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04/10/2007

Un tout petit peu trop long ?

De ce livre, j'apprécie énormémént le style,vif et rempli d'images pertinentes et originales, ses personnages proches  de ceux du premier roman de Donna Tartt,  les rebondissements,  même la couverture pleine de vivacité...
Ses citations vraies ou fausses,  les titres de ses chapitres qui sont autant de références à des romans,tout me  plaît.21w3uAbxCRL
Et pourtant, je  reste obstinément  coincée à la  page 350 de La physique des  catastrophes  de Marisha Pessl, ayant perdu mon bel enthousiasme du début....

La critique de Cuné

03/10/2007

Reprise en pointillés...

Je dois être dotée du Quotient Emotionnel d'une blatte car Mal de Pierres m'a laissée de marbre .  D'ailleurs j'ai lâché prise page 59 tant l'intrigue m'a parue désuète ,et fastidieux ces incessants retours en arrière.
Les personnages me semblaient soit gesticuler et vociférer soit rester corsetés dans leurs petites vies.
Du style je  ne vous dirais rien car je n'ai rien remarqué à part l'impression tenace  et désagréable de tenir entre les mains un livre jauni et à moitié moisi, sensation désagréable s'il en est. 21qYKJkb1sL
Quant à la couverture, ces femmes nous présentant leur nuque sur de multiples romans commencent  vraiment à me fatiguer ! Espère-t-on vraiment que nous allons nous identifier à elles  sous prétexte que nous ne les  voyons pas de face? (un peu comme les couvertures de  la série  "Gossip  girls"  où systématiqueemnt les  visages sont coupés à demi ?  )
Bref, échec sur toute la ligne.
Je vous laisse donc me bombarder de vos liens positifs sur ce roman !


Merci à tous pour vos gentils messages !

28/09/2007

Inspir, expir ....

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Blog en pause !
A bientôt !


27/09/2007

Un tout petit monde

Gunder Joman , célibataire  norvégien placide mais romantique chanceux ,a trouvé en Inde une histoire d'amour et une épouse.
Malheureusement le jour où l'épouse indienne pose le pied sur le sol norvégien, elle est sauvagement assassinée.Le  coupable ne peut être qu'un membre de la petite communauté rurale et chacun se taît car "S'ils ont vu quelque chose qu'ils  ne comprennent pas, ils  n'osent pas le raconter. Ils partent du principe que ce doit être faux, parce que j'ai grandi avec ce type...". Heureusement,L'inspecteur Konrad Sejer, plein  d'empathie et de détermination va mener l'enquête...21CJk_J54IL

C'était mon premier contact avec l'oeuvre de Karin Fossum et son inspecteur récurrent. J'ai beaucoup  aimé  les  personnages de La mort indienne , dont les  sentiments sont peints avec une grande justesse psychologique.J'ai juste été énervée un peu au début par le  fait que trop  d'indices étaient donnés au lecteur  sans que les  gens se décident à parler à la police mais la mentalité villageoise justifie ce fait.  quant à la fin, elle m'a laissée un peu sur ma faim  car elle lel n'obéit pas vraiment au schéma classique attendu mais pourquoi pas après tout ?  En tout cas, j'ai bien l'intention de passer d'autres bons moment en Norvège avec l'inspecteur et son chien !

26/09/2007

Comment entrer dans un poème...

A petits pas, tout doucement, Gilles Brulet aux mots, Gilles Bourgeade aux images , nous font entrer En poème ce  monde.9782268057590
Un très joli recueil de poésie de la collection  Lo Païs d'enfance aux éditions du Rocher.
Avec des mots simples mais pas simplistes, le poète nous parle du poème, partie intégrante de la nature (et de nous mêmes? ).Nous "sauv[ons]l'escargot des roues de l'auto"et nous entrons dans le poème qui est "Un lieu très ouvert
Où l'on se sent heureux
Comme une après-midi à la mer".
Les illustrations jouent elles aussi avec les mots et accompagnent harmonieusement les textes de ce petit livre à glisser d'urgence dans nos poches.
A lire et relire.

06:43 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (13)

25/09/2007

Quelle énergie !

Comme dans son précédent recueil de nouvelles, Céline Robinet, dans Faut-il croire les mimes sur parole? ,nous prouve son amour des mots. Les mots, elle jongle avec, elle les savoure comme des bonbons , elle nous éblouit avec, pour mieux nous faire sourire ou nous émouvoir.51zs6a_lS1L
Davantage de gravité dans ces nouvelles,  en effet, même si de prime abord les textes peuvent apparaître légers. Difficultés de communication entre amoureuses ou entre parents et enfants, mais aussi viol, problèmes  des étrangers qui veulent à tout prix entrer en Europe, Céline Robinet nous fait osciller entre émotion et rires. Elle nous cueille au détour d'une phrase d'un crochet à l'estomac avant de pirouetter en souriant. Nouvelles à chute,au sens propre ou figuré, au fur et à mesure du recueil, la gravité apparaît mais jamais de manière pesante.
Accents ch'ti ou marseillais pour alléger l'atmosphère, "décortiquage" poétique des sonorités d'un prénom*,quatrième de couv' à l'envers,couverture à la fois tendre et crue,  tout est plein d'invention et d'énergie. On ne s'ennuie pas une minute avec ce feu d'artifice.
Céline Robinet a su trouver un équilibre entre maturité et humour grinçant, perdant au passage toute références scatologiques , ce dont nous lui saurons gré !

* qu'il s'agisse de mon prénom n'a en aucun cas influencé mon avis sur ce livre !

24/09/2007

Un univers qui se délite mine de rien...

