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12/03/2008

Dans mes mots-valises il y a "le carnaval d'Arlequin"...

Imaginez un monde qui  se déglingue -rien à voir avec le notre, bien sûr- un monde où les animaux sont "malmorphosés" les uns  après les  autres... Heureusement, la magissorcière avec son "zieutatou" prend vite conscience de la pollution qui risque de s'abattre sur la planète tourneboule...51bYEkLUmzL
Jouant avec les mots, Hélène Kérilis nous conte cette histoire de  rédemption et d'écologie avec un style sautillant, comme les mots qu'elle invente.  Quant aux illustrations de Vanessa Hié, elles combinent différentes techniques (collages, grattages...) pour nous faire entrer à  petits pas dans l'oeuvre de Joan Miro, les personnages de l'histoire  s'étant comme échappés du tableau du peintre catalan.
A la  fin de l'histoire le lecteur découvre sur une double  page le  tableau de Miro que  cet album nous a amené  à découvrir. Des informations sur le peintre  sous forme  ludique répondent aux questions que pourrait se poser le lecteur. Une manière intelligente et enjouée de  faire découvrir  la peinture aux enfants de tous âges  (à partir de 7 ans).

Un travail d'édition remarquable ! Bravo à L'élan vert !

11/03/2008

les licornes vivent toujours...

Une histoire de livres, d'amour des livres, qui  naît peu à peu mais qui donnera l'énergie de sauver une bibliothèque dans un pays en guerre, le tout accompagné par la présence magique d'une licorne, tels sont  les  principaux ingrédients de L'histoire de la licorne.51874KQGAAL
Ce roman de  Michaël Mopurgo, le premier de cet auteur que nous lisions, nous a emballés tous les deux. Ferdi a  jugé les dessins de Gary Blythe très beaux car "comme des brouillons". Beaucoup d'émotion dans ce magnifique texte !
Un grand merci à  Bellesahi pour ce cadeau !

10/03/2008

Sixties à la campagne

En une quarantaine de vignettes, Bruno Roza évoque dans Leçons de choses toute une époque révolue, celle des années 60 .51EENYTWEXL
Consacrés à tout un bric-à -brac hétéroclite ,( le presse-purée, les bocaux, les lapins...), ces  textes courts restituent la saveur d'une enfance où dominent les figures parentales et surtout celle de la grand-mère , par rapport à la masse indifférenciée des enfants de la famille. Des saynètes mettent également en scène les moments phares de l'enfance (la vaccination, chez le coiffeur...), les peurs générées par les germes des pommes de terre à la cave ou l'escalier sombre et ambivalent...
On ne peut que penser bien évidemment à Philippe Delerm,mais là où les  textes de Delerm ont la beauté mais aussi la fragilité d'une bulle de savon, la force de ceux de Roza réside dans cette langue charnue et comme  inspirée  directement par ces auteurs des livres de lecture de l'époque.
A lire comme on feuillèterait un album de famille...

L'avis de Katell qui a  en a fait un livre voyageur pour mon plus grand plaisir

09/03/2008

z'êtes sympas, les filles !

Une vache rouge ? Hop, une photo de Cuné !

Un p'tit tour au salon de l'agriculture ? Hop un carnet (qui tombe juste à point),  de la doc de la maison d'édition Castor et Pollux, une carte postale d'une vache allemande  qui arrivent dans ma BAL via Val !
Merci les filles,  ça fait chaud au coeur !DSC01698DSC01700
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08/03/2008

Illettrée

Battues
Violées
Humiliées

Voilées
Lapidées
Excisées

Niées
Insultées
Sous-payées

Réifiées
Dénudées
Exploitées

Pourquoi, ici, le féminin l'emporte-t-il sur le masculin ?

Cathulu

06:17 Publié dans Croqué sur le vif | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : femmes

07/03/2008

"What a glorious day!"

