05/01/2008
Et de trois !
Nous avions déjà le premier volume à la maison, mais d'après
Ferdi, celui-ci, déniché à la médiathèque est encore meilleur !
destinés aux petits et grands curieux , Toutes les réponses aux questions que vous ne vous êtes jamais posées est une mine !
Si
vous voulez savoir ce que sont devenues les sept merveilles du
monde, comment on appelle l'apparition furtive d'un réalisateur dans
son propre film (un cameo),quel est le lien entre une peur panique,un
musée et une sirène de pompier, alors lisez sans hésiter ce
fourre-tout touffu et rigolo qui aborde aussi bien l'origine des
marques (Google par exemple) que des questions historiques,
scientifiques ou de la vie quotidienne . Pour épater en société !
06:10 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (11)
04/01/2008
"et je décolle...et je vole"
"Amour", "aimer" sont sans doute les mots qui reviennent le plus
souvent sous la plume de Clémentine Célarié. Encore une
comédienne qui se mêle d'écrire diront certains. Hé oui et Clémentine
n'en est pas à son coup d'essai puisqu'elle a déjà écrit les
textes de son spectacle "Madame sans chaînes" dont elle nous livre
d'ailleurs trois textes.
Ni roman, ni autobiographie, Mes ailes
est un joyeux bazar qui se donne des airs bien organisé : 37
chapitres et leurs titres mais ça part dans tous les sens, c'est plein
d'humour et de tendresse, de joies, de peines,de conseils pour aller
mieux , le tout dédié à "tous les êtres qui s'appliquent à
êtres humains", ce qui n'est pas facile tous les jours vous en
conviendrez.
Dessins, écriture à la main agrémentent ces textes
pleins de fantaisie, chaleureux comme leure auteure,une femme que
l'on imaginait pas si solitaire, qui se définit avant tout comme une
mère et dont les trois enfants sont plus des frères qu'autre chose.
Clémentine a mis du temps à comprendre que tout le monde n'avait pas
cette générosité dont elle fait preuve cet immense besoin
de donner de l'amour. Elle nous révèle (un peu) ses failles et
beaucoup ses convictions : prêter attention à ce que disent les
enfants, l'importance qu'elle accorde au fait de parler et
encore parler...Elle est bien consciente de la chance qu'elle a
de recevoir tant d 'amour du public dans les sourires qui lui sont
adressés un peu partout, dans le rue,au supermarché. elle nous fait
partager ses émotions, et on ne peut que les partager avec elle. Le début du livre est parfois brouillon, on sent que l'auteure veut nous livrer toutes ses idées, ça bouillonne, ça fuse, c'est plein d'énergie. Tout s'apaise à la fin et Clémentine Célarié nous brosse un portrait tout en douceur etdélicatesse du bonheur retrouvé.
D'aucuns trouveront sûrement ce texte parfois naïf, il n'est pas bien vu de ne pas être ronchon, mais on s'en fiche, on a le sourire en refermant ce livre.
Mes ailes
n'est sûrement pas un grand texte littérature , et d'ailleurs ne se
donne pas pour tel mais, en le lisant, on entend son auteure parler à
chacun de nous comme s'il était unique c'est un formidable cadeau que
Clémentine nous livre là et on ne peut que l'en remercier.
06:04 Publié dans Les livres qui font du bien | Lien permanent | Commentaires (15)
03/01/2008
Fantasia chez les ploucs ou comment lutter contre le blues
"C'est une chose d'être recruté sur un poste parce que vous êtes un
tantinet demeuré, mais c'est une autre paire de manches que de
conserver sa réputation."Ainsi s'exprime Théo , l'adjoint du shériff de
Melancholy Grove qui se mêle un peu trop d'un suicide qui vient rompre
la monotonie de la vie de cette station balnéaire...
A
partir de là, les événements s'enchaînent à une allure folle, aussi
folle que les habitants de cette tranquille bourgade qui semblent pris
d'une frénésie lubrique,influencés par un lézard gigantesque qui vient
de se réveiller d'un sommeil de plusieurs milliers d'années...
