05/05/2009
"L'essentiel était l'authenticité."
La mort de Peter Hansome va causer bien de la peine : à sa femme, à sa maîtresse et au bel iranien venu se réfugier chez la veuve officielle, Bridget.
Traité à la française ce point de départ donnerait au mieux un vaudeville sautillant, au pire une gaudriole grasse. A l'anglaise , cela nous donne un roman explorant toutes les combinaisons du chiffre trois, roman plein d'humour et de surprises où l'on rencontrera un ramoneur amateur de poésie, un spectre revenu discuter avec sa veuve, un artiste bourru, un pasteur lubrique et une voisine pleine de ressources.
Et si vous revez d'un bon crêpage de chignon entre l'a veuve et la maîtresse, passez votre chemin car "la simplicité constituait l'un des traits saillants de sa personnalité [il s'agit de Bridget], au point que certains la jugeaient brutale."
Au fil du roman, les couples se font et se défont, en combinaisons pas si improbables que cela, comme les pièces d'un kaléidoscope. Mon seul regret ? Que mon personnage préféré ne trouve pas la sérénité dans les bras de celui qu'elle aime...
Trois et caetera, Salley Vickers, Jean-Claude Lattès 2003, 348 pages pétillantes
Du même auteur : c'est ici !
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : trois et caetera, salley vickers, humour anglais, apparences, trois et plus si affintés
04/05/2009
"Nous recommençons, nous n'abandonnons jamais." Lars Gustaffson, La mort d'un apiculteur.
Une petite fille disparaît sur une plage, dans le brouillard, alors qu'elle était sous la responsabilité de sa future belle-mère,Abby, une jeune photographe.
La narratrice , Abby, va passer L'année brouillard à chercher avec obstination cette petite Emma, faisant fi de la police et du père de l'enfant qui ont baissé les bras. Elle sortira meurtrie mais grandie par cette quête.
Même s'il envisage avec minutie les conséquences psychologiques de cette disparition traumatisante entre toutes, le roman de Michelle Richmond est surtout l'occasion d'une réflexion sur le temps et la mémoire. Ce n'est pas un hasard si la narratrice est photographe et si elle va mettre sa mémoire visuelle "à la torture " pour retrouver le moindre indice, même si "On ne peut se fier à sa mémoire. Elle est trop influencée par nos désirs et nos émotions."
L'aspect policier de ce roman est très vite gommé - d'ailleurs j'avais très vite deviné qui était impliqué dans cette affaire- et j'ai davantage été intéressée par la quête faite de "clairvoyance et de persévérance" d'Abby, aidée par une bibliothécaire" qui croit que nous pouvons être sauvés par les livres ."
Un roman riche et foisonnant très loin du sirupeux Aussi profond que l'océan (roman et film), qui abordait quasiment le même thème.
Michelle Richmond, l'année brouillard, Bucher-Chastel.506 pages denses et passionnantes.
L'avis de Clarabel.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : michelel richmond, l'année brouillard, disparition d'une enfant, temps, souvenir, obstination, mémoire
02/05/2009
"Heureuse ,aussi, que la vie ait ses côtés moches, sales, qui rendent la perfection plus supportable."
Trente ans que Nell, oenologue accomplie, n'a pas mis les pieds en Irlande où vivent sa fille, Ali et sa petite fille, Grace. En femme indépendante et qui a réussi sa vie, Nell ,qui chérit pourtant les femmes de sa famille , les protège et les fait régulièrement venir en France où elle s'est installée , entend bien néanmoins maintenir une distance entre elle et le reste du monde. Son vieil amoureux, Henri risque aussi d'en faire les frais, alors qu'il lui annonce qu'il va quitter son épouse, ce que Nell ne lui a jamais demandé de faire.
Un coup de fil nocturne va tout faire basculer et obliger notre héroïne à affronter un passé dont témoignent Les Pierres de mémoire., ces pierres que sa propre mère ramassait à chaque moment important de sa vie.
Avec ce roman, je poursuis ma découverte de l'oeuvre de Kate O'Riordan, commencée ici avec un énorme coup de coeur et je ne suis pas déçue. J'y ai retrouvé la finesse de l'analyse psychologique, ici des relations qui unissent cette famille matrilinéaire, et une construction habile qui distille révélations et rebondissements. La tension dramatique est soutenue et les personnages sont plein de facettes. Le style est à la fois charnel et poétique, avec de superbes descriptions de la pluie irlandaise , ou plutôt des pluies, comme l'auteure s'attache à le préciser. Aussi attachant et chaleureux que le pub où se déroule une grande partie de l'action.
Kate O ' Riordan, Pierres de mémoire, Editions Joëlle Losfeld.347 pages apaisantes.
