06/03/2008
Assise une fesse au bord du
Canapé rouge de Michèle Lesbre. Pas plus. Même si je suis allée au bout de ce roman dont j'ai apprécié l'écriture, je me suis tenue à la lisière de ce texte, y cherchant en vain la lumière promise par la quatrième de couverture.
Trop peu d'émotions dans ces relations justes esquissées, seul compte le voyage et non pas les lieux visités ou la personne à atteindre. Idée banale en vérité, déjà maintes fois traitée.
Même si l'auteure évite les clichés, je suis restée sur le quai et n'ai pas embarqué à sa suite... Il ne me reste plus qu'à relire ce bon vieux Blaise Cendrars pour retrouver la magie du Transsibérien...
L'avis de Clarabel
Celui d'Amanda
celui de Bellesahi
et plein d'autres...que vous trouverez chez Amanda !
06:02 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés | Lien permanent | Commentaires (27)
05/03/2008
Un enfant qui a perdu sa mère, une mère qui a perdu son enfant
Plus que la thématique "penchons-nous sur le sort des jeunes SDf ", c'est davantage l'histoire croisée d'une enfant sans mère et d'une mère qui a perdu un enfant que j'ai perçue dans le roman de Delphine de Vigan,No et moi.
Franchement, je m'attendais au pire avec la rencontre de cette surdouée de 13 ans et de cette jeune Nolwenn,jeune SDF qui va entrer dans la vie de Lou, à l'occasion d'un exposé. Mais finalement,j'ai trouvé beaucoup de délicatesse dans la manière d'aborder la problématique par l'intermédiaire de Lou qui aime la grammaire car elle structure la langue, elle qui voudrait tant que la vie soit cadrée ...: "Dans les livres, il y a des chapitres pour bien séparer les moments, pour montrer que le temps passe ou que la situation évolue, et même parfois des parties avec des titres chargés de promesses, la rencontre, l'espoir, la chute, comme els tableaux. mais dans le vie, il n'y a rien, pas de titre, pas de panneau, rien qui indique attention danger, éboulements fréquents ou désillusions imminentes. Dans la vie on est tout seul avec son costume , et tant pis s'il est tout déchiré."
En aidant, No, c'est finalement eux que les parents de Lou aident ,thème déjà abordé par exemple par Marie Desplechin dans son roman Sans moi.
Finalement ce que j'ai préféré, c'est le portrait de ces deux jeunes filles que tout semble opposer mais qui, chacune à sa façon, sont en décalage par rapport au monde dans lequel elles évoluent.
L'avis de Laure
qui vous enverra chez plein d'autres lecteurs,(désolée,je suis à la bourre !)
06:03 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (17)
04/03/2008
Roméo et Marilyn
Roméo, tel est le vrai prénom du docteur Greenson, le dernier psychanalyste de Marilyn ,Monroe, bien sûr. Michel Schneider explore dans Marilyn dernières séances, les liens pour le moins bizarres qui s'étaient établis entre la psychanlyster et sa célèbre patiente. ce faisant, il envisage églement les liens qui se sont tisssés dans les années 60 aux Etats-Unis entre cinéma et la science mise au point par Freud,( Freud dont la fille ,Anna aura comme patiente épisodiquement la star hollywoodienne): "Chacun avait partagé la folie de l'autre"...
Mêlant dialogues réels et inventés, chahutant la chronologie , c'est un portrait sensible et d'une intelligence aiguë qui se donne à lire ici.
Même si comme moi on n'est pas spécialement fan de l'actrice, on ne peut qu'être touché par l'intelligence et la fragilité de la femme : "Je vous dirais ce que je peux. Comment répondre à ce qui vous engloutit.", "vous savez, dit-elle à Greenson venu le soir chez elle, j'ai trouvé ma définition de la mort. Un corps dont il faut de débarrasser." ou bien encore: "Quand on se dit qu'on est soi même une erreur, on n'a pas envie de s'entendre dire qu'on fait des fautes."
Avoir une patiente aussi célèbre ne pouvait que flatter le narcissisme de Greenson, qui lui intima : "Laissez-moi faire et décider ce dont vous avez besoin.", essaya de lui donner une place au sein d'une ambiance familiale mais échoua dans son traitement et ne s'en remit pas. Les dernières pages du roman , consacrées à la manière dont Grennson vécut cet échec après la mort de Marilyn m'ont paru un peu longuettes mais je n'ai pour autant pas boudé mon plaisir tant est passionnante cette vision fouillée et attachante.
L'avis de Clarabel .
05:05 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (12)
03/03/2008
"La nouvelle Virginia Woolf ou la nouvelle Florence Nigntingale ? "
"L'existence de Nora tournait en effet autour de deux pôles: le besoin d'écrire et le besoin d'aider les autres. mais elle était incapable de concilier les deux". et en effet car dans les fictions qu'elle r édige, Nora perce à jour les membres de son entourage. Cruauté involontaire, certes, mais pas facile à supporter...Son histoire d'amour avec Isaac y survivra-t-elle ?
Traitant de la création, de ses difficultés, des renoncements nécessaires ou imposés ("les poétesses ne devraient pas se marier, mon ami"), Une fenêtre sur l'Hudson , envisage aussi la relation entre Nora et sa tante en fin de vie.
