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02/09/2007

le livre (presque) maudit ...

Dix ans que je l'ai acheté. Dix ans que je le trimballe d'une pile à l'autre, d'une pièce à l'autre.
je l'avais même mporté en Bretagne au printemps, me  disant qu'en cas de disette,je serais bien forcée de le lire...
Finalement,c'est à la fin du mois d'août que je l'ai fourré dans mon sac et enfin ouvert au hasard. L'atmoshère s'y prêtait bien, nous étions entre femmes, au calme, dans un coin un peu retiré, derrière des buissons de noisetiers. Des confidences avaient été echangées,puis vint insensiblement vint le temps de la lecture...ou de la sieste.
J'ai ouvert au hasard Femmes qui courent avec les loups (histoires et mythes de l'archétypes de la femme sauvage) de Clarissa Pinkola Estès et je suis tombée sur le chapitre "Rentrer chez soi : retour à soi même". Je me suis laissée embarquer par le conte point de départ et son interprétation 21WF9Y73TFL
L'objectif de l'auteure est en quelque sorte de réveiller la"force naturelle, instinctive,riche de dons créateurs", cette "femme sauvage" muselée par la société.
Un seul chapitre n'a pas eu autant d'effet sur moi mais il a su pointer du doigt des attitudes trop courantes d'autodépréciation et dorénavant, de toutes petites choses ont évolué...

01/09/2007

ô joie, ô bonheur !!!

Grâce à Anne qui m'a avertie, je me suis précipitée et ...
le troisième tome du Millénium est sorti et il  est tout au sommet de ma PAL ....
(C'est n'importe quoi les dates de sortie prévues et pour une fois, c'est tant mieux !!)412rcVYsHWL

Pour ceux (les vilains :)) qui auraient oublié c'est ici

et .

 


31/08/2007

Labours sanglants

Avant de devenir un premier roman (policier), Vacances picardes était un feuilleton théâtral lu en scène par son auteur ,Philippe Sturbelle. Soit.
Je me demande bien comment réagissaient les spectateurs face à cette accumulation de meurtres qui surgit sous les pas de Mesclin, citadin en vacances dans la campagne picarde.
D'abord une présentatrice météo qui tombe ,tirée comme un vulgaire lapin,le nez dans les labours puis une vieille un peu dérangée et avec toujours dans les parages Mesclin qui était juste venu faire le point sur sa vie familiale et professionnelle.
Pas vraiment sympathique le Mesclin ,qui a peine a-t-il vu la gendarme Lelièvre, enceinte de 5 mois , est aussitôt assailli d'envies lubriques.Les personnages secondaires sont tous pittoresques mais avec excès et on s'embarque bientôt dans une histoire aussi folle qu'eux  (au sens propre du terme,hélas)
Je ne cacherai pas que j'ai "sauté "certains passages qui m'ont paru grotesques et invraisemblables,sans compter une scène sexiste au possible dont on aurait pu faire l'économie et qui n'a aucune logique sauf dans les fantasmes masculins les plus éculés
Le pire peut être est qu'à la fin ,alors qu'on croyait que l'assassin avait été identifié, paf, l'auteur nous fait le coup du rebondissement et ...nous laisse le bec dans l'eau !
Quant à la Picardie, j'espère que cette région ne compte pas sur ce livre pour attirer les touristes ...
Non,décidément,la Picardie,je la préfère nettement telle que nous la présente Bellesahi !

30/08/2007

N'est pas Sylvia Plath qui veut

Ce long "poème" d'une centaine de pages portant l'étiquette de roman a été le premier que j'ai lu de la sélection Fnac.9782070782246
Il a réussi l'exploit de m'énerver au plus haut point cumulant à mon avis tous les défauts du premier roman :  règlement de compte égocentrique,l'auteure grattant ses plaies avec une sorte de jubilation impudique.
Et pourtant, pourtant il  y a dans ce texte une vraie écriture, très travaillée-trop parfois-, avec des inventions qui seraient intéressantes si elles ne venaient pas perturber la lecture et établir entre l'oeuvre et le lecteur le rideau de verre dont il  est question ici.
Ce roman,  placé sous le signe de la  poésie et de Sylvia Plath en particulier, me laisse  donc perplexe.
Claire Fercak possède un vrai style mais je n'y ai pas adhéré.