06:05 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : pierres de méméoire, kate o'riordan, irlande, femmes, relations mère fille
29/04/2009
"à la maison, l'atmosphère était vénéneuse."
"Quand Sylvia ouvrait son sac à main, on ne savait jamais ce qui allait en sortir. Ce pouvait être un tract, aussi bien qu'un revolver." On pourrait en dire autant de chacun des personnages du roman d'Hilary Mantel, La locataire, car chacun d'eux agit selon une logique faussée.Et quand Muriel Axon, après un séjour de dix ans dans un hôpital psychiatrique, rentre dans dans sa petite ville des environs de Londres, bien décidée à récupérer sa maison et à se venger de ceux qui sont intervenus dans sa vie des années auparavant, cela ne pourra que virer à l'aigre...
Dans le premier tiers du livre, le malaise règne car nous subissons la vision d'une personne, Muriel, qui , complètement coupée de la réalité dans sa jeunesse a appris, au fil du temps, à se grimer et à simuler des sentiments. Heureusement, ce point de vue est contrebalancé par la vie à la fois banale et pleine d'humour de la famille dans laquelle Muriel va s'introduire et où elle va semer, à petits pas, la désolation...On hésite un peu, balançant entre l'inconfort et la gêne, puis on se laisse aller et on apprécie pleinement l'humour très noir et l'atmosphère vénéneuse à souhait de ce roman. Quiproquos, rebondissements, surprenants, le lecteur est à la fête car lui seul peut , avec Muriel, relier et donner du sens à tout ce qui perturbe la vie d'une poignée de personnes tout à fait ordinaires au premier abord.
On parle souvent dans le livres de psychologie de ces personnalités nocives, hé bien , à elle seule, Muriel les bat tous à plates coutures ! Un livre réjouissant pour tous les amateurs d'humour très noir !
La locataire, Hilary Mantel, Editions Joëlle Losfeld, taduit de l'anglais par Catherine Richard.295 pages vénéneuses et réjouissantes à la fois.
Merci à Clarabel pour le prêt !
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : la locataire, hilary mantel, humour très très noir, vénéneux à souhait
07/04/2009
"Il faut le dire dès le début, sinon on t'apporte toujours plus de bols."
1984. Une petite fille qui joue les détectives en herbe disparaît.2003.Un agent de sécurité du centre commercial Green Oaks à Birmingham aperçoit sur un écran de contrôle une fillette et sa peluche. Cette image furtive lui permettra de nouer le contact avec Lisa, employée surmenée d'un magasin de disques. A eux deux, ils mèneront une enquête dans les couloirs de service du centre commercial, autant sur Kate, la petite fille disparue ,que sur eux-mêmes, renouant les fils d'un passé où règnait peut être l'innocence... Au coeur de ce récit, fascinant et menaçant, un immense centre commercial.
Tout cela semble sinistre à première vue mais se révèle un mélange subtilement dosé d'émotion , d'humour, de suspense, de critique de la société de consommation, où les gens sont bien contents d'aller faire un tour au centre commercial le dimanche pour combler le vide de leur existence, où l'on assiste à une hilarante formation commerciale. Sans compter que Catherine O'Flynn , dont c'est ici le premier roman , possède tout à la fois l'art de rendre ses personnages attachants, Kate la première, mais aussi de maîtriser totalement l'art de la narration. Rien n'est gratuit, tous les détails ont leur importance mais tout se met en place harmonieusement, comme les pièces d'un puzzle. Quand la date 1984 est réapparue dans la dernière partie du livre, j'ai eu le souffle court tout en tournant les pages... Quant à la polyphonie des narrateurs, elle permet aussi bien de donner le point de vue de chacun des protagonistes que de mimer les voix peuplant cette tour de Babel qu'est le centre commercial.Jusqu'au bout du récit , les éléments s'imbriquent pour le plus grand plaisir du lecteur qui sort de ce roman, ravi, le coeur battant la chamade et le sourire aux lèvres devant une telle réussite. Magistral ! Voilà longtemps que je n'avais pas connu une telle émotion de lecture !
Ce qui était perdu, Catherine O'Flynn, traduit de l'anglais par Manuel Tricoteaux, Editions Jacqueline Chambon.
Ps : un seul bémol : dans le jargon commercial , le client qui vient incognito pour tester l'accueil etc, s'appelle en français un "client mystère".
Pps :Cath, écrit par une Catherine, mettant en scène une Kate, ce livre est pour toi et va bientôt te parvenir !
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : ce qui était perdu, catherine o' flynn, un énorme plaisir de lecture, coeur battant et tout et tout
03/04/2009
"Les lecteurs sont sacrés, n'est-ce pas ? "
Notre chère Thursday Next reconvertie dans la pose de moquettes ? Tsstsstss, elle a bien trop à faire : entre sa vie de mère de famille et son boulot, pas une minute à perdre !D'autant que la fin des Temps est à craindre, tout ça à cause du charmant petit Friday devenu un ado ronchon et léthargique (pléonasme ?!) qui refuse de s'engager dans la Chronogarde.
