Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/08/2007

J'ai onze ans, je sais que c'est pas vrai mais...

D'Isabelle Jarry, j'avais bien aimé J'ai nom silence. C'est donc en toute confiance que j'empruntai donc à la médiathèque son Millefeuille de onze ans.
Onze ans est en effet pour elle un âge charnière,celui où elle a quitté le monde de l'enfance pour entrer au collège et mine de rien préparer son entrée en littérature.9782234059399
46 chapitres, comme autant de vignettes pour évoquer des souvenirs donc,souvenirs que je partage avec l'auteur car nous sommes  nées dans les années 60 (ainsi éprouvons-nous le même amour pour la mythologie et le volume de la série "Contes et légendes" (à tranche blanche et rayures dorées) qui lui est consacré) mais auxquels je suis restée totalement extérieure,me contentant de picorer deci,delà sans jamais adhérer véritblement aux propos
Même  si l'auteure, au passage,  nous donne parfois des pistes concernant des thèmes qui reviennent dans  ces romans , j'ai trouvé l'exercice de mémoire bien artificiel, sans la langue riche de l'auteure que j'avais aimée. Dommage.

L'avis de Clarabel.

25/08/2007

Au pain sec et à l'eau !

Mal  m'en a pris de lire à la suite tous les épisodes d'Adèle Blanc-sec, comme  je me l'étais promis, en vue d'être au point pour la  sortie  du nouvel album  de Tardi en septembre !9782203305014
Au bout d'un moment,j'ai trouvé ça mécanique, répétitif (et je suis totalement imperméable au comique de  répétition),ennuyeux au possible, même si les interventions d'Adèle soulignaient bien la volonté délibérée de  ces répétitions de situations.
Restent néanmoins  le charme des atmosphères créées par Tardi et la poésie du Paris de  cette époque.
Ferdi a lui beaucoup apprécié et nous ne couperons donc pas à l'achat du dernier tome de la  demoiselle !

24/08/2007

L'eau à la bouche ...

Maintenant que l'automne est arrivé ou presque, que nous avons remisé nos maillots de bain, nous allons pouvoir déguster les Nouvelles gourmandes ,  préfacées par Jean-Luc Petitrenaud et Yann Queffélec.
Ce recueil présente les nouvelles des lauréats du Prix de la nouvelle gourmande organisé par la ville  de  Périgeux dans le cadre  du Salon international du livre gourmand. Lecture et gourmandise,  voilà une réunion bien alléchante !nouvelle
Et ce recueil tiens toutes ses promesses. Diversité tant dans le ton que dans le style,les auteurs (que je ne connaissais pas mais qui ont un réel talent et une vraie gourmandise) ne se sont pas forcés pour nous mettre en appétit. Nouvelles historiques ou contemporaines,  très souvent astucieuses et pleines d'humour, évitant les clichés,  chacun trouvera son compte  dans ses  récits qui fleurent bon l'aïoli, la truffe ou lesfines herbes.
Mes préférées sont celles mettant en scène deux jeunes femmes qui vont découvrir qu'amour et gourmandise vont souvent de pair,  même si ce n'est pas forcément avec celui que l'on attendait ...
Une réussite ! Merci, N-talo !

23/08/2007

Je ne m'y suis pas faite !

Autant j'avais apprécié le recueil  de nouvelles de Zoya Pirzad, autant je suis restée complètement à l'extérieur du roman On s'y fera.9782843044229
Arezou, femme divorcée,tiraillée  entre ses devoirs de mère ,de fille et sa volonté de vivre  à nouveau une vie de femme dans l'Iran d'aujourd'hui m'a laissée de marbre.  Je me suis perdue dans les noms des personnages, j'ai trouvé fastidieux de devoir aller sans cesse consulter le glossaire à la fin du texte, ne trouvant pas d'ailleurs les explications de tous les termes persans, bref,je me suis ennuyée.
L'Iran nous est certes présenté comme un pays pétri de contradictions mais ,comme  toujours, il semble plus simple de s'en accommoder quuand on fait partie  des classes privilégiées.Je ne suis pas sentie concernée par
les "ennuis" de cette tribu de femmes, où l'on offre une voiture à un ado comme on offrirait un téléphone portable.Les dialogues ,trop nombreux à mon goût, m'ont paru plats .

Notons au passage qu'une fois de plus Jane Austen avait été mise à contribution pour attirer le lecteur ou plutôt la  lectrice ...

Sortie le 23 août. (sélection FNAC)

22/08/2007

Croque-mort et Cie

Difficile de passer après un bon roman,  a fortiori après deux...51WVH5CrDcL41TBKZHCBXL
Alors même si  j'aime les Pissenlits et petit oignons, je suis restée insensible  au roman de Thomas Paris.
Hermétique.Je n'ai trouvé aucun intérêt à cette histoire de cadavre que se disputent sans se disputer tout en se disputant deux femmes, le tout arbitré par un croque-mort dépassé par les événements. Je n'y ai vu aucun humour.Rien.
Dans le genre humour noir et enquête policière,j'ai nettement préféré le croque-mort a la vie dure , premier roman d'une  série mettant en scène un croque-mort déjanté.
Le deuxième volume  ayant malgré tout un goût de réchauffé,j'ai cessé après lui de lire cette série de Tim Cockey.
Difficile, Cathulu ? !

L'avis de Flo, nettement plus enthousiaste !