29/08/2007

La bonne adresse

A force de lire sa série policière se déroulant dans le sud de l'Afrique, on en oublierait que Alexander Mc Call Smith est écossais.21CUCd5i98L
44 Scotland  street tombe à point pour nous le rappeler avec brio.
D'emblée, dans la préface,l'auteur nous rappelle qu'au départ ce roman est paru en feuilleton, nous indiquant au passage l'interaction qui s'est mise  en place avec certains lecteurs, ce qui donne un côté très sympathique à l'entreprise.
Genre  largement tombé en désuétude  au XXIème  siècle,  le roman feuilleton retrouve ici un souffle , une énergie et un humour qui font plaisir à lire.
Pas le temps de s'ennuyer,  les personnages sont très variés , tant en âge, que par leur situation sociale et l'auteur arriverait presque à nous faire croire que tous les écossais sont pittoresques,avec ou sans kilt (porté avec ou sans slip...). Se croisent ainsi à  Edimbourgh, une jeune fille qui  entame sa deuxième année sabbatique,un agent immobilier narcissique, une anthropologue qui n'a pas sa langue dans sa poche, un galériste vélleitaire,une  tenancière de café autodidacte, un psychiatre,une mère d'enfant précoce ...  mais pas de raton laveur.
L'auteur porte un regard enjoué et parfois caustique sur ses personnages que  la découverte d'un tableau peut être  de valeur, va se faire télescoper en un ballet déjanté.
Cette peinture drôlatique des édimbourgeois se termine trop vite et on n'a qu'une envie  que la suite arrive très vite pour que nous en  sachions plus sur ce qui est resté en suspens...
Un seul regret:  bien que paru chez 10/18 , ce roman n'est pas en format poche .

28/08/2007

Affûtez vos dictionnaires !

Tel est le conseil du professeur Rollin (François de son prénom) dans Les grands mots du professeur Rollin.
Fondateur du Centre de Sauvetage des Mots en voie de Disparition (ne pas confondre avec le CECAMPI, Centre Européen de  Conservation et d'Assistance aux Mots Passablement Inutiles, vous le vexeriez!), où les mots sont conservés à la température idéale de 12 °C. Même si le personnel se limite à la personne de son fondateur, celui -ci comptait sur les auditeurs de France Culture et dorénavant sur les lecteurs de cet ouvrage car "Chaque fois que je vous exhorte à  sauver un mot menacé d'extinction , vous l'ajoutez,s'il n'y figurait pas , à votre vocabulaire, et vous le promouvez dans vos biotopes respectifs au prix d'efforts considérables".41E5lDXK3QL
En bon pédagogue, afin de faciliter la compréhension de termes parfois rébarbatifs, le  professeur Rollin nous fait profiter d'une saynète mettant en scène un couple récurrent: Simone et son époux,dont nous découvrirons au fur et à mesure les nombreux amis . ce couple charmant ,jusqu'aux deux tiers de l'ouvrage, a pour coutume ,afin de clore le débat ,de terminer par une formule rituelle "Embrasse-moi",formule qui comporte quelques variantes,dont celle-ci que j'ai testée pour vous : "Embrasse-moi, vieux hérisson !".*
Vous l'aurez compris,il ne s'agit pas  seulement de sauver des mots d'une manière scolaire mais de les mettre en  scène  avec verve  et d'en profiter pour s'amuser avec eux ! les mots deviennent vivants,ils essaient pour certains de  forcer le passage, l'auteur ne nous cache pas ses préférences ou ses rejets, bref on n'est pas  ici pour s'ennuyer car le style est coruscant (brillant,quoi !).
Mission accomplie, cher professeur, je vais sans barguigner** tester certaines formules auprès de mes élèves, et en particulier celle-ci : "Laissez-loi donc cheminer vers l'ataraxie***", ce qui aura au moins le mérite de leur couper le sifflet ou les  incitera à me dénoncer à l'administration sous prétexte que j'aurais pêté un câble...
99 mots à  savourer en attendant la sortie des Belles lettres du professeur Rollin (en octobre).

* L'Homme  et moi aimons les hérissons et n'hésitons d'ailleurs pas à leur faire traverser la route à l'occasion, l'homme ne s'est donc pas vexé et a obtempéré.