J'ai lu sans déplaisir ce roman de Brian Morton mais me suis sentie tenue à distance , ne parvenant pas à entrer véritablement dans ce texte. J'ai davantage apprécié la description sans pathos desl iens qui unissent Nora et sa tante, y trouvant davantage de chaleur humaine.
06:01 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (9)
02/03/2008
Trop la honte !
Ludovic Flamant et Emmanuelle Eeckhout (dont les dessins sont trop craquants !) se sont mis à deux pour nous présenter une série de hontes, rigolotes quand ces petits incidents arrivent aux autres mais bizarrement pas rigolotes du tout quand c'est nous qui sommes concernés... De quoi rire et dédramatiser en famille !
Sélectionnée par Ferdi : "C'est trop la honte quand tu parles à quelqu'un et que ton nez fait une bulle sans prévenir."
Et vous quand est-ce que c'est trop la honte ? !
06:04 Publié dans Lu par ferdinand (8ans) | Lien permanent | Commentaires (15)
01/03/2008
Un grand merci, en retard (merci les virus internétiens !)
06:02 Publié dans la galerie des vaches | Lien permanent | Commentaires (9)
29/02/2008
Le clou qui dépasse appelle le marteau
Archie Swift débarque "dans la cour du collège avec son parapluie sous le bras, son journal sous l'autre , et autour du cou un truc innommable (une immonde écharpe grise, triste et terminée par deux pompons- si vous voulez des détails qui tuent!) ". telle est du moins la description qu'en fait Miranda Jones, la rebelle de service de ce collège anglais. Elle n'aura de cesse que de vouloir transformer Archie, considéré par les autres élèves comme un fayot, alors que lui se voit "en avance pour [son]âge". Question de point de vue.
Archie est par ailleurs aux prises avec la petite amie de son père venue avec sa fille, briser la tranquille routine de leur vie "entre hommes".
Peut être que la malice de Miranda Jones parviendra à débarrasser Archie de cette "chercheuse d'or"...
Pete Johnson, dans Croyez-moi, je suis un rebelle fait alterner le journal d'Archie et les lettres que Miranda adresse à "Tanta Prune", rubrique "j'ai un problème"magazine WOW!, présentant ainsi les différents points de vue des personnages . Un roman plein d'humour qui montre comment chacun doit lutter pour trouver et préserver son identité.A partir de 8 ans.
L'avis de Cuné la tentatrice !
06:04 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (6)
28/02/2008
Avis à la population
Il pleut, il fait froid, chouette , on va pouvoir se mettre au coin du feu pour déguster le nouveau Katherine Pancol qui vient tout juste de sortir !
Suite des yeux jaunes des crocrodiles, La valse lente des tortues va se danser dans chaque bonne librairie.
le site de l'auteure
16:13 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (14)
Lucie coeur de fraise le chien
Lucie le chien rassemble des billets parus sur un blogue québécois, tenue par une expatriée française.
Se glissant dans la peau de sa chienne,Sophie Bienvenu nous montre son univers à travers les yeux de Lucie ("de descendance russe du côté de la noblesse").Un univers où le jeu,les croquettes, les relations hiérarchiques(description hilarante de Lucie tentant de se glisser dans le lit de ses "parents", So et Dale) mais surtout l'affection tiennent une place prépondérante.
Luie aime tout- en n'aimant pas- mais en aimant quand même -ses rivaux, Nous le gros chien et son Ticha Joséphine. Elle apprécie les petites vieilles car elles "te prennent sur les genoux et te donnent des biscuits qu'elles ont fait elle-mêmes, et elles te caressent jusqu'à ceque tu sois tellement bien que la mort pourrait venir te prendre et que ça ne te ferait ni chaud ni froid". La mort, d'ailleurs, Lucie en a une vision naïve mais pas gnangnan. Lucie cite comme un juke-box des chansons des années 60 et 80 ,mélangeant sans vergogne Stéphane Eicher et Serge lama. Lucie cabotine (je sais elle est facile) et on en redemande. Seul bémol, le dernier billet avec ses relents xénophobes dont on se demande ce qu'il vient faire là ...
Livre voyageur grâce à la gentillesse de Cuné que je remercie au passage ! à qui le tour ?
c'est Frisette qui l'avait envoyé à Cuné !
06:03 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (10)
27/02/2008
déswaption
N'en déplaise à l'éditeur, j'ai bel et bien lâché l'histoire de cet obsessionnel,adolescent attardé qui se trouve pris dans une mécanique infernale. Antony Moore et son swap n'auront pas déclenché chez moi le moindre sourire, juste une vague nausée: personnages trop gris,ressassant leurs échecs, mangeant des rognons-pas assez cuits au p'tit déj',sans faon merci. J'ai davantage perçu l'aspect tragique que comique de ce roman. Tant pis !
Seul point positif,les points de vue, très différents, sur le même événement envisagé par des personnages différents.
Je ne devais pas être dans le bon état d'esprit ...
L'avis de Cuné
D'Amanda que je remercie pour cet envoi
de Bellesahi.
06:14 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés | Lien permanent | Commentaires (11)