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09/10/2007

La clé de la vie

La clé de la vie, rien que ça,  c'est ce que cherchent plus ou moins consciemment tous les  personnages de La vérité ou presque  de  Stephen Mc Cauley. Et s'ils sont autant à la recherche de l'authenticité, c'est sans doute parce  que le mensonge gouverne leurs vies. Que ce  soit celle de Jane  Cody, productrice  de  télévision flanquée d'un mari trop gentil,  d'un ex-mari trop séducteur,d'un enfant trop mature et d'un agenda codé, bourré de mensonges au point qu'elle ne s'y retrouve plus elle même ! Desmond Sullivan, biographe d'artistes méconnus, quant à lui ment à son amant pour ne pas lui révéler qu'il  en est trop amoureux.
Les routes de Desmond et de Jane vont se croiser et là nous allons avoir droit à des réactions en chaînes drôles et surprenantes.
Beaucoup de tendresse aussi dans ce roman dont tous les  personnages sont réussis, y compris la chienne Hélène et le chat roux (mais comment  fait Stephen Mc Cauley? !).
Un pur bonheur de lecture qui se dévore  à toute allure !

L'avis de Cuné

Le roman vient d'être adapté au cinéma, donnez-moi vos liens !

08/10/2007

"Il ya tant de mots qui se perdent de par le monde"

Et toujours en  été ,  de Maïté Bernard est le récit d'une double construction : celui d'une jeune femme, Ilona, dont le  journal  scande  le roman, et celui d'une famille que la dictature argentine a fait éclater.
Thomas, le père recherché par la police française pour des faits commis en 1976 en Argentine doit fuir la  France.  Pour cela ses filles, Ilona et Malena, l'accompagnent le long  du canal du midi..  C'est l'occasion de reconstituer le puzzle  d'un passé douloureux.61fMHHhuduL
Dans un premier temps, j'ai été fort agacée par le comportement puéril d'Ilona qui  collectionne les aventures, faute de pouvoir garder celui sur qui  elle a jeté son dévolu depuis fort longtemps.Mais petit à petit, sa recherche d'une famille de substitution dans une sorte de "secte", son évolution vers plus de stabilité, de maturité et sa recherche du passé, révélée  de manière subtile et parfaitement agencée m'ont séduite.
J'ai retrouvé ici des thèmes  déjà rencontrés dans Clarabel

06/10/2007

Que fait l'ASE ?

Lundi soir, je récupère Ferdi à la  garderie de l'école et là je suis clouée de stupéfaction: manreau ouvert, gilet ouvert, mon Loulou arbore fièrement un tee-shirt blanc qui bâille largement au cou, forcément parce que  c'est le haut du pyjama de sa soeur (16  ans  cet été).
J'étouffe un hurlement et conserve ma dignité en ne révélant rien à la dame de la  garderie, ne laissant échapper qu'un "Papa t'a laissé sortir comme ça ? ".
Eh oui, le père indigne a bien vu que  le tee-shirt choisi par son fils était grand, alors il l'avait soigneusement rentré dans la pantalon mais n'avait rien vu de  bizarre au niveau du col. Remarquez ça me permettra de faire des économies et du recyclage, voire même de lancer un nouvelle mode :le pyjama porté la  nuit par la cadette sera porté le jour par le benjamin...
Mercredi soir,je rentre du boulot et là  je subodore  un nouveau problème :  la voiture de l'Homme était déjà là . 18 heures n'étant pas une heure décente pour rentrer du boulot (pour l'Homme s'entend), il y avait effectivement eu un problème: l'Homme avait oublié d'aller rechercher Ferdi au foot.

Heureusement,en digne fils de sa mère (hum !), Gerdi avait mémorisé le numéro de téléphone de la maison et du bureau.L'Homme, honteux et confus,jura mais un peu tard qu'il ne recommencerait plus...images

Pas besoin de faire de test pour savoir que j'ai épousé Le Distrait.

Et vous, quelle facétie vestimentaire avez-vous commise par étourderie ?

En tout cas, dans la catégorie "oubli",je me pose là : j'ai oublié de mettre le lien de Cuné qui m'avait pourtant donné envie de lire "La physique des catastrophes" !

05/10/2007

Vous reprendrez bien un peu de poésie ?

Un mug de thé verts(le thé et le mug), un recueil de poésie , Visions d'un jardin ordinaire, allons profiter du soleil au jardin justement et dégustons le tout.41CHQF07WAL
En vis à vis des photos de Josiane Suel  et des poèmes  de Lucien Suel, une présentation de  Thomas Suel, on devine que la poésie est une affaire de famille.
Des mots simples en apparence  mais qui savent accompagner sans redondances les photos en noir et blanc et les  éclairer d'un jour nouveau. Pas de rimes mais un quotidien truffé de mots picards (un lexique serait parfois le bienvenu...),des photos qui montrent la vie et la mort en ce jardin ,pas si ordinaire que cela.
Le saule tétard , "cochon du jardin" , car tout est bon chez lui, a la part belle, car il se réincarne sous diverses formes.
La vie en effet renaît de la mort au jardin et "le jardinier [qui] a pissé sur le compost" "nourrit la terre.Il  détermine la  résurrection. Il lutte contre l'entropie. Il enfouit".
Pour rêver au jardin si on n'en possède pas ou pour le regarder d'un oeil neuf .
Saluons au passage la librairie d'Hazebrouck (où  je rêve d'aller) qui  a édité ce recueil de poésies, à  savoir "Le  marais  d'Hazebrouck".

