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09/05/2009

"En son fort intérieur , l'esprit ne demande qu'à être trompé."

Alternant le récit de captivité d'un otage américain au Liban, et celui de la construction d'une caverne virtuelle  qui veut créer l'illusion par l'immersion dans des images et des sons, L'ombre en fuite interroge notre rapport à la  réalité,  confronte les illusions qui  nous entourent.
Livre, ordinateur, chacun à leur façon sont utilisés par l'homme pour créer de l'illusion et pour Richard Powers un livre est "un monde fabriqué, astucieux" auquel l'otage se  raccroche pour ne pas sombrer définitivement dans la folie ; d'un autre côté, "Grâce au logiciel, la chose  et sa description ne font plus qu'une . Si tu peux apprendre à dire un objet,  tu peux en quelque sorte le fabriquer à même la syntaxe."412PAb9eb0L._SL160_AA115_.jpg
La manière dont s'effectue  la "rencontre" des deux univers évoqués, celui des fondus d'informatique, au jargon souvent impénétrable  pour la profane que je suis et celui de l'otage, beaucoup plus parlant et émouvant, m'a complètement dépassée.  J'aime souvent être déroutée mais pour ma première lecture  de  Richard Powers  j'avoue qu'il m'a fallu du temps pour  me laisser embarquer dans cet univers virtuel de la caverne.  Le  personnage d'Adie, cette artiste qui a renié son talent artistique, a cependant su me toucher, elle apporte en effet un soupçon de fraîcheur en jouant le rôle du Candide qui se prend  finalement au jeu...
Beaucoup de virtuosité mais une virtuosité qui trop souvent étourdit le lecteur et le laisse un peu désemparé.

L'ombre en fuite, Richard Powers, le cherche-midi éditeur.

L'avis de Cuné.

Celui de d'Amanda .Keisha , Leiloona ,

In cold blog

Kathel


05/05/2009

"L'essentiel était l'authenticité."

La mort de Peter Hansome va causer bien de la peine : à sa femme, à sa maîtresse et au bel iranien venu se réfugier chez la veuve officielle,  Bridget.41D7ACF5N0L._SL500_AA240_.jpg
Traité à la française ce point de départ donnerait au mieux un vaudeville sautillant, au pire une gaudriole grasse. A l'anglaise , cela nous donne un roman explorant toutes les combinaisons du chiffre trois, roman plein d'humour et de surprises où l'on rencontrera un ramoneur amateur de poésie, un spectre revenu discuter avec sa  veuve, un artiste bourru, un pasteur  lubrique et une voisine pleine  de ressources.
Et si vous revez d'un bon crêpage de  chignon entre l'a veuve et la maîtresse, passez votre chemin car "la simplicité constituait l'un des traits saillants de sa personnalité [il  s'agit de Bridget], au point que certains la jugeaient brutale."
Au fil du roman, les couples se font et se défont,  en combinaisons pas  si improbables  que cela,  comme les pièces d'un kaléidoscope. Mon seul regret ? Que mon personnage préféré ne  trouve pas la sérénité dans les bras de celui qu'elle aime...

Trois et caetera, Salley Vickers, Jean-Claude  Lattès 2003, 348 pages pétillantes

Du même auteur : c'est ici !

04/05/2009

"Nous recommençons, nous n'abandonnons jamais." Lars Gustaffson, La mort d'un apiculteur.

