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22/02/2008

Pour vivre

Pour vivre  est un très bel objet qui se présente un peu comme un coffret fermé par un ruban rose et d'où s'échapperaient des poèmes écrits par Bernard Friot et mis en matière par Catherine Louis. 51P8252E90L
Beaucoup de couleurs sourdes pour accompagner ces textes en  demi-teintes qui jouent avec l'espace  de la double page. Un texte juste pour vous donner envie :
poser sa tête
    sur l'oreiller
          sur une épaule
             au creux d'une main

           un geste pour la vie
                sommeil
                       caresse
                             abandon

           reposer le trop- plein de pensées
                                               d'émotions
                                                 de souffrances

                                                 poser sa tête
                                                            ou la perdre

06:02 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (7)

21/02/2008

Un roman comme un bon vieux pull

Un jolie couverture, une auteure anglaise, un titre simple et carré, rien de tel pour passer un bon moment !
les femmes et les amants de Jane Elisabeth Varley tient bien ses promesses.
Trois soeurs bien installées dans la vie, leurs amours qui se délittent, leurs illusions aussi, on sait que ça finira bien et ça aussi ça fait du bien.517V232XD9L
Même si les silences sont systématiquement "à couper au couteau", on s'en fiche un peu car les méchants sont très méchants, les ambitieux sont prêts à toutes les bassesses pour se faire élire, les femmes ont des remords quand elles trompent leurs maris qui eux n'en ont pas mais la  vengeance d'une femme dont les yeux se  sont enfin dessillés est terrible et on jubile !
On se promène aussi bien dans les milieux huppés que  très pauvres, on rencontre un self-made man irlandais très craquant et on est contente. De la belle ouvrage, pas prise detête pour un sou !

20/02/2008

Une place pour les hommes

"Elle me plaît tout de suite. Je n'ai pas d'effort à faire pour lui sourire, lui parler, la comprendre. les mots, les attitudes me viennent naturellement.Je vois bien que ,de son côté,les  choses sont pareilles. Tout se passe  comme si chacune de nous venait de rencontrer son reflet dans un miroir."Ainsi s'exprime Verte quand elle  rencontre son alter ego Pome , sorcière en devenir elle aussi.41_I2ySVTBL
Dans ce volume ,Marie  Desplechin nous montre l'évolution des deux jeunes filles, tant dans le domaine  de la sorcellerie que dans leur relation aux autres et en particulier au monde des hommes. Verte, en effet a retrouvé non seulement un père mais un grand-père que cette relation a métamorphosé.Lui si taciturne  et strict a su arrondir les angles et chouchoute avec allégresse Verte et ses amis, tout en lorgnant avec admiration vers Anastabotte, la grand-mère de Verte. Quant à Gérard, le père de Verte, il va  enfin ouvrir les yeux et vivra une relation plus pacifiée avec la mère de Verte. On arrivera même à faire un p'tite place pour le copain de ces demoiselles, Soufi ...
Bousculant jouyeusement les conventions,  ce roman nous montre l'importance des grands-parents mais aussi la nécessité de ne pas se montrer sectaire, c'est à dire de ne pas sescouper d'une moitié de l'humanité ...Encore plus réussi que le premier !

19/02/2008

Tu seras une sorcière ma fille !

Quand , sans toucher à rien, par la seule puissance de son" sale caractère" ,la petite Verte, onze ans fracasse pour 500 francs de vaisselle (75 euros), sa mère contemple le désastre avec "des hoquets de joie". et pense :"Si ce n'était pas là la signature d'un pouvoir surnaturel, je voulais bien me faire fée des  bois." Car dans le famille de Verte, on est sorcière de mère en fille que ca plaise ou non.41fvLNu4pYL
Verte rechignant un peu, sa mère Ursule passera le relais à la grand-mère Anastabotte, sorcière respectée par tout le monde de la sorcellerie. Mais Verte n'a de cesse que de  retrouver ...son père, un mortel tout ce qu'il y a de plus normal, la preuve: son prénom bien banal : Gérard.
Marie Desplechin,sous prétexte de sorcellerie, nous montre ici une famille matrilinéaire, où la transmission se fait par les femmes et où  les hommes n'ont, apparemment, qu'un rôle secondaire. Ce n'est pas non plus un hasard si à plusieurs reprises on souligne l'aspect précoce de la manifestation de sorcellerie de Verte, ce passage symbolique à l'adolescence entraînant un conflit avec la mère qui sera pacifié par la grand-mère qui prend le relais de la transmission du savoir.
Une jolie manière d'envisager le passage à l'adolescence  et de montrer le pouvoir des femmes !

L'avis de Clarabel

celui de  Malice

18/02/2008

"C'est en lisant qu'on devient liseron"(Lise Deharme)

"Qui vole un boeuf est vachement musclé" (Chaval) est le préféré de Ferdi. J'avoue une faiblesse  pour celui de Lise  Deharme  cité dans le titre mais à chacun de faire son choix  dans ces  Proverbes et dictons farfelus 41mOq2qBeIL
que nous présente Jean-Hughes Malineau, grand jongleur de mots devant l'éternel.
Après nous avoir remis en tête  quelques proverbes "classiques", Malineau nous les montre "passés à  la moulinette" par, entre autres, Eluard, Péret, Alphonse Allais, Pierre Desproges, mon chouchou,
"Noël au balcon
Pâques aux tisons.
Noël en Espagne
Pâques aux rabanes"
ou...Malineau.
Dans une deuxième  partie, il nous propose des jeux et poèmes à partir de dictons et d'expressions.
Y plus qu'à !
5173KFEDSELJ'ai particulièrement aimé la partie concernant les métiers imaginaires,"Garage parisien , urgent,  cherche rongeur de frein et rouleur de mécanique", faisant écho à un autre livre que j'avais adoré et dont il  n'est pas fait mention dans le Malineau,le magnifique Au boulot des Chats Pelés , dont j'avais déjà parlé ici !
Une bibliographie très riche complète l'ouvrage en faisant ainsi un très bon outil pédagogique, auquel les illustrations de Pierre Caillou apportent une touche de tendresse.

