17/11/2009
J'écris pour mon chien
"On pardonne aux animaux ce qu'on ne pardonne plus aux hommes."
Parce qu 'ils ont une vie de chien, même s'ils se donnent un mal de chien pour s'en sortir ou juste marquer une pause, les héros de Natacha Andriamirado cherchent auprès des canidés l'amour et l'attention qui leur sont refusés par les humains.
Le chien comme pansement des peines d'amour, mouais...
L'auteure se montre beaucoup plus convaincante quand elle s'essaie à l'humour grinçant, ainsi la nouvelle "le cadeau", à faire lire d'urgence aux enfants et petits-enfants de veuve pas si éplorée que ça...Quant au "Paufcon", il n'est pas forcément celui qu'on croit...
Rien de follement original donc mais il y a dans ces dix nouvelles très courtes un rythme musical, phrases reprises, rimes qui chantent à nos oreilles, qui font que malgré certaines facilités, qui auraient pu être évitées, on retiendra quelques jolis passages: "Je pourrai manger à ma faim sans paraître gourmande, je pourrai rire à gorge déployée sans craindre des remontrances. Je pourrai me rouler dans la boue sans avoir à me laver, être sale , avoir les ongles noirs, me fermer à l'impeccable."
On aurait aimé écrire que ce recueil avait du chien, à tout le moins, ce n'est pas de la bouillie pour les chats !
J'attends donc avec curiosité et espoir le prochain titre de cette auteure.
J'écris pour mon chien (mais pas que!) Natacha Andriamirado, Editions Maurice Nadeau, 63 pages qui ne nous rendent pas d'une humeur de chien.
Merci à Cuné , la sorcière !, pour ce joli moment de lecture:)
06:00 Publié dans Nouvelles françaises | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : natacha andriamirado, chiens, chiens et compagnie
16/11/2009
On a de la chance de vivre aujourd'hui
"Tina ne croyait pas en Dieu, ne croyait pas en grand chose au fond, hormis qu'il fallait être bon avec les petits enfants et les vieux chiens. les adolescents et les chats, elle n'en avait cure."
Huit nouvelles de Kate Atkinson, ça ne se refuse pas !
Et ça commence sur les chapeaux de roues avec un benêt nommé Franklin sur qui une certaine Connie va jeter son dévolu. Du coup le benêt envisage son avenir marital avec béatitude: "Il nageait dans le marais génétique des Kingshott comme une loutre heureuse caressée par le soleil."Mais très vite il basculera d'un monde à la Jane Austen , sa dulcinée étant dotée de soeurs fort enthousiastes, à une atmosphère radicalement différente, pour le plus grand bonheur du lecteur. Le tout mené par une Kate Atkinson au mieux de sa forme !
Deux nouvelles revisitent ensuite le mythe de la Génèse, de manière quasi poétqiue, voire pour la seconde sur un mode fantastique, déjà exploré par l'auteure dans son recueil Ce n'est pas la fin du monde, mais toujours avec un humour et une ironie mordante.
Comment réactualiser le thème de l'immaculée conception à la sauce british, c'est le propos de "La lumière du monde", propos fort réjouissant !La tonalité s'assombrit néanmoins avec "La guerre contre les femmes" où l'inexorable oppression des femmes du monde entier va de facto être comprise par leurs consoeurs britanniques...le tout sans pathos mais avec efficacité et émotion.
Les femmes âgées et en contrepoint les jeunettes qu'elles ont été il n'y pas si longtemps que cela ,nous valent deux nouvelles très différentes; l'une mélancolique, "Je ne suis pas une Joan" l'autre plus acide, "L'amour à mort"mettant en scène une très jeune actrice, mélange de toutes ces Lolitas carburant avec entrain aux substances illicites pour mieux oublier le monde factice dans lequel elles évoluent. Et les perdantes ne sont peut être pas celles qui brodent d'affreux coussins roses...