41ylClKuHALD'abord un peu d'appréhension : vais-je retrouver le charme  des  yeux jaunes des crocodiles ? Les suites sont si souvent décevantes, davantage dictées par l'économie que par l'envie réelle...
Mais très rapidement la magie opère, grâce aux rappels savamment instillés  par Katherine Pancol, on se réinstalle très vite parmi  les nombreux personnages de cette Valse lente des tortues , qui nous redeviennent très vite familiers, comme de vieux amis perdus de vue avec qui la conversation reprend comme si nous nous étions quittés la veille. Nous retrouvons avec plaisir Jo(séphine) qui se juge elle même "femme de peu d'éclat"et  a bien du mal à s'habituer à la  richesse et à la notoriété que lui a apporté son livre, ses filles, la plus jeune découvrant les joies  de l'amour,l'aînée celle de la réussite dans son école de mode londonnienne...Quant à Iris,dont le "coeur est un cactus hérissé de sourires", la soeur dominatrice de Jo , elle a bien du mal à encaisser le succès de  cette dernière mais n'a pas dit son dernier mot.
Si les sentiments et les relations familiales priment toujours, la tonalité devient parfois plus sombre avec des incursions dans le monde du polar et Katherine Pancol nous fait passer en un clin d'oeil du sourire à l'angoisse. Son roman, comme la vie  fourmille d'histoires, on se cultive au passage en apprenant (entre autre)d'où  vient l'expression "travailler au noir"*, on croise un chien noir si moche qu'il sera appelé Duguesclin, (je vous laisse  deviner pourquoi), chien qui adore le jazz, quelques tortues qui passent mine de rien,à deux ou quatre pattes, des tas de personnages parmi lesquels on évolue sans aucun souci de se perdre, et l'on valse lentement de page en page pour faire durer le plaisir ...

Cuné m'a fait découvrir le  terme "page turner", livre qui donne envie de tourner les pages, il faudrait en inventer un autre pour correspondre au roman de  katherine Pancol, livre qui donne  envie de tourner les pages mais pour lequel  on se rationne volontairement pour que le plaisir dure un peu plus longtemps...

le site de l'auteure


*"La chartre des artisans [...]exigeait que le travail ne s'effectue qu'à la lumière du jour.certains maîtres , pour augmenter le  rendement de leurs ouvriers, les  faisaient travailler à la  chandelle, une fois la nuit tombée, ce qui était interdit." (p.531)

06/03/2008

Assise une fesse au bord du

Canapé rouge de Michèle Lesbre. Pas  plus. Même si  je  suis allée au bout de  ce roman  dont j'ai apprécié l'écriture,  je me suis tenue à la lisière de ce texte, y cherchant en vain la lumière promise par la  quatrième  de  couverture. 414Gwwv43GL
Trop peu d'émotions dans ces relations justes esquissées, seul compte le voyage et non pas les lieux visités  ou la personne à atteindre. Idée banale en vérité, déjà maintes fois traitée.
Même si l'auteure évite les clichés, je  suis  restée sur le quai et n'ai pas embarqué à sa suite... Il  ne me  reste plus qu'à relire  ce bon vieux Blaise Cendrars pour retrouver la magie du Transsibérien...

L'avis de Clarabel

Celui d'Amanda

celui de  Bellesahi

et plein d'autres...que vous trouverez chez Amanda !