17/02/2008

plus jamais ...

ceciDSC01690












mias vivement le printemps que je puisse voir cela derrière chez moi (ou presque !)

Un grand merci à Cuné et Anne !DSC01689

16/02/2008

And the Winners are ...

Distribution des prix (z'avez pas connu, z'êtes trop jeunes), classement, palmarès tout ça n'est pas ma tasse de thé mais  bon, même si  j'ai des scrupules pour ceux qui ne seront pas cités (mais que j'aime beaucoup , la preuve ma liste de liens mais est longue, trop pour que j'aille vous visiter chaque jour !), comme ça fait chaud au coeur d'être nommé,allez je me lance :

Dans la catégorie Grandes tentatrices devant l'éternel:DSC01677

Cuné, ses enthousiasmes, sa générosité, son austenite galopante;(sans oublier le fait que c'est une lève-tôt sur qui je peux toujours compter de bon matin avant de partir au boulot !)

Laure, sa sensibilité, son ecclectisme;

Clarabel, qui avec Laure et Cuné ,m'a donné envie de créer mon blog ;(mais comment fait-elle pour lire  autant ? et pour être aussi souvent posotive ? !)

Dans la catégorie Y a pas que les livres dans la vie

Bellesahi, pour ses photos, sa sensibilité et sa fidélité sans faille;

N-talo, pour ses billets emplis d'émotions, ses mains vertes , sa générosité...

Ch'ti 31 , en pause pour l'instant, pour ses billets plein d'humour et d'humeurs !

Fashion, qui aime les vaches et me fait découvir plein de beaux jeunes gens  dont je ferai bien mon quatre heures...

Amanda , qui me fait bien rire avec sa Perrette...

Kahlan, pour ses talents et les ondes positives qu'elle dégage...

Lolo,  pour ses recettes tentatrices et en particulier son crumble de poires à se lécher les doigts !

Un gros bisou à tous ceux que je n'ai pas cités faute de place !!! 10 c'est trop peu !

Et pour les autres,je vous refile la patate chaude !

15/02/2008

Les paresseuses ont un blog !

C'est ici et on peut même gagner un exemplaire de "les  abdos-fessiers des paresseuses". Bon nous n'en avons pas besoin c'est sûr, mais si  ça marche par l'imposition des mains, on en veut bien !vip

Dis-moi comment tu donnes , je te dirai qui tu es...

"Tout don engendre une dette, et toute dette doit être apurée." telle  est la conclusion de Gabrielle Rubin dans
Pourquoi on en veut aux gens qui nous font du bien.
La psychanalyste s'intéresse aux problèmes  qu'entraînent aussi bien les dons personnels, qu'ils soient matériels  ou  psychiques si le principe énoncé plus haut n'est pas respecté.51DJPC9Q1jL
S'appuyant aussi bien sur des cas cliniques que sur des personnages de la littérature , ce que j'ai particulièrement apprécié, Gabrielle Rubin décortique les mécanismes des dettes intarissables,  des dettes niées et des dettes négatives , illustrant ce dernier propos par l'exemple du tueur en série Guy Georges.
Son analyse du Voyage de M. Perrichon, pièce de  Labiche m'a  donné envie de découvrir cette oeuvre. Je suis néanmoins restée plus sceptique sur celle de Mars de Fritz Zorn (il est vrai que j'ai lu ce roman il y a plus de 20 ans et que le souvenir que j'en ai gardé a dû fortement s'altérer).
Le chapitre d'introduction et celui de conclusion m'ont semblé un peu répétitifs, l'écriture est classique et parfois un peu trop moralisatrice à mon goût. Ce texte se lit cependant sans déplaisir et avec intérêt.

14/02/2008

De l'inconstance du désir

Dans Les trophées de Constance, Nathalie Cachin donne à voir, dans une série de vignettes très (trop ? ) courtes, ces entre-deux du désir, ces frôlements, ces mèches de cheveux qu'on laisse sciemment traîner, ces situations qui pourraient mais qui finalement...21GgJLzF8uL
On aurait aimé éviter le fiancé qui travaille à l'ambassade de France à Tokyo et son exotisme superficiel ,on se  régale davantage quand l'auteure se lâche ,en particulier dans "le  trophée de Constance" où elle analyse avec finesse les liens distendus et routiniers entre des amis de longue date et, en particulier, les relations entre des "amies" de circonstance...
Le style est souple et agréable mais le parti pris d'un point de vue uniquement féminin sur un thème tourné et retourné dans tous les sens fait perdre un peu en efficacité.

L'avis de Laure

Celui de Cuné

Que je remercie toutes deux pour ce livre-voyageur !