Bref, Kate Atkinson possède un talent ébourrifant, elle nous fait rire, nous émeut, nous fait réfléchir, le tout avec un bel entrain communicatif !
Un recueil qui va évidemment trouver sa place sur l'étagère des indispensables !
On a de la chance de vivre aujourd'hui, Kate Atkinson, traduit de manière pétillante par Isabelle Caron, Editions de Fallois.
06:00 Publié dans Les livres qui font du bien | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : kate atkinson, pour sourire, rire et même réfléchir
15/11/2009
Le tag de l'automne
Aimablement taguée par Choco, qui se venge de mon tag en marron !, voici donc les sept éléments qui vont rythmer mon automne 2009:
1/le rituel de l'automne : le ramassage des marrons, feuilles mortes, fruits bizarroïdes et non encore identifiés, bref tous ces trésors que les arbres lâchent -ou dont ils nous bombardent !- pour nous rappeler qu'ils existent, même en ville, et qu'il ne faut pas hésiterà lever le nez ou au contraire à laisser traîner son regard à terre...
2/Les pommes de mon bio-frère , un autre rituel de l'automne dont je ne me lasse pas.
3/ Ma bouillotte-cerise qui, en ce moment , chauffe beaucoup et vit quasiment greffée à mon cou quand je suis chez moi.
4/Ma nouvelle écharpe, qui ne me quitte plus quand je suis à l'extérieur, même si un collègue spirituel m'a demandé pourquoi je portais du corail autour du cou, pfff...
4/Patricia Martin, la vile tentatrice de France inter qui, en cas d'insomnie me faisant lever à cinq heures du mat' , m'oblige (sisi !) à cliquer pour commander le livre dont elle vient d'interwiever l'auteur...Encore heureux que ce ne soit pas de six à sept car là mon banquier serait rouge de colère...
5/Philippe Vandel, dont j'aime bien écouter les chroniques , sur France Info, quand je suis en voiture.
6/Les livres bien sûr.. transportés dans un sac made by Silo.
7/ La couleur rouge qui sera décidément la couleur de mon automne.
Que celles qui n'ont pas encore été taguées lèvent le doigt !:)
Mais tiens, pour faire ma curieuse, je vais taguer Laure et Bellesahi !
06:02 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : tag à tag à tag aïe aïe aïe
14/11/2009
L'étrange disparition d'Esme Lennox
16 ans. Esme Lennox a 16 ans quand elle est enfermée dans un asile psychiatrique. Elle en sortira 60 ans plus tard, de nos jours, non pas réclamée par sa famille, qui l'a oubliée, mais parce que l'établissement ferme ses postes.
Elle va être recueillie par sa petite nièce, Iris, qui , intriguée par ce silence familial , va tenter de renouer les fils du passé.
Maggie O'Farrell peint avec acuité l'histoire de cette famille bourgeoise typiquement britannique qui, dans les années 30 quitte l'Inde pour revenir dans les brumes et l'humidité écossaise, afin de nier un drame qui s'y est déroulé...Premier traumatisme pour Esme ,pleine de sensibilité et de vitalité, qualités qui font tâche pour ses parents et sa soeur tant aimée mais si raisonnable, Kitty.
Esme refuse de rentrer dans le moule, ce qui causera en partie sa perte...
Voix de la soeur aînée, atteinte de la maladie d'Alzheimer, qui a oublié ce qu'est une cuiller mais se souvient parfaitement du passé par bouffées libératrices, souvenirs d'Esme s'entremêlent pour tisser l'explication de L'étrange disparition d'Esme Lennox, sans que jamais le lecteur ne se perde.
Avec une extrême sensibilité Maggie O'Farrell montre le destin de ces femmes , broyées par la société pudibonde et corsetée du début du XXème siécles, femmes que deux simples signatures pouvaient enfermer à jamais.
Le lecteur suit, le coeur serré les rebondissements de l'histoire et ,trompé par l'écriture "voilée" de l'auteure , croit qu'il en sait plus qu'Iris, jusqu'à ce qu'il soit obligé de relire l'antépénultième page pour être sûr d'avoir bien compris l'horreur indicible et libératoire...