21/08/2007

Le poids des secrets

Ceci n'est pas un roman , nous prévient d'emblée la narratrice, Imogen qui depuis quinze ans refuse de  croire que son frère aîné,Johnny est mort noyé.4147fLozMeL
Les mots "accident" voire "suicide" ne seront jamais prononcés dans cette famille où chacun préfère porter en silence son secret.Imogen,elle même , juste avant la disparition de son frère a été hospitalisée car elle n'arrivait plus à parler au sens littéral du terme.
Explorant lettres et journaux intimes,Imogen revient sur le passé de cette famille où déjà une génération auparavant les secrets avaient sécrété leur dangereux poison.
La scène du repas quand l'adolescente revient à la maison après son hospitalisation est en cela particulèrement révélatrice: seuls les couverts et les bras qui les manient sont dans la lumière, les visages restant dans l'ombre ...

Rien de pesant cependant dans le roman de Jennifer Johnston. Le style  est fluide, agréable, les personnages , vivants et complexes, ne sont pas manichéens, ils essaient juste de  se débrouiller tant bien que mal. Imogen ne semble  d'ailleurs  pas éprouver de réelle rancoeur même si sa solitude est rendue d'autant plus poignante par le fait que ses parents soient médecins et s'avèrent complètement incapables de la soigner.
Un roman dont l'écho résonne longtemps en nous.

L'avis de Solenn

L'avis de Clarabel

20/08/2007

Hazzard fait bien les choses !

Comme dans Le grand incendie, l'action du Passage de Vénus commence dans l'immédiat après- guerre. Mais cette fois Shirley Hazzard va dérouler l'action  roman beaucoup plus loin dans le temps,arrivant jusqu'à la fin du XXème siècle, donnant aussi un aspect plus ancré dans le réel (voire politique) à son roman  qui nous promène de l'Australie à la Grande-Bretagne, des Etats-Unis à la Suède.

Les personnages principaux sont deux soeurs,Caroline ,l'aînée -placée d'emblée sous le signe de Vénus- qui connaîtra une vie en apparence plus passionnée que celle sa soeur, Grace, mariée et mère de famille. L'auteure s'amuse à accumuler les clichés :par exemple, orphelines, Grace et Caro sont élevées par une demi-soeur apparue providentiellement , dans le plus pur style du roman anglais du XIXème siècle, clichés qu'elle balaie d'une pichenette désinvolte. Le lecteur,à la fin du roman, voit s'écrouler comme un château de cartes tout ce qu'il tenait pour acquis concernant les personnages et doit  recomposer d'une manière totalement différente le kaleïdoscope...9782070771776

Beaucoup de surprises donc mais qui ne sont pas amenées de manière théâtrales ou artificielles, chacun des personnages se révèle dans sa complexité et les secrets qu'ils détiennent leur assurent un pouvoir réel ou imaginaire...
Les histoires d'amour ne sont pas sirupeuse car l'auteure possède une connaissance très fine des relations entre hommes et femmes,ses  réflexions sont toujours pertinentes et pleine d'humour. Elle nous brosse également un portrait très intéressant de la société britannique, où, selon elle, les oppsositions sont très marquées entre les classes possédantes et les autres. Pleine de malice, elle nous montre même comment un personnage féminin lutte contre le sexisme ambiant d'une manière que les mâles jugeront évidemment scandaleuse !
Shirley Hazzard est aussi une grande styliste, pleine d'originalité et de pertinence dans ses images, ses descriptions sont de véritables tableaux,emplis de luminosité et de couleurs. La scène inaugurale et la description du lever des employées de bureau de la page 285, entr'autres,sont des pages d'anthologie.
Les 521 pages, même si on prend le temps de les savourer, passent décidément trop vite et j'attends déjà avec impatience la traduction d'un nouveau texte de Shirley hazzard!

19/08/2007

Tiens ma collec s'agrandit !

Grâce à Maijo, qui m'a gâtée ici, j'ai réactivé ma collec' de noms de rues et ajoute donc aussi
*La rue Tartifune  (Pornic,  Loire Atlantique) , envoyée par la Guyane délivre;

*La rue Schtroumpf, et la rue Petit Spirou (Bruxelles),envoyées par Flying Poppies

Et vous, qu'avez-vous trouvé comme nom curieux, insolite, poétique ?

18/08/2007

Sorcière Catherine de Villefranche

"Toujours de bonne humeur *; cette sorcière protège votre foyer en y gardant joie, santé,bonheur."

Merci encore, Cath !DSC01463

* Qui a dit "cherchez l'erreur ? !"

PS: cliquez dessus pour mieux voir Catherine !

Mes autres sorcières sont ici

17/08/2007

Reconstruction

51HkAMINNuLLe livre de Jean-Paul Kauffmann ,la maison du retour, s'inscrit dans la série de livres  consacrés aux maisons à laquelle ont déjà participé Catherine Clément, Philippe Delerm, Didier Decoin.
Il s'agit pas ici d'une maison familiale mais d'une maison "sas de décompression" entre une captivité de plusieurs années et un retour à  une vie "normale " ou du moins pacifiée.
Perdue au milieu des pins,cette maison est abîmée tant par son abandon de plusieurs années que par son lourd passé: elle a abrité durant la seconde guerre mondiale un bordel destiné aux officiers allemands. C'est pourtant elle qui  sera choisie et sa rénovation par deux artisans quasi muets mais surprenants accompagnera la reconstruction de Kauffmann.
L'auteur évoque très peu sa détention sauf pour souligner l'importance qu'avait prise là-bas la lecture mais paradoxalement,de retour en France cette boulimie a disparu et dorénavant il semble leur préférer les arbres, à la fois enracinés et tendus vers le ciel...Des arbres aux livres et réciproquement...
De très belles pages,un récit émouvant mais non dénué d'humour (voir le portrait de ses voisins), un deslivres que j'ai préféré cet été.

L'avis d'Anne

Celui  de Caroline

d'inColdblog
 
et de Cathe