On
croit d'abord entrer dans un récit digne des films de série Z,
mais, larguant toute volonté de rationnalisation, on se
laisse rapidement embarquer dans cette épopée mêlant intrigues
policières,histoires sentimentales, le tout assaisonné d'un humour
déjanté et parfois caustique : "Au pays des Terres inconnues,y a belle
lurette qu'on vous aurait expédiées au royaume de la connerie, c'est
moi qui vous le dit!"... Les plus fous ne sont pas forcément ceux
que l'on croît et les personnage , plus frappadingues les uns que les
autres sont follement ...attachants.L'auteur tire à boulets rouges sur
les biens-pensants, les fanatiques religieux de tout poils et passe à
la moulinette les psys et leurs traitements.
On se demande comment
l'auteur va se tirer du pétrin dans lequel il s'est lui même
fourré mais avec une virtusoité remarquable Christopher
Moore s'en donne à coeur joie et retombe sur ses pattes. Il
arrive même à nous faire verser une petite larme sur le sort du Lézard lubrique de Melancholy Cove , un lézard qui n'engendre certainement pas la mélancolie !
"Le résultat ressemblait à un puzzle imaginé par Salvator Dali." et on en redemande !
Merci à celles qui m'ont donné envie de découvrir ce roman mais en ces temps de fêtes,je ne retrouve plus les billets ! N'hésitez pas à vous signaler !
06:03 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (19)
02/01/2008
Petit bonheur de début d'année
Il ne vous suivra pas (vu son poids et ses dimensions) dans tous vos déplacements mais si vous aimez la poésie, cet Agenda du (presque) poète , il vous deviendra vite indispensable, vous le feuilleterez chaque jour car c'est une mine !
Mine
de citations, mine de manipulations, de jeux avec l'espace, les mots,
le rythme, les gestes, Bernard Friot, (oui, celui des Histoires pressées !) nous régale avec cette année entière en poésie.
Fourmillant
d'adresses internet, cet ouvrage s'avérera vite indispensable , tant
pour les enseignants que pour ceux qui aiment jouer avec les mots, les
sons et les images.
La poésie ici n'est pas intimidante, elle est
quotidienne, familière, gourmande et farceuse...Elle donne envie
de se lancer à la découverte de nouveaux textes,de nosveaux auteurs et
parfois même on a des fourmis dans les doigts et des mots qui
sonnent dans la tête , n'attendant plus que d'être notés...
Les
illustrations d'Hervé Tullet, à la façon cahier de brouillon d'écolier,
jouant avec des couleurs franches et gaies, contribuent à donner
un air pimpant à ce très bel objet littéraire.
Petit rappel : dans la même collection, paru en 2005 , le fameux Agenda de l'apprenti écrivain, de Susie Morgenstern, lui aussi une Bible !
Et pour commencer l'année en poésie, une citation choisie (presque) au hasard :
"Les poèmes sont des cadeaux
des cadeaux pour ceux qui sont attentifs." Hans Bender
06:13 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (23)
01/01/2008
Pour commencer l'année...
LA POĒSIE, L’AN NEUF
Emportez dans vos bras le
ciel, les arbres
l’hiver en son entier
La poésie est un manteau
d’argent
Je suis allée chercher un
livre de poèmes en ville
Passant le pont, je l’ai
mis dans ma poche
-la poésie aime qu’on la promène-
à petite dose elle infuse
dans le corps qui la porte
mais il faut être seul
dans sa chair et son sang
seul dans ses pas,seul sur
les ponts
tout seul dans l’air
unique de la ville
alors il y aura
transsubstantiation
le poème de l’an neuf
battra dans les artères
de celle qui transporte
avec un espoir fou
une clé pour ouvrir le
monde
Odile Caradec (relevé dans "Poésie 1 "de septembre 2000)
Que 2008 vous apporte santé et sérénité (et plein de bonnes lectures !).