A lire de toute urgence.
Il vient de sortir en poche, vous n'avez donc plus d'excuses!:)
L'avis de Choco qui vous conduira vers plein d'autres !:)

06:00 Publié dans le bon plan de fin de semaine | Lien permanent | Commentaires (34) | Tags : maggie o'farrell
13/11/2009
Brèves enfances
"Ma maman est collectionneuse et je n'ai pas de papa, mais j'ai un Basquiat. Na !"
Trente quatre -courtes-nouvelles sur le thème de l'enfance, une enfance souvent privilégiée du point de vue économique (n'a-t-on pas offert un tableau de Basquiat à l'une des jeunes héroïnes ? ) mais au sein de familles souvent disloquées, parents séparés, familles où les frères semblent exercer une oppression constante sur leur jeune soeur. Rien de follichon donc mais la misère des sentiments ne va pas forcément de pair avec la pauvreté économique.
Les rapports parents/enfants semblent même inversés, une petite fille déclarant carrément qu'elle est la mère de sa mère et on a bien envie de la croire tant ces parents semblent infantiles, versatiles et tournés uniquement sur leur propre recherche du plaisir. Pourquoi pas? L'embêtant est que ce recueil , commencé sur les chapeaux de roue avec un texte mettant en scène un fils de prêtre, tourne vite court, ressassant situations et personnages, comme une mécanique qui s'emballerait, le tout restant superficiel alors que cela se voudrait probablement grinçant. Même le milieu du cinéma , dans lequel baigne l'auteure puisqu'elle est scénariste, n'est évoqué que de manière stéréotypée, enchaînant les clichés. Quant à la voix des enfants qui se donne ici à entendre, elle est discordante et fausse car jamais un enfant de dix ans ne s'exprimera d'une telle manière.
Il y avait pourtant de quoi faire et jusqu'au bout j'ai espéré que l'auteure ne se contenterait pas d'effleurer ses thèmes mais qu'elle les prendrait enfin à bras le corps...en vain.
Brèves enfances, Sylvie Bourgeois, Le diable Vauvert 2009.
Merci à Amanda qui m'a permis de tenter l'expérience!
06:00 Publié dans Nouvelles françaises | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : sylvie bourgeois, enfance
12/11/2009
6 heures plus tard
"Comment, mais comment un plan aussi modéré, aussi "raisonnable" avait-il pu déboucher sur une telle ignominie ? "
Le shérif du comté de Nation, Carl Houseman, est envoyé pour des raisons de politique locale, en tant que simple observateur à Londres, dans le cadre de la disparition d'une jeune fille de l'Iowa.
Évidemment notre enquêteur bien-aimé ne va pas rester à se tourner les pouces aux côtés du New Scotland yard et sera bientôt entraîné dans une spirale de violence qui n'aura rien de commun avec ce qu'il a connu précédemment.
Mettre aux prises Carl Houseman avec des terroristes sur le sol britannique est une excellente idée. Le dépaysement et les notes d'humour(Houseman est flanqué d'un "boulet" en la personne du nouvel avocat général du comté, "garçon encore jeune et pas très fûté"), les enquêteurs s'affrontent à coup de clichés (étoile de shériff contre parapluie )permettent de détendre un peu l'atmosphère .
Mais là où excelle Donald Harstad c'est dans son démontage implacable de la manipulation de gens qui n'ont rien de nigauds et se laissent embarquer dans une entreprise qui va très rapidement les dépasser et les broyer. Ils n'ont rien de ces fanatiques hallucinés qu'on voudrait trop souvent nous présenter et par là même n'en deviennent que plus dangereux...Une réussite !
6 heures plus tard Donald Harstad, Le cherche midi, 343 pages garanties sans ennui !