**barguigner : marchander, puis par extension,hésiter, mettre du temps à prendre une décision.

***ataraxie: tranquillité de  l'âme.

27/08/2007

C'est comme çaaaaaaaaaaaaaa, lalalalala

Bien sûr, j'aurais pu téléphoner à mon chef la semaine dernière et lui demander un jour de congé supplémentaire.
Bien sûr. Mais pour quel motif ?
Je n'ai jamais de ma vie travaillé  le jour de mon anniversaire ? La belle affaire !
Le poids de mes 45 ans tout frais me sont tombés sur les épaules, les genoux (et la tête,alouette)? Même si je  ne suis pas la plus âgée de la boîte,je fais quand même partie de la poignée de dinosaures titulaires d'un CDI et rappeler mon âge équivaudrait à attirer les balles perdues car c'est bientôt l'ouverture de la chasse.
Non, tant pis. Pré-rentrée ce matin, rentrée cet aprèm', au boulot Cathulu !51EVM2YZ0JL
Et comme dit Ferdi, puisque c'est la première fois, fais un voeu !
Voilà, c'est fait !
Bonne journée à toutes et à tous !

Ps: une petite tasse de thé en passant ? j'ai reçu le livre et presque la même théière que celle de la couverture !
Merci à Emmanuelle de m'avoir donné envie !

pps: la poste ayant fait du zèle, samedi, j'ai reçu ceci dela part de Belllesahi !
Un paquet parfait, tant pour les timbres (Harry Potter, Hermione et Ron), les emballages que pour le contenu ! Merci encore, Isabelle !

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26/08/2007

J'ai onze ans, je sais que c'est pas vrai mais...

D'Isabelle Jarry, j'avais bien aimé J'ai nom silence. C'est donc en toute confiance que j'empruntai donc à la médiathèque son Millefeuille de onze ans.
Onze ans est en effet pour elle un âge charnière,celui où elle a quitté le monde de l'enfance pour entrer au collège et mine de rien préparer son entrée en littérature.9782234059399
46 chapitres, comme autant de vignettes pour évoquer des souvenirs donc,souvenirs que je partage avec l'auteur car nous sommes  nées dans les années 60 (ainsi éprouvons-nous le même amour pour la mythologie et le volume de la série "Contes et légendes" (à tranche blanche et rayures dorées) qui lui est consacré) mais auxquels je suis restée totalement extérieure,me contentant de picorer deci,delà sans jamais adhérer véritblement aux propos
Même  si l'auteure, au passage,  nous donne parfois des pistes concernant des thèmes qui reviennent dans  ces romans , j'ai trouvé l'exercice de mémoire bien artificiel, sans la langue riche de l'auteure que j'avais aimée. Dommage.

L'avis de Clarabel.

25/08/2007

Au pain sec et à l'eau !

Mal  m'en a pris de lire à la suite tous les épisodes d'Adèle Blanc-sec, comme  je me l'étais promis, en vue d'être au point pour la  sortie  du nouvel album  de Tardi en septembre !9782203305014
Au bout d'un moment,j'ai trouvé ça mécanique, répétitif (et je suis totalement imperméable au comique de  répétition),ennuyeux au possible, même si les interventions d'Adèle soulignaient bien la volonté délibérée de  ces répétitions de situations.
Restent néanmoins  le charme des atmosphères créées par Tardi et la poésie du Paris de  cette époque.
Ferdi a lui beaucoup apprécié et nous ne couperons donc pas à l'achat du dernier tome de la  demoiselle !

24/08/2007

L'eau à la bouche ...

Maintenant que l'automne est arrivé ou presque, que nous avons remisé nos maillots de bain, nous allons pouvoir déguster les Nouvelles gourmandes ,  préfacées par Jean-Luc Petitrenaud et Yann Queffélec.
Ce recueil présente les nouvelles des lauréats du Prix de la nouvelle gourmande organisé par la ville  de  Périgeux dans le cadre  du Salon international du livre gourmand. Lecture et gourmandise,  voilà une réunion bien alléchante !nouvelle
Et ce recueil tiens toutes ses promesses. Diversité tant dans le ton que dans le style,les auteurs (que je ne connaissais pas mais qui ont un réel talent et une vraie gourmandise) ne se sont pas forcés pour nous mettre en appétit. Nouvelles historiques ou contemporaines,  très souvent astucieuses et pleines d'humour, évitant les clichés,  chacun trouvera son compte  dans ses  récits qui fleurent bon l'aïoli, la truffe ou lesfines herbes.
Mes préférées sont celles mettant en scène deux jeunes femmes qui vont découvrir qu'amour et gourmandise vont souvent de pair,  même si ce n'est pas forcément avec celui que l'on attendait ...
Une réussite ! Merci, N-talo !