Quant au monde de la Fiction, il va être perverti par l'irruption de l'interactivité dans un roman de Jane Austen (je vois d'ici les cheveux des participants d'un certain challenge se dresser sur les têtes de leurs propriétaires !). Aux lecteurs de décider quel personnage sera évincé. Que ne ferait-on pas pour faire remonter le nombre de lecteurs dans le monde !
Vous l'aurez compris , j'ai pris beaucoup de plaisir à me replonger dans le monde créé par Jasper fforde, toujours aussi en verve et plein d'imagination. Quelqu'un qui écrit "La poésie est la cocaïne de la littérature" ne peut qu'être mon ami. Il nous réserve de belles surprise tant au niveau des péripéties que des descriptions, ainsi un superbe ballet de pianos, très cinématographique ou une superbe incursion dans un poème. L'humour et l'inventivité sont au rendez-vous,mais pour autant je ne sais pas si un tome supplémentaire s'avérerait nécessaire. Thursday sexagénaire, je ne suis pas sûre d'apprécier...
Un grand merci à Chiffonnette qui me l'a envoyé et à SBM qui l'a fait voyager , nous épargnant ainsi l'attente de sa sortie en poche !
06:03 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : jasper fforden le début de la fin, thursday next, jane austen, sherlock holmes et cie, humour, policier
02/04/2009
"Il a quinze ans, dit Pietro.C'est un âge cruel."
Mattia, Alice vont avoir des parcours parallèlles dans leur enfance. Mais leurs chemins finiront par se croiser au moment de l'adolescence : "Les années du lycée avaient constitué une blessure profonde, que Mattia et Alice avaient jugé trop profonde pour qu'elle cicatrise. Ils les avaient traversées en apnée; lui refusant le monde; elle, se sentant refusée par le monde, et ils s'étaient aperçus que cela ne faisait pas beaucoup de différence. Ils s'étaient construit une amitié bancale et asymétrique, composée de longues absences et de grands silences...". Et en effet, leurs parcours ne cesseront de se séparer et de se rejoindre, prolongeant une adolescence qui n'en finit plus de se terminer...
Très beau livre sur l'adolescence, la nécessité de marquer ce corps en pleine mutation pour mieux en affirmer la possession, La solitude des nombres premiers sait très bien rendre aussi le sentiment détouffement et la difficulté à entrer dans le monde des adultes.Si l'un des héros se réfugie dans l'univers des maths, l'autre se tient derrière le viseur d'un appareil photo pour mieux tenir le monde à distance.
Rien de plus périlleux que d'écrire sur ce passage de la vie et Paolo Giordano s'en tire à merveille, nous livrant un roman à la fois frais et poétique,sans gommer pour autant les aspects noirs de ces héros.On retrouve comme si on y était encore les meneurs de classe, ceux qui donnent le ton et s'entourent d'une "cour" servile, et les exclus, volontaires ou non, qui subissent sans broncher parfois les avanies les plus cruelles. Un très beau roman.
Merci à Suzanne de Chez les filles pour l'envoi, ainsi qu'aux éditions du Seuil.
L'avis d'Aifelle et de Cuné qui ont su me convaincre de lire ce roman et vous amèneront chez plein d'autres lecteurs enthousiastes!
30/03/2009
"Un faux mouvement et on ne retrouvait plus son chemin."
Attention ! Ne remplacez jamais un collègue en littérature lors d'un voyage culturel en Asie centrale. Il pourrait vous en cuire ! Ne fréquentez pas non plus d'écrivain, à moins que, comme certains, vous ne vouliez vous retrouver dans un de leurs romans et ainsi glaner un peu de cette Gloire éphémère ou non qui préoccupe peu ou prou les héros de Daniel Kehlmann.
