragilité de la  femme : "Je vous dirais ce que je peux. Comment répondre à ce qui vous engloutit.",  "vous savez, dit-elle à Greenson venu le soir chez elle, j'ai trouvé ma  définition de la mort. Un corps dont il  faut de  débarrasser." ou bien encore:  "Quand on se dit qu'on est soi même une erreur, on n'a pas  envie de  s'entendre dire qu'on fait des fautes."
Avoir une patiente aussi célèbre ne pouvait que flatter le narcissisme de Greenson, qui lui  intima : "Laissez-moi faire et décider ce  dont vous avez besoin.", essaya de lui donner une place au sein d'une  ambiance familiale mais échoua dans son traitement et ne s'en remit pas. Les dernières pages du roman , consacrées à la manière dont Grennson vécut cet échec après la mort de Marilyn m'ont paru un peu longuettes mais je n'ai pour autant pas  boudé mon plaisir tant est passionnante cette vision fouillée et  attachante.

L'avis de  Clarabel .

03/03/2008

"La nouvelle Virginia Woolf ou la nouvelle Florence Nigntingale ? "

"L'existence de Nora tournait en effet autour de deux pôles:  le besoin d'écrire et le besoin d'aider les  autres.  mais  elle était incapable  de concilier les  deux". et en effet car dans les  fictions qu'elle r édige, Nora  perce  à jour les membres de  son entourage. Cruauté involontaire,  certes, mais pas facile  à supporter...Son histoire d'amour avec Isaac y survivra-t-elle ? 41POAcbLKnL
Traitant de la création, de ses difficultés,  des renoncements nécessaires ou imposés ("les  poétesses ne devraient pas se marier, mon ami"), Une fenêtre sur l'Hudson , envisage aussi la relation entre  Nora et sa tante en fin de vie.
J'ai lu sans déplaisir ce roman de Brian Morton mais me suis sentie tenue à distance , ne parvenant pas à  entrer véritablement dans ce texte. J'ai  davantage apprécié  la  description sans pathos  desl iens qui unissent Nora et sa tante, y trouvant davantage de chaleur humaine.

02/03/2008

Trop la honte !

Ludovic Flamant et Emmanuelle Eeckhout (dont les  dessins sont  trop craquants !) se sont mis à deux pour51lopwTpYoL nous présenter une série de  hontes, rigolotes quand ces petits incidents arrivent aux autres mais bizarrement pas rigolotes du tout quand c'est nous qui sommes concernés... De quoi rire et dédramatiser en famille !
Sélectionnée par Ferdi : "C'est trop la honte quand tu parles à quelqu'un et que ton nez fait une bulle sans prévenir."

Et vous quand est-ce que c'est trop la honte ? !

01/03/2008

Un grand merci, en retard (merci les virus internétiens !)

Merci à Katell,  Bellesahi pour ces surprises dans ma BAL !

Je ne résiste pas au plaisir de recopier la citation notée sur l'un des marque-page (et dont j'avais oublié l'auteur):

"Je n'ai jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé." Montesquieu

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29/02/2008

Le clou qui dépasse appelle le marteau

Archie Swift  débarque "dans la cour du collège avec son parapluie sous le bras, son journal sous l'autre , et autour du cou un truc innommable (une immonde  écharpe  grise, triste et terminée par deux pompons- si vous voulez  des détails qui tuent!) ". telle est du moins la description qu'en fait Miranda  Jones, la rebelle de service de ce collège anglais. Elle n'aura de cesse que de vouloir transformer Archie,  considéré par les autres élèves comme un fayot, alors que lui se voit "en avance pour [son]âge". Question de point de vue.
Archie  est par ailleurs aux prises avec la petite amie de son père venue avec sa  fille,  briser la tranquille routine  de leur vie "entre hommes".51HwBqfGmzL
Peut être  que la malice de Miranda Jones parviendra à débarrasser Archie de  cette "chercheuse d'or"...

Pete Johnson, dans Croyez-moi, je suis un rebelle fait alterner le journal d'Archie et les lettres que Miranda adresse à  "Tanta Prune", rubrique "j'ai un problème"magazine WOW!, présentant ainsi les différents points de vue des personnages . Un roman plein d'humour qui montre comment chacun doit lutter pour trouver et préserver son identité.A partir de 8  ans.

L'avis de  Cuné la  tentatrice !

28/02/2008

Avis à la population

Il pleut,  il fait froid,  chouette ,  on va pouvoir se mettre au coin du feu pour déguster le  nouveau Katherine Pancol   qui vient tout juste de sortir !
Suite des yeux jaunes des crocrodiles, La valse lente des tortues  va  se danser dans chaque bonne librairie.

le site de l'auteure

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Lucie coeur de fraise le chien

Lucie le chien rassemble des billets parus sur un blogue québécois, tenue par une expatriée française.
Se glissant dans la  peau  de sa chienne,Sophie Bienvenu nous montre son univers à travers les yeux de Lucie ("de descendance  russe du côté de la noblesse").Un univers où le jeu,les croquettes, les relations hiérarchiques(description hilarante de Lucie  tentant de  se glisser dans le lit de ses "parents", So et Dale) mais surtout l'affection tiennent une place prépondérante.41qiEX5HeTL

Luie aime tout- en n'aimant pas- mais en aimant quand même -ses rivaux, Nous le  gros chien et son Ticha Joséphine. Elle  apprécie  les petites vieilles car elles "te prennent sur les genoux et te  donnent des biscuits qu'elles ont  fait elle-mêmes, et elles  te caressent jusqu'à  ceque tu sois  tellement bien que la mort pourrait venir te prendre et que ça  ne te  ferait ni chaud ni  froid". La mort, d'ailleurs, Lucie  en a une vision naïve mais pas gnangnan.  Lucie  cite comme un juke-box  des chansons des  années  60 et 80 ,mélangeant sans  vergogne Stéphane Eicher et Serge lama. Lucie  cabotine (je sais  elle est facile) et on en redemande. Seul bémol,  le dernier billet avec ses  relents xénophobes dont on se demande  ce qu'il vient faire là ...

Livre voyageur grâce à la gentillesse de Cuné que je remercie au passage ! à qui le  tour ?

c'est Frisette qui l'avait envoyé à Cuné !

27/02/2008

déswaption

N'en déplaise à l'éditeur, j'ai bel et bien lâché l'histoire de cet obsessionnel,adolescent attardé qui se trouve pris  dans une mécanique infernale. Antony Moore et son swap n'auront pas déclenché chez moi le moindre sourire, juste une vague nausée: personnages trop gris,ressassant leurs échecs, mangeant des rognons-pas assez cuits au p'tit déj',sans faon merci.  J'ai davantage perçu l'aspect tragique que comique de ce roman. Tant pis !
Seul point positif,les points de vue, très différents, sur le même événement envisagé par des personnages différents.
Je ne devais pas être dans le bon état d'esprit ...
L'avis de Cuné
D'Amanda que je remercie pour cet envoi
de Bellesahi.