05/03/2008

Un enfant qui a perdu sa mère, une mère qui a perdu son enfant

Plus que la thématique "penchons-nous sur le sort des jeunes SDf ", c'est davantage l'histoire croisée  d'une enfant sans mère et d'une mère qui a perdu un enfant que j'ai perçue dans le roman  de Delphine de Vigan,No et moi.
Franchement, je m'attendais au pire avec la rencontre de cette surdouée de 13 ans et de cette jeune Nolwenn,jeune SDF qui va entrer dans la vie de Lou, à l'occasion d'un exposé. Mais finalement,j'ai  trouvé beaucoup de délicatesse dans la manière d'aborder la  problématique par l'intermédiaire de  Lou qui aime la grammaire car elle structure la langue, elle qui voudrait tant que la vie  soit cadrée ...: "Dans les livres,  il  y a des chapitres pour bien séparer les moments, pour montrer que le  temps passe ou que la situation évolue, et même  parfois des parties avec des titres chargés de promesses, la  rencontre, l'espoir,  la chute, comme els tableaux. mais dans le vie, il n'y a rien, pas de titre, pas de panneau, rien qui indique attention danger, éboulements fréquents ou désillusions imminentes. Dans la vie on est tout seul avec son costume , et tant pis  s'il est tout déchiré."41DothrH_WL
En aidant, No, c'est finalement eux que les  parents de Lou aident ,thème déjà abordé par exemple par Marie Desplechin dans son roman Sans moi.
Finalement  ce que j'ai préféré, c'est le portrait de ces deux jeunes filles que tout semble opposer mais qui,  chacune à sa façon, sont en décalage par rapport au monde dans lequel elles évoluent.

L'avis de Laure

qui vous enverra chez plein d'autres lecteurs,(désolée,je  suis à la bourre !)

04/03/2008

Roméo et Marilyn

Roméo, tel est le vrai prénom  du docteur Greenson, le dernier psychanalyste de Marilyn ,Monroe, bien sûr.  Michel Schneider explore dans Marilyn dernières séances, les liens pour le moins bizarres qui s'étaient établis entre la psychanlyster et sa  célèbre patiente. ce faisant, il envisage églement les liens qui se sont tisssés  dans les  années 60 aux Etats-Unis entre cinéma  et la science mise au point par Freud,( Freud dont la fille ,Anna aura comme patiente épisodiquement la star hollywoodienne): "Chacun avait partagé la folie de l'autre"...41gkNBofWEL
Mêlant dialogues réels et inventés, chahutant la chronologie , c'est un portrait sensible et d'une intelligence  aiguë qui se donne à lire ici.
Même si comme moi on n'est pas spécialement fan de l'actrice, on ne peut qu'être touché par l'intelligence et la fragilité de la  femme : "Je vous dirais ce que je peux. Comment répondre à ce qui vous engloutit.",  "vous savez, dit-elle à Greenson venu le soir chez elle, j'ai trouvé ma  définition de la mort. Un corps dont il  faut de  débarrasser." ou bien encore:  "Quand on se dit qu'on est soi même une erreur, on n'a pas  envie de  s'entendre dire qu'on fait des fautes."
Avoir une patiente aussi célèbre ne pouvait que flatter le narcissisme de Greenson, qui lui  intima : "Laissez-moi faire et décider ce  dont vous avez besoin.", essaya de lui donner une place au sein d'une  ambiance familiale mais échoua dans son traitement et ne s'en remit pas. Les dernières pages du roman , consacrées à la manière dont Grennson vécut cet échec après la mort de Marilyn m'ont paru un peu longuettes mais je n'ai pour autant pas  boudé mon plaisir tant est passionnante cette vision fouillée et  attachante.

L'avis de  Clarabel .

03/03/2008

"La nouvelle Virginia Woolf ou la nouvelle Florence Nigntingale ? "

"L'existence de Nora tournait en effet autour de deux pôles:  le besoin d'écrire et le besoin d'aider les  autres.  mais  elle était incapable  de concilier les  deux". et en effet car dans les  fictions qu'elle r édige, Nora  perce  à jour les membres de  son entourage. Cruauté involontaire,  certes, mais pas facile  à supporter...Son histoire d'amour avec Isaac y survivra-t-elle ? 41POAcbLKnL
Traitant de la création, de ses difficultés,  des renoncements nécessaires ou imposés ("les  poétesses ne devraient pas se marier, mon ami"), Une fenêtre sur l'Hudson , envisage aussi la relation entre  Nora et sa tante en fin de vie.
J'ai lu sans déplaisir ce roman de Brian Morton mais me suis sentie tenue à distance , ne parvenant pas à  entrer véritablement dans ce texte. J'ai  davantage apprécié  la  description sans pathos  desl iens qui unissent Nora et sa tante, y trouvant davantage de chaleur humaine.