06:07 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (10)

04/10/2007

Un tout petit peu trop long ?

De ce livre, j'apprécie énormémént le style,vif et rempli d'images pertinentes et originales, ses personnages proches  de ceux du premier roman de Donna Tartt,  les rebondissements,  même la couverture pleine de vivacité...
Ses citations vraies ou fausses,  les titres de ses chapitres qui sont autant de références à des romans,tout me  plaît.21w3uAbxCRL
Et pourtant, je  reste obstinément  coincée à la  page 350 de La physique des  catastrophes  de Marisha Pessl, ayant perdu mon bel enthousiasme du début....

La critique de Cuné

03/10/2007

Reprise en pointillés...

Je dois être dotée du Quotient Emotionnel d'une blatte car Mal de Pierres m'a laissée de marbre .  D'ailleurs j'ai lâché prise page 59 tant l'intrigue m'a parue désuète ,et fastidieux ces incessants retours en arrière.
Les personnages me semblaient soit gesticuler et vociférer soit rester corsetés dans leurs petites vies.
Du style je  ne vous dirais rien car je n'ai rien remarqué à part l'impression tenace  et désagréable de tenir entre les mains un livre jauni et à moitié moisi, sensation désagréable s'il en est. 21qYKJkb1sL
Quant à la couverture, ces femmes nous présentant leur nuque sur de multiples romans commencent  vraiment à me fatiguer ! Espère-t-on vraiment que nous allons nous identifier à elles  sous prétexte que nous ne les  voyons pas de face? (un peu comme les couvertures de  la série  "Gossip  girls"  où systématiqueemnt les  visages sont coupés à demi ?  )
Bref, échec sur toute la ligne.
Je vous laisse donc me bombarder de vos liens positifs sur ce roman !


Merci à tous pour vos gentils messages !

28/09/2007

Inspir, expir ....

DSC00610

Blog en pause !
A bientôt !


27/09/2007

Un tout petit monde

Gunder Joman , célibataire  norvégien placide mais romantique chanceux ,a trouvé en Inde une histoire d'amour et une épouse.
Malheureusement le jour où l'épouse indienne pose le pied sur le sol norvégien, elle est sauvagement assassinée.Le  coupable ne peut être qu'un membre de la petite communauté rurale et chacun se taît car "S'ils ont vu quelque chose qu'ils  ne comprennent pas, ils  n'osent pas le raconter. Ils partent du principe que ce doit être faux, parce que j'ai grandi avec ce type...". Heureusement,L'inspecteur Konrad Sejer, plein  d'empathie et de détermination va mener l'enquête...21CJk_J54IL

C'était mon premier contact avec l'oeuvre de Karin Fossum et son inspecteur récurrent. J'ai beaucoup  aimé  les  personnages de La mort indienne , dont les  sentiments sont peints avec une grande justesse psychologique.J'ai juste été énervée un peu au début par le  fait que trop  d'indices étaient donnés au lecteur  sans que les  gens se décident à parler à la police mais la mentalité villageoise justifie ce fait.  quant à la fin, elle m'a laissée un peu sur ma faim  car elle lel n'obéit pas vraiment au schéma classique attendu mais pourquoi pas après tout ?  En tout cas, j'ai bien l'intention de passer d'autres bons moment en Norvège avec l'inspecteur et son chien !

26/09/2007

Comment entrer dans un poème...

A petits pas, tout doucement, Gilles Brulet aux mots, Gilles Bourgeade aux images , nous font entrer En poème ce  monde.9782268057590
Un très joli recueil de poésie de la collection  Lo Païs d'enfance aux éditions du Rocher.
Avec des mots simples mais pas simplistes, le poète nous parle du poème, partie intégrante de la nature (et de nous mêmes? ).Nous "sauv[ons]l'escargot des roues de l'auto"et nous entrons dans le poème qui est "Un lieu très ouvert
Où l'on se sent heureux
Comme une après-midi à la mer".
Les illustrations jouent elles aussi avec les mots et accompagnent harmonieusement les textes de ce petit livre à glisser d'urgence dans nos poches.
A lire et relire.

06:43 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (13)

25/09/2007

Quelle énergie !

Comme dans son précédent recueil de nouvelles, Céline Robinet, dans Faut-il croire les mimes sur parole? ,nous prouve son amour des mots. Les mots, elle jongle avec, elle les savoure comme des bonbons , elle nous éblouit avec, pour mieux nous faire sourire ou nous émouvoir.51zs6a_lS1L
Davantage de gravité dans ces nouvelles,  en effet, même si de prime abord les textes peuvent apparaître légers. Difficultés de communication entre amoureuses ou entre parents et enfants, mais aussi viol, problèmes  des étrangers qui veulent à tout prix entrer en Europe, Céline Robinet nous fait osciller entre émotion et rires. Elle nous cueille au détour d'une phrase d'un crochet à l'estomac avant de pirouetter en souriant. Nouvelles à chute,au sens propre ou figuré, au fur et à mesure du recueil, la gravité apparaît mais jamais de manière pesante.
Accents ch'ti ou marseillais pour alléger l'atmosphère, "décortiquage" poétique des sonorités d'un prénom*,quatrième de couv' à l'envers,couverture à la fois tendre et crue,  tout est plein d'invention et d'énergie. On ne s'ennuie pas une minute avec ce feu d'artifice.
Céline Robinet a su trouver un équilibre entre maturité et humour grinçant, perdant au passage toute références scatologiques , ce dont nous lui saurons gré !

* qu'il s'agisse de mon prénom n'a en aucun cas influencé mon avis sur ce livre !