Une petite fille disparaît sur une plage, dans le  brouillard, alors qu'elle était sous la responsabilité de sa future belle-mère,Abby, une jeune photographe.
La narratrice , Abby, va passer L'année brouillard à chercher avec obstination cette petite Emma, faisant fi de  la police  et du père de l'enfant qui ont baissé les bras. Elle sortira  meurtrie mais grandie par cette quête.41v849u1DgL._SL500_AA240_.jpg
Même s'il envisage avec minutie les conséquences psychologiques de cette disparition traumatisante entre toutes, le roman de Michelle Richmond est surtout l'occasion d'une réflexion sur le temps  et  la mémoire. Ce n'est pas  un hasard si la narratrice  est photographe et si elle va mettre sa  mémoire visuelle "à la torture "  pour retrouver le moindre  indice, même si "On ne peut se fier à  sa mémoire. Elle est trop influencée par nos désirs et nos émotions."
L'aspect policier de ce roman est très vite gommé - d'ailleurs  j'avais très vite deviné qui était impliqué  dans cette affaire- et j'ai davantage été intéressée par la quête faite de "clairvoyance et de persévérance" d'Abby, aidée par une bibliothécaire" qui croit que nous pouvons être  sauvés par les livres ."
Un roman riche et foisonnant  très loin du sirupeux Aussi profond  que l'océan (roman et film),  qui abordait quasiment le même thème.

 

Michelle  Richmond, l'année brouillard, Bucher-Chastel.506 pages denses  et passionnantes.

L'avis de  Clarabel.

02/05/2009

"Heureuse ,aussi, que la vie ait ses côtés moches, sales, qui rendent la perfection plus supportable."

Trente ans que Nell, oenologue accomplie, n'a pas mis les pieds en Irlande où vivent sa fille, Ali et sa petite fille, Grace. En femme indépendante et qui a réussi sa vie, Nell ,qui chérit pourtant les femmes de sa famille , les protège et les fait régulièrement venir en France  où elle s'est installée , entend bien néanmoins maintenir une distance entre elle et le reste du monde. Son vieil amoureux, Henri risque aussi d'en faire les frais, alors qu'il lui annonce qu'il va quitter son épouse, ce que Nell ne lui a jamais demandé de faire.
Un coup de fil nocturne va tout faire basculer et obliger notre héroïne  à affronter  un passé dont témoignent Les Pierres de  mémoire., ces pierres que sa propre mère ramassait à chaque moment important de sa vie.415PGroeJ+L._SL500_AA240_.jpg
Avec ce roman, je poursuis ma découverte de  l'oeuvre de  Kate O'Riordan, commencée  ici avec un énorme coup de  coeur et je ne suis pas  déçue. J'y ai retrouvé la finesse de l'analyse psychologique, ici  des relations qui unissent cette famille matrilinéaire, et une construction habile qui distille révélations et rebondissements. La tension dramatique  est soutenue et les personnages sont plein de facettes. Le style est à la fois charnel  et poétique, avec  de superbes descriptions  de la pluie irlandaise , ou plutôt des pluies, comme l'auteure s'attache à le préciser. Aussi attachant et chaleureux que le pub  où se déroule une grande partie de l'action.

Kate O ' Riordan, Pierres de mémoire, Editions Joëlle Losfeld.347 pages apaisantes.

 

 

29/04/2009

"à la maison, l'atmosphère était vénéneuse."

"Quand Sylvia ouvrait son sac à main, on ne savait jamais ce  qui allait en sortir.  Ce pouvait être  un tract, aussi bien qu'un revolver." On pourrait en dire autant de chacun des personnages du roman d'Hilary Mantel, La locataire, car chacun d'eux agit selon une logique  faussée.Et quand Muriel Axon, après un séjour de dix ans dans un hôpital psychiatrique, rentre dans dans sa petite ville des  environs de Londres, bien décidée à récupérer sa maison et à se venger de ceux qui sont intervenus dans sa vie des années auparavant, cela ne pourra que virer à l'aigre...414BWQCOARL._SL500_AA240_.jpg
Dans le premier tiers du livre, le malaise  règne car nous subissons la  vision  d'une personne, Muriel, qui , complètement coupée de la réalité dans sa jeunesse a appris, au fil du temps, à se grimer et à simuler des sentiments. Heureusement, ce point de vue est contrebalancé par la vie à la fois banale et pleine d'humour de la famille dans laquelle Muriel va s'introduire et où elle va semer, à petits pas, la désolation...On hésite un peu, balançant entre l'inconfort et la gêne,  puis on se laisse aller et on apprécie pleinement l'humour très noir et l'atmosphère vénéneuse à souhait de ce roman. Quiproquos, rebondissements, surprenants, le lecteur est à la fête car lui seul peut , avec Muriel, relier et donner du sens à tout ce qui perturbe la vie d'une poignée de personnes tout à fait ordinaires au premier abord.
On parle souvent dans le  livres de psychologie de ces personnalités nocives, hé bien , à elle seule, Muriel les bat tous à plates coutures ! Un livre  réjouissant pour tous les amateurs d'humour très noir !

