15/10/2007
Echoués sur le rivage....
Cuné l'avait acheté sur une impulsion et en parvenant pas à le finir mais l'avait envoyé, dans l'espoir que ce soit "plus mon truc"...hélas, Le portrait de l'écrivain en animal domestique de Lydie Salvayre , s'il m'a dans un premier temps intriguée (par l'écho qu'il avait avec un autre livre et une situation presque similaire) m'a très vite lassée.
Cette écrivaine qui accepte d'écrire l'hagiographie d'un bussimessman à l'égo surdimensionné, au risque d'y perdre son âme tout en gagnant beaucoup d'argent m'a laissée d emarbre tant les personnages sont caricaturaux.
Dans la série "échecs" , le premier recueil de récits de Victoria Bedos, Le déni. Pas pu aller au bout de la première nouvelle , schématique et sans nuances dans son évocation de l'anorexie alors, pas detemps,à perdre avec les autres. peut être ai-je eu tort mais comme dit une des membres du club de lecture que je fréquente "Plus on lit , plus on devient exigeant"....
L'avis de Cuné qui elle, avait aimé.
06:03 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (18)
13/10/2007
Portrait sensible
ça y est,j'ai dévoré en une soirée L'enchanteur et illustrissime gâteau café-café d'Irina Sasson dont je n'ai entendu parler nulle part ailleurs que sur les blogs...
En un peu plus d'une centaine de pages, l'auteure, Joëlle Tiano nous conte la vie de celle qui est maintenant centenaire, Irina, qui a subi les remous de l'Histoire et a vécu dans plusieurs pays, parlant plusieurs langues ,mais surtout celle du coeur.
Dans une langue poétique, flirtant avec la magie, Joëlle Tiano entrelace souvenirs et recette du gâteau, différant sans cesse la divulgation du texte complet, au gré des souvenirs d'Irina. Cela crée un effet d'attente et en même temps donne une armature solide au récit.
Je n'aime pas le café (et donc je ne réaliserai pas le gâteau en question) mais là j'ai été sous le charme de ce livre.
Merci donc à Val !
L'avis de Laurence
Ps: comme le hasard fait bien les choses, je viens de trouver à la médiathèque un autre volume de la collection "les mues". Affaire à suivre ...
05:58 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (29)
12/10/2007
Livre voyageur
Une enveloppe dodue qui embaume le café, le chocolat et l'amitié : j'ai été gâtée !
Chat gourmand, vache et ipomée dans un joli sachet maison (rose comme j'aime ), tout est parfait !!!
Promis, juré, Bellesahi, je termine mon tour dans les années 60 et je dévore...le bouquin avant de te l'envoyer !
Un énorme merci à Val !
06:15 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (12)
11/10/2007
SUPER !
13:35 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (28)
Allégeons-nous de nos cailloux
Corinne Dollon , dans L'essence des maux ,réussit à nous faire partager sans pathos la souffrance de personnages que la vie a fracassé mais qui réussissent à remonter vers la lumière. On sent beaucoup d'empathie de la part de l'auteure qui sait nous la faire partager.
Secret de famille à double-rebond (j'avoue que j'avais anticipé le deuxième), la trame narrative du roman nous emporte dans une lecture ininterrompue même si un épisode avec le peintre m'a paru un peu trop convenu.
J' ai également été un peu gênée par le style lui aussi un peu trop à fleur de peau de l'auteure et les adjectifs répétés m'ont embarassée comme une nuée de moucherons.
J'aime les images et j'ai regretté de pas en trouver dans ce roman.Néanmoins, Corinne Dollon, par sa sensibilité et sa fraîcheur m'a séduite et j'ai lu d'une traite ce roman touchant et beau.
A la fin du livre, j'ai aussi apprécié la liste des ouvrages lus pendant la rédaction du roman ainsi que celle des disques écoutés.
Quant au rebondissement qui a eu lieu dans sa propre vie et que nous confie l'auteure, il nous montre une fois de plus qu'il n'y a pas de hasard...