08:28 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (36)
31/12/2007
Bon réveillon !
Ce joli petit lutin, envoyé par Bladelire, et moi vous souhaitons de passer un bon réveillon !
07:04 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (25)
30/12/2007
Pour les fans de...
Marie Desplechin avec "Copie double" et Malika Ferdjoukh
avec "Le mystère de Greenwood" sont toutes les deux dans le "Je
bouquine"-premier magazine de lecture pour les ados- de Janvier.
Si
je ne suis pas trop rentrée dans le roman de Desplechin, histoire
d'une fille qui en imite en tout une autre, pas assez creusée à mon
avis, j'ai savouré le récit à la limite du fantastique de Malika
Ferdjouhk.
Si vous aimez les histoires se déroulant dans la lande
anglaise, pleines de mystères etde brumes, précipitez-vous chez
votre marchand de journaux !
08:47 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (11)
29/12/2007
Raffinés !
Comme elle aime la poésie et qu'elle a des doigts de fée, Clara m'a
envoyé ces étuis raffinés , de ma couleur préférée, garnis de dentelles
et de sequins, de bonbons (drôlement bons,dixit Ferdi) et de coeurs
parfumés !
Merci à toi, Clara !
14:00 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (7)
28/12/2007
Un monde dense et chaleureux
Imaginez la campagne provençale...Imaginez un grand-père ancien
gendarme qui raconte des secrets à son petit-fils, petit-fils qui
deviendra lui même commissaire...Vous y êtes ? Parfait !
Vous voilà au tout début de la centaine de pages composant L'arbre
de Pierre Magnan. Une centaine de pages mais un univers dense et
chaleureux dont l'axe central est un arbre, chêne de cinq mètres de
circonférence qui annonce la mort.
Cette figure du destin va
exacerber les passions et les haines dans un pays où des "accidents
domestiques" attendent parfois trente ans pour venir à bout des
rancunes des paysans matois,où un vieillard chenu fait sonner une
fanfare pour torturer son plus vieil ennemi,où les histoires d'amour
finissent mal,où les gendarmes ferment parfois les yeux ...
Des
personnages aussi pittoresques que leurs noms (Polycarpe Truche, le
Père Tasse...) dont Magnan va sonder les coeurs et les reins, dans un
paysage empli de couleurs et de saveurs*.
Un récit parfaitement construit, à la langue à la fois robuste et charnue, pleine d'humour, une petite merveille !
Merci à N-talo
de m'avoir fait découvrir cet auteur, qui se définit dans son essai
d'autobiographie comme ""apolitique, asocail, atrabilaire,
agnostique et, si l'on ose écrire, aphilosophique", mais que Mary Dollinger ,qui
a eu la chance de le rencontrer présente comme un " délicieux jeune
homme de 85 ans " et dont le site est ici.
*Parfaitement assorti à la confiture abricot/lavande dont il ne restera bientôt qu'un souvenir...
06:12 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (20)
27/12/2007
une promenade pour voir la vie du bon côté
Méli Mélo , en ce matin de juillet, décide de se lever
d'un bond et ...se retrouve la tête à l'envers ! pas question de
s'emmêler les pinceaux : Méli Mélo ,et hisse et ho,ne fait pas sa
mauvaise tête et pressée de rencontrer son ami , Théo Sucre
sous le baobab du parc Montsouris, se demande si "Le monde à
l'envers serait-il donc plus simple que le monde à l'endroit?"
Beaucoup
de poésie et d'humour dans le texte de Gérard de Cortanze qui joue avec
les mots tout au long du récit de cette journée exceptionnelle. Les dessins pleins de malice et de fraîcheur de Lucie
Durbiano accompagent joliment un texte qui m'a parfois fait
penser au classique" Tistou les pouces verts", la dimension gentiment
subversive en moins.
A partir de 6/7 ans.
M. Ferdi n'a pas daigné jeter un oeil : serait-il donc un peu macho ? :)
06:09 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (3)