La  locataire,  Hilary Mantel, Editions  Joëlle Losfeld,  taduit de l'anglais par Catherine Richard.295  pages vénéneuses et réjouissantes à la fois.

 

Merci à Clarabel pour le prêt !

07/04/2009

"Il faut le dire dès le début, sinon on t'apporte toujours plus de bols."

1984.  Une petite fille qui  joue les détectives en herbe disparaît.2003.Un agent de sécurité  du centre commercial Green Oaks à Birmingham aperçoit sur un écran de  contrôle une  fillette et sa peluche. Cette image furtive  lui permettra de nouer le contact avec Lisa, employée surmenée d'un magasin de disques. A eux deux, ils mèneront une enquête dans les couloirs de service du centre commercial, autant sur Kate, la petite fille disparue ,que sur eux-mêmes,  renouant les fils d'un passé où règnait peut être l'innocence... Au coeur de ce  récit, fascinant et menaçant, un immense centre commercial.51hUXWEXy1L._SL500_AA240_.jpg
Tout cela semble sinistre à première vue mais se révèle un mélange subtilement dosé d'émotion , d'humour, de suspense, de critique de la société de  consommation, où les gens sont bien contents d'aller faire un tour au centre commercial le dimanche pour combler le  vide de leur existence, où l'on assiste à une hilarante formation commerciale. Sans compter que Catherine O'Flynn , dont c'est ici le premier roman , possède tout à la fois l'art de rendre  ses personnages attachants, Kate la première, mais aussi de maîtriser totalement l'art de  la narration.  Rien n'est gratuit, tous les détails ont leur importance  mais tout se met en place harmonieusement, comme les  pièces d'un puzzle.  Quand la date 1984 est  réapparue dans la dernière partie du livre, j'ai eu le souffle court tout en tournant les pages... Quant à la polyphonie des narrateurs,  elle permet  aussi bien de donner le point de vue de  chacun des protagonistes que  de mimer les voix peuplant cette tour  de Babel qu'est  le centre commercial.Jusqu'au bout du récit , les éléments s'imbriquent  pour le plus grand plaisir  du lecteur qui sort de ce roman, ravi, le coeur battant  la chamade et le sourire aux lèvres devant une telle réussite.  Magistral ! Voilà longtemps que je n'avais pas connu une telle émotion de lecture !

 

Ce qui était perdu,  Catherine O'Flynn,  traduit de l'anglais par Manuel Tricoteaux, Editions Jacqueline Chambon.

Ps : un seul  bémol : dans le  jargon commercial , le client qui vient incognito pour tester l'accueil etc, s'appelle en français un "client mystère".

Pps :Cath,  écrit par une Catherine,  mettant en scène une Kate, ce livre est pour toi et va bientôt te parvenir !