L'avis de Flo qui m'a donné envie de la lire.
Le site de l'auteure.
06:06 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (3)
10/10/2007
Féminisme, pas mort !
La semaine dernière, ma fille (16 ans ) a tranquillement asséné : "Moi, je en suis pas féminsite". Même pas eu le temps de riposter, l'Homme l'a fait à ma place : "Evidememnt,, vous avez tout et ça vous semble normal".
Alors, pour rafraîchir la mémoire de nos demoiselles (à parir de 13 ans environ), je conseille fortement de laisser traîner dans un endroit stratégique (au hasard, devant l'ordi) ce Manuel d'autodéfense féministe.
Il ne s'agit pas d'apprendre aux demoiselles l'art et la manière de donner des coups aux mecs qui oseraient les embêter (quoiqu'il leur rappelle qu'en cas de nécessité un bon coup de genou bien placé...) mais de leur donner quelques notions d'histoire , de leur faire comprendre que montrer trop de peau peut provoquer des effets indésirables chez les mâles ou de leur donner tout un répertoire de phrases ou de solutions pratiques pour réagir quand trop c'est trop.
L'auteure, Sonia Feertchak, dans l'avant-propos précise qu'elle a ressenti la nécessité de ce livre par le courrier reçu après la parution de l'encyclo des filles. On reste ébahies devant tant de souffrance et de soumission aux désirs masculins...
Il s'agit donc bien de remettre les pendules à l'heure , de montrer l'influence normatrice et culpabilisante de la société (voir en particulier les citations d'Eve Ensler, auteure des monologues du vagin , ouvrage à lire absolument en dépit de son titre un peu cru, (pas tout de suite par nos filles quand même)).
Un petit livre par la taille , mais très complet, accompagné d'une bibliographie à la fois destinée aux filles et aux mères, et qui n'est pas anti-mecs , qu'on se le dise !
Seuls petits bémols: les néologismes pas franchement nécessaire et l'absence de couleurs autres que la déclinaison de rouges qui nuit un peu à l'attrait du livre et ne met pas forcément en valeur les illustrations de Catel ;mais bon, je suppose que l'aspect économique a primé, pour cinq euros , cela tient déjà du prodige !
Une petite citation pour la route: "Le féminisme n'a jamais tué personne, le machisme tue tous les jours." Benoîte Groult.
Et une dernière pour alléger un peu l'atmosphère: "Le féminisme c'est de ne pas compter sur le prince charmant."Jules Renard.
06:09 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (22)
09/10/2007
La clé de la vie
La clé de la vie, rien que ça, c'est ce que cherchent plus ou moins consciemment tous les personnages de La vérité ou presque de Stephen Mc Cauley. Et s'ils sont autant à la recherche de l'authenticité, c'est sans doute parce que le mensonge gouverne leurs vies. Que ce soit celle de Jane Cody, productrice de télévision flanquée d'un mari trop gentil, d'un ex-mari trop séducteur,d'un enfant trop mature et d'un agenda codé, bourré de mensonges au point qu'elle ne s'y retrouve plus elle même ! Desmond Sullivan, biographe d'artistes méconnus, quant à lui ment à son amant pour ne pas lui révéler qu'il en est trop amoureux.
Les routes de Desmond et de Jane vont se croiser et là nous allons avoir droit à des réactions en chaînes drôles et surprenantes.
Beaucoup de tendresse aussi dans ce roman dont tous les personnages sont réussis, y compris la chienne Hélène et le chat roux (mais comment fait Stephen Mc Cauley? !).
Un pur bonheur de lecture qui se dévore à toute allure !
L'avis de Cuné
Le roman vient d'être adapté au cinéma, donnez-moi vos liens !
06:05 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (13)
08/10/2007
"Il ya tant de mots qui se perdent de par le monde"
Et toujours en été , de Maïté Bernard est le récit d'une double construction : celui d'une jeune femme, Ilona, dont le journal scande le roman, et celui d'une famille que la dictature argentine a fait éclater.