Dans ces neuf textes apparemment indépendants mais qui, en fait tissent des liens les uns avec les autres, les éclairant d'un jour nouveau, on trouve :des écrivains à qui on pose toujours les mêmes questions, mais pas seulement, des gens connus qui veulent oublier leur image, un hilarant pastiche d'un "auteur d'ouvrages sur la sérénité, la grâce intérieure et la quête du sens de la vie par la randonnée à travers de vertes contrées" et qu'une "Réponse à l'abbesse" va jeter dans un profond trouble. On y rencontre aussi des gens qui doivent se colleter avec la réalité dans ce qu'elle a de plus difficile.Car Kehlmann n'est pas tendre avec ses personnages : le monde dans lequel il les fait évoluer est à la fois drôle et angoissant. Rien ne nous assure de la stabilité du réel dans un monde où l'image prévaut , où les techniques modernes, téléphone portable en tête, peuvent nous permettre de mentir éhontément sur notre identité ou l'endroit où nous sommes. Qu'il harcèle ou serve de bouée de sauvetage, le téléphone nous est devenu indispensable et qu'il occupe à la fois le rôle principal d'un roman qui se clôt par les phrases "Son téléphone sonna. Elle n'y prêta aucune attention." n'est sans doute pas innocent. Le langage lui-même tourne à vide et l'on en prête une oreille distraite aux propos des autres que pour pouvoir (enfin) prendre la parole. Il devient aussi une sorte de bouillie pleine de fôtes d'ortograf, sabir étrange de termes techniques et d'anglais de base qui dissimule à peine la vacuité de cet employé plus accro à internet qu'à son boulot....
Daniel Kehlmann est un virtuose et certains de ces textes sont de purs chefs d'oeuvre, je pense ainsi à L'Est qui génère un malaise presque physique par la situation kafkaïenne dans laquelle il plonge cette brave romancière. Quant à la structure de ce livre elle est totalement maîtrisée et génère plein de surprises au lecteur qui se met à guetter le retour d'un personnage, découvrant parfois une explication à la toute fin du livre. Les apparitions de l'auteur-narrateur sont autant de clins d'oeil qui n'alourdissent pas le récit mais établissent une complicité avec le lecteur qui sort de ce roman,un peu ébouriffé mais ravi, comme après un tour de grand huit ! Une pure merveille !
Un grand merci à Cuné qui a su me forcer la main !
Daniel Kehlmann , Gloire, Actes Sud.175 pages .
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : gloire, daniel kehlmann
26/03/2009
"Il voit des choses en lui qu'il doit extérioriser."
Irène Husse a tout pour nous plaire: un mari cuisinier de profession (ce qui s'avère bien utile), des jumelles adolescentes on ne peut plus supportables , sans oublier Sammy, un chien fort affectueux, y compris avec les demoiselles caniches peu farouches...Ah, j'oubliais : c'est aussi une ancienne championne de ju-jitsu ,ce qui s'avérer fort utile quand on travaille dans la police et qu'on est sur les traces d'un tueur en série particulièrement macabre puisqu'il démembre ses victimes.Le pire étant que les cadavres apparaissent partout où passe Irène...
Le roman d'Helene Tursten est diablement efficace . Tant par l'intrigue, très prenante sans pour autant verser dans le sensationnalisme ,que par l'évocation du quotidien de l'héroïne , qui vient heureusement contrebalancer toute cette noirceur. Se déroulant à la fois en Suède et au Danemark, Un torse dans les rochers nous vaut aussi, au passage, de savoureuses notations sur les modes de vie de ces deux pays. On attend déjà avec impatience la suite des aventures de cette héroïne qui est déjà devenue notre copine !
Helene Tursten, Un torse dans les rochers. michel Lafon. 413 pages captivantes. traduit du suédois par Hélène Hervieu.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : helene tursten, un torse dans les rochers, roman policier suédois, tueur en série
24/03/2009
Balade suédoise
L'arrivée d' Annie et de sa petite fille Mia, la veille de la Saint Jean,rompt un peu la routine de ce petit village suédois, non loin de la frontière norvégienne. La découverte par la jeune femme de deux touristes sauvagement assassinés dans une tente la bouleversera encore plus...
Trop souvent les intrigues policières sont rondement menées. En moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, après quelques fausses pistes, l'assassin est vite démasqué. Amateurs de rapidité, passez votre chemin ! En effet, Kerstin Ekman,dans Crimes au bord de l'eau, plus que l'enquête, la police apparaît d'ailleurs très peu, privilégie davantage les personnages et le milieu naturel dans lequel ils évoluent. la forêt suédoise, qu'elle soit saignée à blanc, ou pleine de vie, devient ainsi le cadre qui structure la vie de ces habitants fort disparates d'où émergent quelques individualités que nous allons suivre au fil du temps. Car il faudra dix-huit ans et une nouveau meurtre pour qu'enfin l 'assassinat de deux campeurs soit élucidé.
Pourtant on ne s'ennuie pas un instant dans ce récit qui prend les chemins de traverse, égrenant les noms des plantes et des arbres, effectuant de brusques sauts dans le temps qui déroutent passagèrement mais aussi très agréablement le lecteur. Il est toujours plaisant de découvrir de nouveaux modes de vie et se laisser envoûter par la magie d'une écriture.Une magnifique découverte !
Merci à Cuné pour l'envoi !
Crimes au bord de l'eau , kerstin Ekman, Babel noir, 623 pages
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : crimes au bord de l'eau, kerstin ekman, suède, nature