03/04/2009

"Les lecteurs sont sacrés, n'est-ce pas ? "

Notre chère Thursday Next reconvertie dans la pose de moquettes ? Tsstsstss, elle a bien trop à faire : entre sa vie de mère de famille et son boulot, pas une minute à perdre !D'autant que la fin des Temps est à  craindre, tout ça à cause du charmant petit Friday devenu un ado  ronchon et léthargique (pléonasme ?!) qui refuse de s'engager dans la Chronogarde.51GmX558EhL._SL500_AA240_.jpg
Quant au monde de la Fiction, il va être perverti par l'irruption de l'interactivité dans un roman de  Jane Austen (je vois d'ici les cheveux des participants d'un certain challenge se dresser sur les  têtes de leurs propriétaires !). Aux lecteurs de  décider quel personnage sera évincé. Que ne ferait-on pas pour faire remonter le nombre de lecteurs dans le monde !
Vous l'aurez compris , j'ai pris beaucoup de plaisir à me replonger dans le monde créé par Jasper fforde, toujours aussi en verve et plein d'imagination. Quelqu'un qui écrit "La poésie  est la cocaïne de la littérature" ne peut qu'être mon ami. Il nous réserve de belles surprise  tant au niveau des péripéties que  des descriptions, ainsi un superbe ballet de pianos, très cinématographique ou une superbe incursion dans un poème. L'humour  et l'inventivité sont au rendez-vous,mais pour autant je ne sais pas si un tome supplémentaire  s'avérerait nécessaire. Thursday sexagénaire, je ne suis pas sûre d'apprécier...

Un grand merci à Chiffonnette qui me l'a  envoyé et à SBM qui l'a fait voyager  , nous épargnant ainsi l'attente  de sa sortie en poche !

02/04/2009

"Il a quinze ans, dit Pietro.C'est un âge cruel."

Mattia, Alice  vont avoir  des parcours parallèlles dans leur enfance. Mais leurs chemins finiront par se  croiser au moment de l'adolescence : "Les années du lycée avaient constitué une blessure profonde, que Mattia et Alice avaient  jugé trop profonde pour qu'elle  cicatrise.  Ils les avaient traversées  en apnée;  lui refusant le monde; elle, se sentant refusée par le monde, et ils  s'étaient aperçus que cela ne faisait pas beaucoup de différence. Ils s'étaient  construit une amitié  bancale et asymétrique, composée de longues  absences et de grands  silences...". Et en effet, leurs parcours ne cesseront de se séparer et de se rejoindre, prolongeant une adolescence qui n'en finit plus de se terminer...41NZ-3GKTPL._SL500_AA240_.jpg
Très beau livre sur l'adolescence, la  nécessité de marquer ce corps en pleine mutation pour mieux en affirmer la possession, La solitude des nombres  premiers sait très bien rendre aussi le sentiment détouffement  et la difficulté à entrer  dans le monde des adultes.Si l'un des héros se réfugie dans l'univers des maths,  l'autre se tient  derrière le viseur d'un appareil photo pour mieux tenir le monde à distance.
Rien de plus périlleux que d'écrire sur ce passage de  la vie et Paolo  Giordano s'en tire à merveille, nous livrant un roman à la  fois frais et poétique,sans gommer pour autant les aspects noirs de ces héros.On retrouve comme si on y était encore les meneurs de classe, ceux qui donnent le ton et s'entourent d'une "cour" servile, et les exclus, volontaires ou non, qui subissent sans broncher parfois les avanies les plus cruelles. Un très beau roman.

 

Merci à Suzanne de Chez les filles pour l'envoi,  ainsi qu'aux éditions  du Seuil.

L'avis d'Aifelle et de Cuné qui  ont su me  convaincre  de lire ce roman et vous amèneront chez plein d'autres lecteurs enthousiastes!

 

30/03/2009

"Un faux mouvement et on ne retrouvait plus son chemin."