Thomas, le père recherché par la police française pour des faits commis en 1976 en Argentine doit fuir la France. Pour cela ses filles, Ilona et Malena, l'accompagnent le long du canal du midi.. C'est l'occasion de reconstituer le puzzle d'un passé douloureux.
Dans un premier temps, j'ai été fort agacée par le comportement puéril d'Ilona qui collectionne les aventures, faute de pouvoir garder celui sur qui elle a jeté son dévolu depuis fort longtemps.Mais petit à petit, sa recherche d'une famille de substitution dans une sorte de "secte", son évolution vers plus de stabilité, de maturité et sa recherche du passé, révélée de manière subtile et parfaitement agencée m'ont séduite.
J'ai retrouvé ici des thèmes déjà rencontrés dans Clarabel
06:18 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (8)
06/10/2007
Que fait l'ASE ?
Lundi soir, je récupère Ferdi à la garderie de l'école et là je suis clouée de stupéfaction: manreau ouvert, gilet ouvert, mon Loulou arbore fièrement un tee-shirt blanc qui bâille largement au cou, forcément parce que c'est le haut du pyjama de sa soeur (16 ans cet été).
J'étouffe un hurlement et conserve ma dignité en ne révélant rien à la dame de la garderie, ne laissant échapper qu'un "Papa t'a laissé sortir comme ça ? ".
Eh oui, le père indigne a bien vu que le tee-shirt choisi par son fils était grand, alors il l'avait soigneusement rentré dans la pantalon mais n'avait rien vu de bizarre au niveau du col. Remarquez ça me permettra de faire des économies et du recyclage, voire même de lancer un nouvelle mode :le pyjama porté la nuit par la cadette sera porté le jour par le benjamin...
Mercredi soir,je rentre du boulot et là je subodore un nouveau problème : la voiture de l'Homme était déjà là . 18 heures n'étant pas une heure décente pour rentrer du boulot (pour l'Homme s'entend), il y avait effectivement eu un problème: l'Homme avait oublié d'aller rechercher Ferdi au foot.
Heureusement,en digne fils de sa mère (hum !), Gerdi avait mémorisé le numéro de téléphone de la maison et du bureau.L'Homme, honteux et confus,jura mais un peu tard qu'il ne recommencerait plus...
Pas besoin de faire de test pour savoir que j'ai épousé Le Distrait.
Et vous, quelle facétie vestimentaire avez-vous commise par étourderie ?
En tout cas, dans la catégorie "oubli",je me pose là : j'ai oublié de mettre le lien de Cuné qui m'avait pourtant donné envie de lire "La physique des catastrophes" !
06:24 Publié dans Croqué sur le vif | Lien permanent | Commentaires (29)
05/10/2007
Vous reprendrez bien un peu de poésie ?
Un mug de thé verts(le thé et le mug), un recueil de poésie , Visions d'un jardin ordinaire, allons profiter du soleil au jardin justement et dégustons le tout.
En vis à vis des photos de Josiane Suel et des poèmes de Lucien Suel, une présentation de Thomas Suel, on devine que la poésie est une affaire de famille.
Des mots simples en apparence mais qui savent accompagner sans redondances les photos en noir et blanc et les éclairer d'un jour nouveau. Pas de rimes mais un quotidien truffé de mots picards (un lexique serait parfois le bienvenu...),des photos qui montrent la vie et la mort en ce jardin ,pas si ordinaire que cela.
Le saule tétard , "cochon du jardin" , car tout est bon chez lui, a la part belle, car il se réincarne sous diverses formes.
La vie en effet renaît de la mort au jardin et "le jardinier [qui] a pissé sur le compost" "nourrit la terre.Il détermine la résurrection. Il lutte contre l'entropie. Il enfouit".
Pour rêver au jardin si on n'en possède pas ou pour le regarder d'un oeil neuf .
Saluons au passage la librairie d'Hazebrouck (où je rêve d'aller) qui a édité ce recueil de poésies, à savoir "Le marais d'Hazebrouck".
06:07 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (10)