Lu et apprécié par Cuné , Amanda et Yspadadden
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : donald harstad, londres, terrorisme
11/11/2009
Problème
Après une proposition d'échange de liens par une société n'ayant aucun rapport ni avec les livres ni avec la culture, loin s'en faut, à l'instar de Cuné, je me suis fendue d'un aimable courrier le 7 novembre demandant à Wikio de désindexer mon blog de leur classement.
On m'a répondu avec dilligence et cordialité que cela ne prendrait que quelques heures...
Wikio ne doit pas fonctionner avec la même notion d'heures que moi car j'attends toujours...
Edit du 12/11/09: Agnès de chez Wikio me précise gentiment que la captation de mes billets a cessé et que mon blog sera retiré du classement en décembre.
06:43 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (19)
10/11/2009
Le pouvoir fascinant des histoires
Titre et couverture alléchants, vite , je fonce !
"Par quel principe de réalité change-t-on une histoire en livre et que visent les éditeurs? " A ces questions Marie Saint Dizier a toute légitimité pour répondre puisqu'elle est depuis l'enfance une lectrice boulimique, qu'elle en a fait son métier et travaille à plus d'un titre dans le monde de l'édition des livres pour la jeunesse ( traductrice, entre autres de R. Dahl, lectrice dans une maison d'édition, auteure, animatrice d'ateliers d'écriture pour adultes...). Elle va aussi à la rencontre de son public de jeunes lecteurs et n'est donc pas coupée de la réalité de ses lecteurs.
Tout cela présageait un livre aussi passionnant que son titre mais , au fil de ma lecture, mon esprit se couvrait d'un voile de plus en plus opaque...Non pas que le livre jargonne, non, il est intéressant, riche en références tant françaises qu'étrangères mais, à force de décortiquer, parfois superficiellement, et de fustiger au passage certains auteurs(dont Marie-Aude Murail à qui elle reproche trop de manichéisme dans sa volonté d'influencer le lecteur, volonté
clairement revendiquée par l'auteur de Oh, boy.), je ressentais un malaise de plus en plus profond, mon envie de poursuivre diminuant au fur et à mesure.
A noter au passage que les souvenirs de lecture de l'auteure, prennent une grande place, mais qu'ils n'ont pas su me toucher, peut être à cause de ce manque de générosité et d'empathie que j'ai ressenti tout au long de ma lecture. Je dois avouer que pour le moins , ici, les mots ont perdu toute leur fascination.
On glânera néanmoins au passage quantité de références .
Le pouvoir fascinant des histoires, Marie saint Dizier, éditions Autrement,collection Mutations, 21 euros.
06:00 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : marie saint dizier, ce que disent les livres pour enfants
09/11/2009
Dernière adresse
"Il ne me reste que ça: la nature et les éléments."
Une vieille dame, dont nous ne connaîtrons pas l'identité-juste l'origine irlandaise- comme si le temps l'avait déjà gommée, comme si elle ne se définissait déjà plus que par rapport aux autres membres de sa lignée, revient sur sa vie et surtout sur ce que les autres interprètent comme un naufrage: la vieillesse.
L'inexorable perte d'autonomie, le corps qui ne suit plus, la relégation dans ce que la narratrice préfère appeler un "nursing home", les liens familiaux qui se distendent, le corps qu'on ne caresse plus, les petites folies qu'on s'offre et qui sont interprétées comme des folies tout court...
Toute cette description intériorisée de ce glissement progressif, je l'ai beaucoup apprécié.
J'ai juste regretté les souvenirs d'enfance qui viennent perturber le récit en voulant lui apporter une tension dramatique qui n'arrive pas à exister vraiment et n'apporte donc rien au roman. L'héroïne n'avait guère besoin de cela pour marquer son détachement et son cheminement vers la sérénité. Un très joli style pour accompagner une vison juste et sensuelle, d'une calme lucidité. Premier roman qu'il faut lire en dépit de ces quelques maladresses.