Attention ! Ne remplacez jamais un collègue en littérature lors d'un voyage culturel en Asie centrale. Il pourrait vous en cuire ! Ne fréquentez pas non plus d'écrivain, à moins que, comme certains, vous ne vouliez vous retrouver dans un de leurs romans et ainsi glaner un peu de cette Gloire éphémère ou non qui préoccupe peu ou prou les héros de Daniel Kehlmann.
Dans ces neuf textes apparemment indépendants mais qui, en fait tissent des liens les uns avec les autres, les éclairant d'un jour nouveau, on trouve :des écrivains  à qui on pose toujours les mêmes questions, mais pas seulement, des gens connus qui veulent oublier leur image, un hilarant pastiche d'un "auteur d'ouvrages sur la sérénité, la grâce intérieure et la quête du sens de la vie par la randonnée à travers de vertes contrées" et qu'une "Réponse à l'abbesse" va jeter dans un profond trouble. On y rencontre aussi des  gens qui doivent se  colleter avec la réalité dans ce qu'elle a de plus difficile.Car Kehlmann n'est pas tendre avec ses personnages : le monde dans lequel il les  fait évoluer est à la fois drôle et angoissant. Rien ne nous assure  de la stabilité du réel  dans un monde où l'image prévaut , où les techniques modernes, téléphone portable en tête, peuvent nous permettre de mentir éhontément sur notre identité ou l'endroit où nous sommes.  Qu'il harcèle ou serve de bouée de sauvetage, le  téléphone nous est devenu indispensable et qu'il occupe à la fois le rôle principal d'un roman qui se clôt par les phrases "Son téléphone sonna. Elle n'y prêta aucune attention." n'est sans doute pas innocent. Le langage lui-même tourne à vide et l'on en prête une oreille distraite aux propos des autres que pour pouvoir (enfin) prendre la parole. Il devient aussi une sorte de bouillie pleine de fôtes d'ortograf, sabir étrange de termes techniques et d'anglais de base  qui dissimule à peine la vacuité de cet employé plus accro à internet qu'à son boulot....51BptivXqFL._SL500_AA240_.jpg
Daniel Kehlmann est un virtuose et certains de  ces textes sont de purs chefs d'oeuvre, je pense ainsi à L'Est qui génère un malaise  presque physique par la situation kafkaïenne dans laquelle il plonge cette brave romancière. Quant à la structure de ce livre  elle est totalement maîtrisée et génère plein de surprises au lecteur qui se met à guetter le retour d'un  personnage, découvrant parfois une explication à la  toute fin du livre. Les apparitions de l'auteur-narrateur sont autant de clins d'oeil  qui n'alourdissent pas le récit mais établissent une complicité avec le lecteur qui sort  de ce roman,un peu ébouriffé  mais ravi, comme après un tour de grand huit ! Une pure merveille !

 

Un grand merci à Cuné qui a  su me forcer la main !

Daniel Kehlmann , Gloire, Actes Sud.175 pages  .

26/03/2009

"Il voit des choses en lui qu'il doit extérioriser."

Irène Husse a tout pour nous plaire: un mari cuisinier de profession (ce qui s'avère  bien utile), des jumelles adolescentes  on ne peut plus supportables , sans oublier Sammy, un chien fort affectueux, y compris avec les demoiselles caniches peu farouches...Ah, j'oubliais : c'est aussi une ancienne championne de  ju-jitsu ,ce qui s'avérer fort utile quand on travaille dans la police et qu'on est sur les traces d'un tueur en série particulièrement macabre puisqu'il démembre ses  victimes.Le pire étant que les cadavres apparaissent partout où passe Irène...51IczpfF4sL._SL500_AA240_.jpg
Le roman d'Helene  Tursten est diablement efficace . Tant par l'intrigue, très prenante  sans pour autant verser dans le sensationnalisme ,que par l'évocation du quotidien de l'héroïne , qui vient heureusement contrebalancer toute cette noirceur. Se déroulant à la  fois en Suède et au Danemark, Un torse dans les rochers nous vaut aussi, au passage, de savoureuses notations sur les modes de vie de ces deux pays. On attend déjà avec impatience  la suite des aventures de cette héroïne qui est déjà devenue notre copine !

Helene Tursten, Un torse dans les  rochers. michel Lafon. 413  pages captivantes. traduit du suédois par Hélène Hervieu.