N'ayant pas une grande passion pour les auteurs français  et encore moins pour les couvertures hideuses, il  a  fallu toute le talent de persuasion de Tamara et de Chiffonnette pour que je me  lance dans Le cri de Laurent Graff.
Hé bien,merci les filles ! 9782290001721
Jai dévoré ce très court roman que j'ai trouvé  tout à la fois désorientant et structuré.
La vie de péagiste ne semble guère passionnante mais le héros de Graff semble totalement s'en accommoder  Très rapidement, mais de manière quasi imperceptible, ce monde psychorigide va glisser vers tout autre chose,un univers dont les modifications sont peut être liées au vol du tableau  de Munsch, "le cri".
Les personnages tentent de donner un semblant de cadre à leurs vies dans cet univers qui se délite, où  "Le temps n'a plus d'aversaires et prospère librement".
Difiicile de résumer sans éventer les surprises ce roman qui oscille sans cesse entre (fausse) banalité et fantastique.
Laurent Graff tient son pari jusqu'au bout gâce à une langue fluide et une structure parfaitement huilée. la fin ne m'a absolument pas déçue mais au contraire donne un tout autre éclairage à l'ensemble du texte.
Me voici prête à poursuivre la découverte de cet auteur !

Plein d'autres blogs ont dû parler de ce roman lors de sa sortie, n'hésitez pas à mettere vos liens !

22/09/2007

"Pas toujours facile d'être le numéro 1 ..."(d'une série)

Parce qu'elle avait esssuyé les plâtres de la série "Mon écrivain préféré" (c'est Sophie Chérer, rédactrice de ses 4 èmes de couverture et des deux versions de la sus-dite série qui le  dit);
parce que beaucoup de choses se sont passées dans sa vie, beaucoup de livres et d'aventures avec les mots,  Marie-Aude Murail a la chance(et nous aussi) d'avoir un deuxième volume qui lui est consacré (en plus il est gratuit, vous n'aurez qu'à le répérer chez votre libraire).
Juste une citation pour la route  :  "Plus le temps va , moins je vois d'inconvénients à passer pour une demeurée.Demeurée en enfance".

Le site de l'auteure.

21/09/2007

Quand lis-tu, Cathulu ?

Euh, difficile de répondre à la question de Bladelor .
J'aimerais pouvoir affirmer que, comme Marie-Aude Murail*, je lis tout le temps, du paquet de céréales, sur la table du petit -dej' ,au "Sciences et vie " du soir,ce qui ne constituerait qu'un embryon de réponse;
J'adorerais pourvoir répondre que comme Corinne Bouchard**, je lis tout le temps, en prenant mes repas, en préparant le repas, voire en conduisant (!) mais je mange rarement seule et nombre de casseroles ayant débordé m'ont fermement dissuadé de conjuguer cuisine et lecture. Je  rêve du moment où ma voiture conduira seule mais pour l'instant,je suis encore seule maître à bord.

Les seules vastes plages de lecture dont je dispose sont mes soirées, rien d'original, donc, plus l'heure de sieste que nous nous octroyons en début d'après midi le samedi, voire le dimanche.

A part ça, je grignote de-ci, de-là: quand j'attends l'Homme (chroniquement en retard, moi chroniquement en avance),je lis ;  je pars plus tôt chaque fois que je vais rechercher Ferdi à l'école ou que j'ai un rendez-vous,pour lire; avant le  yoga, en attendant mes copines, tranquillement installée sous un arbre,je lis; pendant les mi-temps de matchs de foot,je lis.

J'ai toujours un livre dans mon sac et/ou dans ma voiture, où cas où une attente intempestive se profilerait à l'horizon.Seul conseil : éviter les titres qui peuvent prêter à confusion , ainsi "Sexe et dépendances " que j'ai dû planquer vite fait quand le père d'un copain de Ferdi m'a demandé ce que je lisais...

Et puis, comme je  suis une sorcière goûlue, je lis très vite...DSC01463

Et vous, quand lisez-vous ?


* dans "Nous on n'aime pas lire"

**Dans la rubrique " Une journée avec " d'un vieux numéro  de "Elle". Corinne Bouchard est ,entre autres, l'auteure de "la vie des charançons est parfois monotone".

 

20/09/2007

Etats-Unis post 11 septembre

D'après Stephen McCauley dans Sexe et dépendances , beaucoup de gens ont changé leur manière de profiter de la vie aux Etats-Unis après le traumatisme du 11 septembre.
Cependant, c'est plus une insatisfaction qui fait que son héros,William Collins,agent immobilier adepte des sites de rencontres gayes, va décider de vivre quasiment comme un moine, sexuellement parlant.
Autour de ce sympathique accro du ménage gravite toute une faune sympathique ou pas, mais toujours intéressante car les personnages dévoilent peu à peu leurs faiblesses , ce qui nous les rend d'autant plus attachants. Même la locataire qui trouve mille prétextes pour ne pas payer son loyer deviendra moins  agaçante.219_9WS_GML
Plus que  de sexe, il en sera un peu question mais demanière nettement moins raccoleuse que le titre, il est question de sentiments, ceux que l'on cache à soi même ou aux autres et le fait que Collins veuille à tout prix rendre ses clients heureux,le place dans des situations abracadabrantes voire hilarantes. Beaucoup d'humour en  effet chez Stephen MacCaulley dont j'avais adoré le  premier roman (adapté d'une manière lamentable au cinéma), L'objet de mon affection que j'avais relu un grand nombre de fois. je ne pense  pas en faire autant avec celui-ci mais il  m'a  permis  de  sourire  tout au long de sa lecture, ce qui n'est déjà pas si mal !