Deux extraits en passant :
"Merveilleuse utopie: je rêve d'une maison de retraite où le personnel prendrait le temps de gestes dérisoires pour maquiller les femmes en fin de vie, les vieilles peaux, les poches sous les yeux et les cous de chien.
Les femmes en fin de vie n'en demeurent pas moins des femmes.
Et la prochaine fois que qulqu'un me maquillera , je serai sûrement complètement refroidie."
"Je pleure sur tous les centimètres carrés de ma peau laissé à l'abandon et qui n'aspirent qu'à cette caresse affectueuse."
Dernière adresse, Hélène Le Chatelier, Arléa, 90pages.
L'avis de Clarabel.
Recommandé aussi par Patricia Martin de France inter.
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : hélène le chatelier, vieillesse, très belle écriture
07/11/2009
si c'est possible
Choco, la coquine, m'ayant taguée, voici le résultat de mes cogitations...
1) Si on vous proposait d'écrire votre biographie, vous prendriez qui pour nègre ? (et oui, tout le monde n'a pas un don pour la littérature).
Déjà trop de livres inutiles, je passe :)
2) Vous êtes en train de lire le tout dernier chapitre d'un livre, celui qui vous a fait passer une nuit blanche, la fin qui vous fait saliver (notez le jeu de mots siouplé) depuis une centaines de pages... Lorsque survient un homme, torse nu. On va dire qu'il s'appelle... Daniel Craig. Il a l'air chagrin. Il a une petite douleur à l'épaule, et est persuadé qu'un petit massage lui ferait le plus grand bien. Que faites-vous ? (PS pour les garçons : à la place de Daniel Craig, merci de comprendre... Allez, soyons fous, Scarlett Johansson, mais en bikini, pas torse nu !)
1er cas de figure: je le masse aimablement, il s'endort, je poursuis ma lecture.
2ème cas de figure: je le masse aimablement, ses mains dérapent, je l'assomme avec mon livre, je poursuis ma lecture.
3) C'est la fin du monde. Quel livre mettriez-vous dans la capsule qui sauvegardera une trace de l'humanité ? (voudriez-vous vraiment que ce soit Orgueil et Préjugés ?)

4) Quelle est pour vous la pause lecture idéale ?
Seule, un fauteuil, un plaid, un mug de thé et mon chat.
5) Si vous aviez le pouvoir de trucider/effacer un personnage de roman, ce serait qui ?
Personne, même les affreux sales et méchants sont nécessaires pour faire avancer le récit, non ?
6) Sauveriez-vous Voldemort, juste pour avoir un huitième tome ?
Non, sept est un chiffre plus magique que 8.
7) Jusqu'où êtes-vous allés pour un livre ?
Au vol. (shocking !)Mais il y a prescription: c'était un livre à l'époque (1977) épuisé: Accordez-moi cette valse de Zelda Fizgerald,(sous l'influence d'une chanson d'Yves Simon écoutée ad lib') déniché dans une biblio vouée à la fermeture. Pour compenser, je "libère" régulièrement des livres près de ma médiathèque...
8) Si vous pouviez retourner dans le passé rencontrer un auteur. Ce serait qui ? Quelles seraient vos toutes premières paroles ? (A part "bonjour").
Celui de l'Illiade et l'Odyssée , juste pour voir sa tête.
9) Décrivez la bibliothèque (personnelle ou pas) de vos rêves.
Une bibliothèque extensible à l'infini, dont les parois bougeraient, où les livres se rangeraient seuls... Celui qui la crée , je lui voue une reconnaissance éternelle !
10) Vous retournez dans le passé (décidément, bande de veinards !), en pleine 2ème guerre mondiale. Quel livre donneriez-vous à Hitler pour qu'il arrête de cramer des bouquins ?
Un magnifique livre de photos consacré aux bergers allemands, dont les pages auraient été soigneusemement empoisonnées au préalable (merci Le nom de la rose !:).
Dans ma grande bonté, je tague qui veut :)
06:00 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : tag à tag à tag aïe aïe aïe


